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    My Beautiful Boy
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    169 critiques spectateurs

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    bladgik
    bladgik

    84 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    Film très touchant sur un fléau « la drogue « 
    Le jeune timothée joue très bien son rôle de junkie face un steve carrel en père démuni par la descente de son fils . Il est difficile de pas être touché plus le film avance plus le jeune sombre .
    Une épreuve pour la famille face à ce poison qui risque de faire du mal à tout le monde .
    Alors que faire ?
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    Le réalisateur d'Alabama Monroe nous livre une fois de plus une histoire déchirante : le combat sans limite et fragile d'un père pour son fils en perdition... Un drame moins percutant que le premier mais tout aussi criant de réalisme. Le jeune Thimothée Chalamet mérite sa place parmi les grands !
    🎬🎬🎬
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Qui a vu naguère "La merditude des choses", admirable exemple d'humour belge, truculent, insolent mais aussi émouvant, et qui voit aujourd'hui "My beautiful boy" a du mal à admettre qu'il s'agisse du même réalisateur. C'est que Felix Van Groeningen a quitté sa Flandre si pittoresque et si brueghelienne pour aller tourner dans une Amérique qui a ses codes et ses conventions cinématographiques. En tout cas, le film se laisse bien voir ; mieux il offre un beau modèle de réalisation à l'américaine. Soit donc un père qui vit loin de son ex et qui a la garde d'un fils qu'il chérit par-dessus tout. Or le fiston chéri se drogue et a recours à des substances dures et dangereuses. Il faut donc sauver le fils en perdition qui certes aime son père, mais se révèle être un habile manipulateur. C'est le récit du combat que mène le père, avec le concours de son ex mais aussi de la femme qu'il vient d'épouser en secondes noces, qui nous est livré tout au long de ce film. Ajoutons que le scénario est tiré d'une histoire véridique relatée tant par le fils (le vrai) dans un livre-témoignage que par son père, journaliste, qui ont évoqué l'un et l'autre cette descente aux enfers avec la menace de la mort au bout du chemin. Les personnages sont bien campés : Steve Carell incarne un père aimant et attentionné, tandis que Timothée Chalamet, nouvelle coqueluche du cinéma américain, joue à la perfection le rôle du jeune homme tiraillé entre ses sentiments familiaux et ses désirs jusqu'au-boutistes qui l'amènent à mettre sa vie en jeu. Toutefois on regrettera le registre franchement mélodramatique où se complaît le cinéaste. On eût aimé une plus grande distance par rapport au sujet et une plus grande sobriété dans la narration. Il n'empêche que l'image est impeccable et que la direction d'acteurs - et d'actrices - est toujours parfaitement maîtrisée. Et puis le film est traversé par une référence littéraire de qualité : un poème de Charles Bukowski, grand maître comme on sait de tous les excès possibles, et qu'on entend lu intégralement par Timothée Chalamet lors du générique de fin. Il s'agit du poème "Let it enfold you", un des textes les plus représentatifs de son auteur. Une bonne raison de ne pas quitter la salle trop tôt...
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2021
    Ce n’est pas un film ”médiocre”, ce n’est pas horriblement mal interprété non plus (bien que je sois très loin d'être une fan de Timothée Chalamet) mais nous avons droit à une adaptation des deux livres (l’un du père l’autre du fils) que le réalisateur a voulu bien trop propre et, du moins à mon goût, ce n’est pas une réussite.

    En effet, on ne peut qu’admirer ce père qui va tout faire pour sortir son fils de l’enfer de la drogue mais le hic est que la réalité est quand même moins ”proprette” que ce que le film a choisi de nous montrer.

    Je partage l’avis de ceux qui ont trouvé qu’on se rapprochait quand même presque de l’eau de rose.

    Ceux qui ont vu à l’époque le film ”Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée” racontant l’enfer de la drogue de Christiane Felscherinow (et en plus qui ont lu ses deux livres) comprendront. L’enfer de la drogue prenait vraiment aux tripes. Avec ”My beautiful boy” j’avoue ne pas avoir été prise aux tripes une seule minute.

    Le jeune Nic dans le film est un gamin heureux, il aime la musique, les livres, il est intellectuellement plutôt brillant. Bref, il aurait tout pour lui... et ses ”problèmes” ne commenceraient vraiment qu’à l’adolescence ?

