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Dora M.
67 abonnés
507 critiques
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3,5
Publiée le 15 décembre 2021
David (Steve Carell) rencontre de gros soucis avec son fils, Nic (Timothée Chalamet), accro aux drogues. L’interprétation des acteurs est très juste, que ce soit le père de famille qui combat désespérément l’addiction de son fils et essaye de comprendre ce qu’il traverse, ou le fils complètement dépassé, alternant entre les phases d’euphorie, de manque, à la fois volontaire et désespéré. Le sujet est glaçant d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’une histoire vraie. La descente aux enfers est très réaliste. Petit bémol, surtout en première partie de film : la narration était un peu décousue. Finalement le film est un éternel recommencement mais qui traduit sans doute la réalité.
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2,0
Publiée le 13 décembre 2021
Le moins que l'on puisse dire est que cette relation fusionnelle entre un père et son fils qui lutte contre l'addiction à la drogue dèbouche sur bien peu! Certes, "My Beautiful Boy" avait de quoi sèduire mais le film survole un peu le sujet qu'il aborde! Ça se traîne un peu et il faut attendre les dernières minutes d'un film taillè pour les Oscars pour gagner enfin en profondeur et en èmotion! Steve Carell et Timothèe Chalamet sont justes dans un mètrage qui n'èvite pas toujours le mèlo traditionnel, le propret et les clichès du cinèma indèpendant US! On attend malgrè tout avec curiositè d'autres rèalisations sensibles de Felix Van Groeningen (cf. : "La merditude des choses ", "Alabama Monroe"). Mineur, pas nècessairement fort, un poil linèaire même, mais correctement bien rèalisè et interprètè! A voir en v.o.s.t...
Un magnifique film poignant et poétique à la fois sur les ravages des opoides sur un jeune adulte. Un père qui fait tout pour sauver son fils tout en mettant en péril sa vie familliale. Ce film dur est à voir absolument. Timothé Chalamet prouve encore une fois ses peformances dans le cinéma. Une très belle interprétation de sa part.
Tres beau film. Tres touchant et emouvant. La volonté d un pere de sortir son fils de la drogue. On voit tout ce que la drogue impacte et surtout l'entourage. Histoire vraie.
Histoire poignante de la relation entre Nicolas, jeune homme à qui l'on a préparé le "rêve américain" et son entourage. Au grand dam de son père qui voit son enfant lui échappé, Nicolas ne semble pas trouver d'autres moyens de s'évader qu'à travers les drogues dures. Cette dure confrontation entre les rêves d'un père pour son fils et la réalité d'un garçon mal dans sa peau dont l'héroïne en a fait une proie idéale, est parfaitement amenée par le réalisateur d'Alabama Monroe et les acteurs Steve Carrel et Timothée Chalamet.
Inspiré d’une histoire vraie, ce film du cinéaste belge Felix Van Groeningen (« Alabama Monroe » notamment) explore la relation entre un père (Steve Carell) et son fils toxicomane (Timothée Chalamet). Sans verser dans le larmoyant, le scénario développe à la fois le point de vue de ce père impuissant, parfois résigné, mais toujours aimant et celui du jeune homme qui tente de se soigner mais alterne phases de rémission et rechutes. Malgré une belle interprétation, il manque un petit quelque chose pour transcender les sentiments vécus par ces individus. Peut-être que la mise en scène, qui comporte d’incessants allers-retours dans le temps induisant ainsi une forme de confusion et la réalisation un brin trop esthétique, nuisent à l’amplification des émotions. Bref, une œuvre honnête.
Un drame familial bouleversant qui parle d’addiction avec justesse, sensibilité et sans pathos, porté par l’interprétation brillante du duo Steve Carell/Thimothée Chalamet.
C'est un très bon film sur l'addiction aux drogues dures et les problèmes familiaux que cela génère. On peut être un père, des parents aimants, mais un jour on peut craquer. Le film est un peu décousu, avec une multitude de flash-back qui peuvent être un peu déconcertants, mais cela participe à son charme finalement. Les deux acteurs principaux, le père et le fils, sont excellents de justesse.
Magnifique mais tellement triste. Le père est extraordinaire. Mais son épouse est également fantastique, sans parler de ses petits frère et sœur. La drogue fait des dégâts pas seulement chez les drogués mais aussi dans toute la famille.
La relation père/fils qui est merveilleusement travaillé dans le film, nous fait ressentir nombre d'émotions. Le film est émouvant à faire pleurer. Timothée Chalamet est incroyable puisqu'il joué parfaitement le role qui lui est attribué et qui lui va comme un gant. C'est dans ce genre de rôle d'ado perdu qui se remets en question qu'il excelle et c'est ici tout ce qui est recherché. Steve Carell qui joue le père parvient lui aussi par son jeu d'acteur à nous faire ressentir une multitude d'émotions. La réalisation de Van Groeningen est bien travaillée. Le film est puissant et nous touche personnellement.
MON BEAU CERVEAU BRISE. Se détruire et grandir à en crever. Quand sacrifice rime avec méthamphétamine. Les désespérés sous les assauts répétés. Une âme torturée pour chercher l'air. Déchirant et inspirant pour expirer.
Le sujet de la dépendance au cinéma est une matière dramatique solide. Malgré tout, afin d'éviter le conventionnel, il faut aller chercher autre chose pour nous happer. Cela passe par le jeu des acteurs, et par la qualité d'un scénario. Paradoxalement, j'apprécie le côté fataliste de My Beautiful Boy. C'est avant tout un film sur la résignation, après avoir tout tenté, en vain. Le film inflige une morale assez glaçante, celle que malgré un bon soutient familial, le vice de la drogue est un fléau quasi immuable. Du moins, tant que le principal intéressé ne décide pas, de lui-même, d'arrêter l'hémorragie. Félix van Groeningen a déjà prouvé avec Alabama Monroe et Belgica que ces caractères marginalisés l'intéresse fortement. Mais, assez curieusement, j'ai toujours l'impression qu'il veut me faire tirer des larmes à outrance. Cinéaste sensible, indéniablement, mais manque de nuance et de subtilité.
Malgré quelques scènes attendues et un montage achronologique qui n'éclaire pas systématiquement la relation entre ce père et ce fils, l'essentiel des liens se faisant comprendre sans nécessité d'explicitation, la sincérité de la narration nous permet de croire à cet amour, d'autant que le casting brille par sa justesse et son pertinent minimalisme, Steve Carell et le bouleversant Timothée Chalamet en tête. Un drame aux propos intelligents.
Aussi touchant que nécessaire. My Beautiful Boy décrit avec sobriété les mécanismes de l’addiction, ses ravages sur ceux qui en sont directement ou indirectement victimes. La déconstruction chronologique est déroutante au premier abord mais elle nous rapproche de l’état mental de ses protagonistes : confusion, désarroi, absence de maîtrise du présent et de l’avenir. Le film est dur, d’autant plus qu’il est quasiment dénué de tout espoir, si ce n’est celui qu’autorise l’indéfectible amour d’un père pour son fils.