Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kinopoivre
30 abonnés
200 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 janvier 2019
La présence de Timothée Chalamet à l’écran et dans la salle avant la projection n’a pas sauvé le film de son principal défaut : cette obstination, chez les deux scénaristes, à raconter un film dans le désordre, au point qu’il est impossible de savoir quel épisode précède ou suit tel autre épisode. Ce parti-pris très snob prive le film – et les spectateurs – d’en comprendre la succession, et donc le déroulement logique du récit, et d’autant plus que tout ce qui arrive aux deux personnages principaux, le père et le fils, a déjà été vu cent fois dans d’autres films, et que rien de neuf ne vient apporter un peu d’originalité à cette histoire, elle-même tirée de deux livres écrits justement par les deux protagonistes (encore un de ces redoutables films “adaptés d’une histoire vraie�...).
À noter que le dénouement est boiteux : après que le père, ayant pris conscience que son fils drogué est incorrigible, en a conclu “On ne peut pas sauver les gens�spoiler: et a refusé de le secourir financièrement une fois de plus, une scène suggère fortement que ledit fils a tenté de se suicider. spoiler: Or, sans aucune explication, la dernière montre qu’il a survécu et que son père a fait volte-face. Tous ces errements font qu’assez vite, le film ennuie et déçoit, et, s’il faut le voir, c’est uniquement pour les deux acteurs.
Le même phénomène ne date pas d’hier, il existait déjà en 1963, lorsque Jacques Demy avait réalisé“ La baie des anges�, dans lequel Jeanne Moreau, devenue une intoxiquée des jeux de casino, allait de rechute en rechute.
Ce film réalisé par Felix Van Groeningen que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première grâce à Allocine est très bon ! Le scénario est adapté des deux "autobiographies", "Beautiful Boy: A Father's Journey Through His Son's Addiction" de David Sheff et "Tweak: Growing Up on Methamphetamines" de Nic Sheff et ne les ayant pas lues, je ne peux pas dire si le film en est fidèle ou non . Enfin en tout cas, c'est l'histoire d'un père qui fait tout pour sortir son fils de la drogue et plus précisément des méthamphétamines qui en est la pire. Il y a aujourd'hui beaucoup de films sur la drogue mais c'est vrai que c'est pour l'instant le seul (que j'ai vu en tout cas) qui s'attarde autant sur la relation père/fils que sur le problème de la drogue en lui-même. Ce qui est une très bonne chose, surtout que l'histoire est adaptée d'une histoire vraie, car cela nous fait encore plus prendre conscience des méfaits de la drogue. Bon c'est un peu cliché ce que je viens de dire et je ne m'attendais d'ailleurs pas forcément à aimer le film mais en sortant de la salle, c'est vraiment ce qu'on a en tête ! Pas aussi marquant que "Requiem for a Dream" et pas aussi fun que "Trainspotting", non ici l'esprit se rapproche plus de celui de "The Basketball Diaries" mais avec donc en plus la relation père/fils qui est très développée. Le scénario est très bon et très bien écrit, je m'attendais à une fin qui a finalement été différente, ce qui est une bonne chose car elle n'est donc pas prévisible et la trame réserve son lot de surprises. Alors d'ailleurs, en parlant de trame, je pense qu'il faut vraiment bien rentrer dans le film pour pouvoir l'apprécier car elle n'est pas du tout linéaire. C'est à dire que nous avons constamment des flashbacks, ce qui est un peu déroutant au début car on peut être un peu perdu si on n'est pas habitué à ce genre de choses. Malgré tout, cela reste une bonne chose car cela évite d'avoir quelque chose de trop linéaire et de trop barbant et de cette manière, l'histoire montre bien l'évolution des personnages. Le film est triste mais je m'attendais à quelque chose de plus larmoyant, plus à l'américaine qui insiste bien sur le côté mélo-dramatique de l'histoire afin de faire pleurer dans les chaumières. Bon il y a évidemment ce genre de scènes mais elles se font assez rares face à celles qui sont très bien gérées à ce niveau-là et qui n'insistent pas trop dessus. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Steve Carell et Timothée Chalamet qui sont très bons. "My Beautiful Boy" est donc une très bonne surprise !
cette chronique familiale retrace l'histoire vraie de N. Sheff , sa terrible addiction aux drogues dont l'issue heureuse paraît presque impossible. tous les aspects psychologiques sont évoqués, du mal être aux cures, du désarroi de l'entourage etc. avec un "doux désespoir" d'impuissance. un drame réaliste, poignant (produit par B. Pitt), avec des scènes qui parfois s'éternisent et aussi une très belle relation père-fils portée par S. Carell et T. Chalamet.