    Pour ceux qui ont lu les livres et ou qui ont écouté ses interviews, Nic dès l’âge de 11 ans était devenu déjà accro à la Vodka. Il est passé à la consommation du cannabis un an après. A cet âge là, qui payait ? On ne peut pas tout de même s’éviter de se poser la question.

    On connaît d’ailleurs la réponse, bien entendu, car entretenir une dépendance à la drogue coûte de l’argent et l’une des questions auxquelles le film ne répond jamais est de savoir où Nic a, pendant des années, trouvé l’argent.

    Le contexte financier est totalement absent de l’histoire. Le contexte familial aussi n’est montré que du bon côté. Même les retours en arrière n'exposent que les images du bonheur.

    Or les parents de Nic ont divorcé lorsqu’il avait 5 ans. Pour ceux encore une fois qui ont lu le livre, il y a présenté sa condition d’enfant de parents divorcés, sa vie d’enfant ”partagé” entre deux avions suite à une décision de garde partagée et sa douleur et son déchirement entre deux maisons, deux systèmes de vie différents, deux univers qu’il aurait tant voulu n’être qu’un seul. Le texte est d’ailleurs très émouvant.

    Dans le film, il y a essentiellement les relations de Nic et de son père. Celles avec sa mère ne sont que survolées. Ce divorce pourtant a été vraisemblablement le catalyseur de tout ce qui allait suivre.

    Quand le père finit par les vivres, Nic a vécu dans la rue et pour avoir sa came, il s’est prostitué d’autant que la prostitution (cf ses interviews) était une ”expérience” qu’il voulait connaître.

    De plus, je partage aussi l’avis de certains qui ont trouvé qu’on tournait quand même en rond. On voit le père essayer de tout faire pour sortir son gosse de la drogue mais sa vie n’est pas ébranlée pour autant quand même. Nous avons droit à des scènes, dans l'ensemble, très répétitives.

    A la fin, avant le générique, nous avons droit à ”Grâce à un soutien et une chance inouïs, Nic est abstinent depuis 8 ans - chaque jour compte”.

    Là encore, tout est relatif... Oui, il s’en est sorti dans la mesure où il est marié. Toutefois, il a avoué toujours se battre contre sa dépendance mais il n’a que des rechutes qui se font de plus en plus rares.... Donc oui, il s’en est sorti par rapport à avant mais quand même qu’il y replonge encore.

    Je n'accorde que 2/5 car le film ne m'a pas émue du tout et, à mes yeux, ce n'est pas ce que j'appelle un film illustrant superbement bien ce que peut être "vraiment" l'enfer de la drogue.
    Viintage_dreams T.
    Viintage_dreams T.

    29 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Un film touchant, émouvant, triste. On y voit tout au long l'acharnement du père, qui essaye tant bien que mal de sauver son fils, addict aux drogues dures. Et pourtant, comme énoncé dans le film, ce jeune homme avait tout pour réussir, il était premier de sa promo, sportif, heureux, partageait des moments avec sa famille comme avec ses amis. Comme quoi, on aura beau donné la meilleure éducation possible, vos enfants peuvent quand même mal tourné, à cause des fréquentations ou de ce qui se passe dans leur tête. Morale : ne faites pas d'enfants. spoiler: Le moment le plus dure du film est quand le père décide d'arrêter d'aider son fils et se concentrer sur lui et sa famille. Il comprend enfin, qu'il ne peut pas l'aider.
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2019
    Un film superbe bien poignant et réaliste chapeau et les acteurs magnifiques ont ceux retrouver parfaitement dans cette famille
    Laura L
    Laura L

    28 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    Quel chef d'oeuvre..."My beautiful boy" est saisissant, rempli d'amour et d'émotions ! Timothée Chalamet et Steve Carell y sont extraordinaires et interprètent divinement bien leur rôle.
    Cet amour infini que le père porte à son fils, prêt à tout pour le sauver du monde de la drogue dans lequel il s'est laissé emporté... est tout simplement magistral et touchant.
    Je trouve que ce film est difficile à voir. Il nous montre les effets dévastateurs de la drogue, de la dégradation progressive d'une personne, et la peur que cela engendre autour de leur proches, ce sentiment constant d'impuissance. Ce film est poignant. Il nous transperce de l'intérieur, les scènes sont dures et marquantes. On rentre dans un sentiment d'empathie, on a envie de traverser l'écran pour leur venir en aide.
    Ce film mérite d'être connu bien davantage, voir même, diffusé dans les écoles à titre préventif.
    Je m'en rappellerai très longtemps.
    bobbyfun
    bobbyfun

