Après un premier film coloré, à la technique visuelle plutôt bonne et au jeu de notre star de l’époque moyen au départ, puis meilleure par la suite, la Warner sort son nouveau bébé plus de 20 ans après. Un film dont toutes les plus mauvaises critiques sont bien évidement sortie pour crier au scandale d’un scénario ne respectant pas l’original, pas le casting et encore pour huer une B.O. sans saveur…
Etant donner l’ampleur de ce que j’ai à dire, cette critique sera séparée en plusieurs points différents :
- Titre : Si le premier s’intitulait simplement « Space Jame », il n’annonçait rien de particulier si ce n’était son récit. Ici nous sommes dans une « Nouvelle génération », il est donc évident et logique qu’un renouveau se face de part son casting, son visuel et ses péripéties.
- Casting : Michael Jordan ne m’avait pour le premier, pas convaincu en première parti de récit pour un jeu très approximatif, une sincérité non présente mais tous ces éléments, il les aura gagnés en cours. Ici, notre nouvelle star du ballon rond se voit attribuer un double personnage, le basketteur pro et père de famille, une difficulté double ou le caractère doit être plus expressif.
Un père qu’on voit parfaitement ne pas s’intéresser à son fils geek, concepteur de jeu (même de basket) et qui au lieu de l’encourager ne voit le potentiel qu’en l’autre fils lui, amoureux du ballon. Un fils très bien jouer par Cedric Joe qui montre le parfait portrait du fils en manque d’affection paternelle. Sonequa Martin-Green (« The Walking Dead ») en mère de famille soucieuse du constat familiale joue bien et reste convaincante.
- Les Toones : Là ou l’animation était bien d’époque mais le jeu parfait, nous entrons ici dans l’ère de la 3D avec ses couleurs vives, sa qualité impeccable et une fluidité de mouvement digne d’un film actuel. Le jeu des personnages est différent mais reste un régal et nos héros numérique ne se font pas prier tant il n’y a aucun temps mort en leur présence. Les v.f. sont toujours les mêmes s’il est inenvisageable de pouvoir les changer.
La version Toones de LeBron James reste franchement impeccable, non caricaturer et le jeu reste impeccable ainsi que toutes référence comique aux Toones. Là où le premier avait clairement zappé cette idée, nous somme ici servi de cette particularité qui aurait dû être l’évidence à l’époque.
- Visuel : On peut facilement comparer les années 90 aux 2010/2020 sur ce terrain, mais pour les films mêlant réel et animer, le constat reste évident. L’animation 3D est démentielle, les scènes traditionnelles de dessin animer sont impeccable et respecte l’ambiance traditionnelle, les scènes tel que la finale est d’une perfection graphique et technique démesurée. Un feu d’artifice visuel pour un kiff monstrueux.
- Son et B.O. : Techniquement parlant, il n’y à absolument pas photo, là ou le premier ne s’était pas défouler sur la musique et l’ambiance sportive, nous avons ici une B.O. démente, sur-vitaminée et hyper entrainante de la pop au R.N.B. jusqu'au rap. Une ambiance festive, urbaine pour un film centré sur le sport national par excellence.
- Mise en scène : Si le réalisateur du premier à en effet "humilier" de ses termes propres ce dernier, il n'en à pas compris le concept de base, la nostalgie est absente ? "Space Jam" ne s'appuie que sur Mackael Jordan ? Et bien non cher monsieur, "Nouvelle ère" signifie clairement reboot ou remake, par conséquent on passe à autre chose et c'est chose faite. Là ou le 1 faisait quelques petite longueurs même avec les Toones, ici nous n'en avons pas une seule avec ces derniers, seul les scènes avec Don Cheadle en montre puisqu'il est le seul à constamment parler. Ses scènes montre néanmoins un univers visuel superbement riche.
- Warner Bros. : On ne peut pas dire qu'il n'y est pas ici une auto-promo de masse de la part de la société Hollywoodienne. Des références à la minute, des séries aux films en passant par les sagas et univers, la Warner s'est lâcher à plus d'un titre et cela signifie grandement quelque chose :
son renouveau visuel (logo devenu bleu et changeant de forme), les nombreux visuel sur l'univers DC pour montrer l'avenir prometteur et le renouveau de cette franchise ayant très mal démarrer (les séquences avec Lola Bunny et Wonder Woman et Bugs, Daffy et Porky à Métropolis furent parfaite). Ainsi pour finir le match final avec l'innombrable tribune de personnages Warner qui ne peut ramener qu'à un seul film du même genre "Ready Player One".
- Jeux vidéos : Basket, jeux, informatique, tous ces éléments sont montrer à la perfection même si pour ce volet, le basket est bien moins mit en avant. Encore une fois nous sommes sur "Nouvelle ère" alors il est quelque peu légitime qu'il y est une dose supplémentaire de gaming. Visuel, son et design sont plus qu'au rendez-vous pour nous faire vivre de l'intérieur même un match sportif version numérique.
Il est temps de conclure cette longue, très longue critique mais qui est à mon sens nécessaire puisque lorsqu'un film comporte autant d'éléments, de références et une attente suite à un succès déjà culte, il est normal de différencier les 2 avec justesse et sincérité. Comme toujours une suite, un remake ne plaira pas à tous le monde mais il en faut pour tous goût. La morale de l'histoire est qu'il faut analyser un titre correctement, se maître à l'ère du temps, ne pas se prendre trop au sérieux comme il est montrer dans le final car sinon, on perd la partie. LeBron James à rempli sa part du contrat, maintenant, que le score monte le plus haut possible.