Ce film n’est pas un chef d’œuvre mais il est très agréable à regarder , c’est impossible de ne pas lâcher quelques larmes.On s’attache beaucoup aux personnages principaux, l’amour qui les unis est touchant, cela donne envie d’avoir un fils pareil à qui donner autant d’amour. Je recommande vivement ce film aux parents , aux jeunes ou encore aux fans de Timothee Chalamet.
Une réalisation qui manque de caractère lors de la 1ere partie.....malgré tout plaisant à suivre.....une 2eme partie plus prenante....bon biopic.....3 étoiles....!!!!!
Beautiful Boy est remarquable. Enfin un film qui relève du calvaire qu'est réellement l'addiction et non qui le romantise ou le montre mal ect. Plutôt bien réalisé et les acteurs sont splendides voir époustouflants. (ça ne m'étonne pas du tout aha) On se laisse vite porter par l'inquiétude du père mais aussi par la détresse et l'enfer du jeune. Vraiment très émouvant et fort. Le seul défaut serait que certaines scènes sont un peu longues. 4.5.
Je suis tombée sur ce film par hasard... Et je me suis prise une claque ! Ce film commence directement sur les chapeau de roues et nous annonce le sujet d'un ton grave. Celui de la dépendance à la drogue et en l'occurrence à celle de la méthamphétamine. Une drogue très additive... Il y a de nombreux flashbacks qui nous montre des moments de complicité intense entre un père et son fils mais dès que l'on retourne au présent on retrouve la situation grave où ce père se bat afin de sauver son fils. C'est aussi d'autant plus touchant car le père et le fils sont écrivains, on regarde alors ce film comme on peut lire un livre très bien écrit... En effet ce film est inspiré de deux livres. Tout d'abord celui du père "beautiful boy" puis celui du fils "tweak" et je les recommande autant que le film car ces deux livres sont tout d'abord très bien écrit
Un bon film dramatique américain qui n'échappe malheureusement pas aux clichés du genre (musique larmoyante, happy ending...) Steve Carrell est assez convaincant dans le rôle du père pour qu'on s'attache suffisamment à l'histoire. Timothée Chalamet confirme ici son statut de nouvelle star du ciné US. Cependant, il est malgrès tout difficile d'oublier son rôle précédent de teenager tourmenté dans "Call me by your name" car assez proche de celui du junkie actuel.
Ce film est une perle. Il n'a cessé de me briser le coeur tout le long du film. Une histoire (inspiré du roman du même nom lui même inspiré de la vie de l'auteur) importante et magnifique, une réalisation parfaite : pas une scène de trop ! Et le jeu des acteurs étaient sublime. Bref, My Beautiful Boy est une pépite.
Pourquoi ? C’est la question principale du film ; la question qui le père se pose, la question dont le fils essaie trouver une réponse, la question dont nous nous demandons nous-mêmes. Le film est que nous ne nous attendons pas d’un film sur un accro. « Beautiful boy », ça résume tout. Le fils, Nicolas, est un garçon brillant et sensible. Il y a un grand avenir devant lui ; doué et passionné, intelligent, sportif. Puis, il grandit dans une maison plein d’amour. Or, d’où est venu le malheur ?
Le film s’abstient des scènes sombres, tout est clair, coloré et beau dans ce monde parfait. Des images douces montrent des paysages dans les prises longues, le vent joue des feuilles d’arbres, le soleil dessine des ombres sublimes et crée des nuances. Cette façon de montrer l’entourage va en opposition à celle de décrire l’action. Les prises sont brèves, souvent faites en gros plan. La caméra saute entre des personnages en accélérant l’action qui se passe. S’il y a des portraits, pareil, les expressions de visage sont à lire qu’un instant. Dans les flash-backs au contraire, le passé est présenté dans les plans-séquences qui apaisent encore et augmentent le ressentiment du bonheur dont ils rayonnent. Ce choix de filmer cache la vérité, ou plutôt la montre telle comme elle apparaît aux yeux des personnages ; incompréhensible et inexplicable.
WHAOUUUU !!!! ce film est vraiment une grosse claque émotionnelle. Le combat de ce père pour aider son fils qui est sous l'emprose de la drogue , ou plutôt de la méthamphétamine est vraiment exceptionnel . Quand j'ai vu la bande annonce et lu le résumé du film je pensait que les 2h de films allais êtres longues et ennuyantes mais au final pas du tout . Des la première scène, on est embarqué dans ce combat mené talentueusement pat Steeve Carell dans le rôle du père et Timothée Chalamet dans le rôle de son fils . Le scénario est tellement bien écrit et le film est tellement bien monté que nous ne voyons pas les 2h passer . quand au jeu d'acteurs il est tout simplement excellent . Le duo formé par Steeve Carrel et Timothée Chalamet fonctionne a merveille . Steeve Carrel que j'ai découvert dans la comédie (40 ans toujours puceau ) montre que il sais aussi bien jouer dans le registre de la comédie que dans celui du drame .Quand a Timothée Chalamet découvert l'année dernière dans l'excellent ( Call me by your name ) il montre que du haut de ses 23 ans , il a déjà une grande carrière devant lui . L'année dernière il avais déjà était nominé aux oscars et aux golden globes pour son interprétation de Elio Perlman dans Call me by your name , et il était malheureusement reparti bredouille. Il est encore nominé cette année et pour My beautiful boy et j'espère que il recevra un prix car il le mérite amplement . Bref , tout cela pour dire , ne vous fiez pas a la bande annonce de ce film , courrez le voir , et croyez mois vous ne serez pas déçu .
Pour son nouveau film, Felix van Groeningen s'intéresse à la famille Sheff et plus particulièrement au combat de David qui tente d'aider son fils Nic dans sa lutte contre son addiction à la drogue. Il s'agit d'une histoire vraie qui est adaptée des livres "Beautiful Boy" et "Tweak" écrits respectivement par le père et le fils. Des drames de ce genre, il en existe énormément et ce film ne propose rien d'original, mais il fonctionne bien grâce à une mise en scène soignée, un traitement sobre et jamais larmoyant et des acteurs qui sont très bons. Si l'on ne peut plus parler de contre-emploi pour Steve Carell, ce dernier prouve encore une fois qu'il est fait pour ce genre de rôle. Ce que j'ai aimé dans le film, c'est que le réalisateur montre les choses telles qu'elles sont. C'est une histoire vraie donc ce n'est pas non plus un accomplissement, mais il ne cherche pas à travestir la réalité ou à arrondir les angles pour servir son histoire ou encore donner plus d'épaisseur aux personnages. Par exemple, on ne sait réellement jamais pourquoi Nic devient accro. Le réalisateur insiste sur les voyages que le petit doit faire pour aller rejoindre sa mère donc on peut supposer que le divorce de ses parents est une cause, mais on ne peut en être sûr. Si Timothée Chalamet est convaincant, son personnage n'est pas du tout attachant notamment pour ce que je viens de dire. J'ai aimé "détester" ce jeune homme qui a tout pour être heureux et réussir et qui pourtant s'emploie à gâcher sa vie et celles des membres de sa famille, car bien entendu, tout ce qu'il fait à de lourdes conséquences sur les siens. Si le film ne dégage pas beaucoup d'émotion, j'ai beaucoup aimé la scène où spoiler: David lâche prise et accepte si l'on peut dire le fait d'avoir perdu son fils et le fait qu'il puisse mourir. C'est assez marquant, mais ce n'est qu'une suite logique à tout ce qui s'est passé auparavant. En somme, un bon film qui n'a pas besoin d'artifice pour être convaincant et efficace, et qui est plus réussi que "Belgica", le précédent film du réalisateur que je n'avais pas aimé.
Merveilleux film, cette histoire est à la fois poignante et émouvante. Le jeu de Thimothée Chalamet est extraordinaire, il nous permet d'entrer dans la vie de jeune homme au passé douloureux.
"Beautiful Boy" ou l'une des plus grosses claques de 2018 ! Whaouh ! Je suis sorti du cinéma bouche bée ! Réalisé par Félix Van Groeningen, réalisateur belge, ce long-métrage raconte l'histoire d'un père (Steve Carell) et de son fils (Timothée Chalamet) accro à la méthamphétamine et qui vont devoir se battre afin de combattre cette addiction. Entre coups durs et joie de la vie de famille, la vie sera loin d'être facile sera pleine de rebondissements.
Ce film vaut très largement le coup d’œil, on reste captivé par cette histoire avec ces personnages attachants et criants de vérité. On s'y attache très rapidement et on vit pleinement le film qu'on nous propose.
De plus, l'interprétation de tous les acteurs est magistrale, pas une seule fausse note et les personnages permettent de nous faire vivre des émotions incroyables, c'est toujours très juste. Steve Carell, se trouvant normalement dans un registre comique, surprend et arrive à nous épater grâce aux différentes situations du récit. (Prise de conscience avec sa femme, les différents face à face avec son fils, etc...) Quant à Timothée Chalamet, une étoile montante du cinéma, continue de nous impressionner dans ce rôle de toxicomane, authentique et sensible.
On pourrait encore parler de la Bande originale, assez éclectique et s'accordant parfaitement à l'ambiance de ce long-métrage ou encore de la réalisation, maîtrisé, mélangeant pellicule et numérique pour notre plus grand plaisir
Bref, c'est un véritable coup de cœur et un film à ne manquer sous aucun prétexte ! Vous ne serez pas déçu !
Répétitif et rébarbatif, My Beautiful Boy tombe trop de le pathos pour totalement convaincre. Les ressorts émotionnels fonctionnent mais demeure un peu lourds, le film est un peu long, et cet aspect sermonneur parfois agaçant. Reste un Steve Carrel renversant.