    31 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Succession de scènes répétitives et poussives rendant le fond du sujet souvent indigeste et pas forcément mise en avant.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    29 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Rarement un film aura essayé de traduire la situation dramatique qui plonge une famille aimante dans la spirale de la drogue. Ici, le junkie est un fils de bonne famille, dont les relations familiales, et particulièrement paternelle, sont fortes et unies. Le mal-être difficilement explicable de l’adolescent (faut-il d’ailleurs toujours trouver une origine à une dépression?) amène le jeune homme vers une consommation régulière de drogues dures, et vers une voie qui s’annonce à sens unique et implacable. A ses côtés, un père concerné, proche, témoin, dépourvu et impuissant. Ce sont tous ces adjectifs que F.Van Groeningen met subtilement en scène. En suivant le parcours des deux protagonistes, le réalisateur filme un équilibre instable, fait de hauts et de rechutes, cycliquement inéluctables. A l’image de la mise en scène ponctuée de flash-backs et de musiques variées qui donnent du ton et de la puissance au récit, des aller-retours en moments heureux et tragiques alternent constamment et jouent particulièrement sur nos émotions. Là où le film fait mouche, c’est dans sa renonciation à trouver la bonne solution, et dans le poids de la pression familiale qui se veut régénératrice, mais s’avère âprement décadente. Le réalisateur flamand tente une immersion au cinéma US de manière plus assagi qu’à l’accoutumé, sans pour autant renier son art dans la description des sentiments les plus anodins et les plus forts. Même si on peut regretter quelques facilités déjà vues (ah! ces journaux intimes en dessous des lits...) et cet american-way-of-life qui nous emmène dans une famille parfaite sans défaut, l’essentiel se joue sur la forme et moins sur le fond. Car, le scénario est assez répétitif et peut donner l’impression d’un temps un peu long (surtout au début). Son épilogue, qualifié par certain d’une forme de happy-end, peut être aussi perçu comme un éternel recommencement, et donne (encore) froid dans le dos. S.Carell est magistral dans son rôle de père actif et impuissant. T.Chalamet est parfait dans le rôle du fils meurtri, jouant de sa jeunesse et de son investissement total pour le rôle. A leurs côtés, M.Tierney tente de se faire une place derrière ce magnifique duo, et les scènes finales mettent enfin en valeur tout son potentiel. “My Beautiful Boy“ n’est pas un film coup de poing car sa réalisation feutrée nous épargne de scènes chocs et finalement dispensables. Mais il distille judicieusement une émotion vive et poignante comme une perfusion qui nous emporte, un mauvais trip sans overdose mais poussant à la gueule de bois tenace.
    Stephenballade
    Stephenballade

    362 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    "My beautiful boy" ou le combat d’un père pour sauver son garçon de la drogue. Evidemment, le pitch promet quelque chose de poignant, de puissant, de choquant, d’émotionnellement fort. Finalement, c’est un long métrage qui ne sera pas forcément apprécié de tout le monde, que ce soit au niveau du public ou celui de la presse. Et pourtant, "My beautiful boy" n’est ni plus ni moins que l’adaptation des mémoires des véritables David et Nic Sheff, chacun ayant écrit les siennes. Une histoire vraie donc. Mais une histoire vraie filmée avec simplicité. Evidemment, devant un sujet pareil, la tentation peut être grande d’utiliser tous les moyens pour susciter chez le spectateur quelque chose qui le remue jusque dans les tripes. Eh bien ce n’est pas le cas. Certes le spectateur ne sera pas insensible à cette cause visiblement perdue, à condition toutefois qu’il ait un minimum de connaissance de la psychologie humaine. Regardons d’un peu plus près ce pauvre Nic, si vous le voulez bien : interprété par un Timothée Chalamet à fleur de peau, c’est un jeune homme qui a indéniablement un bon fond, mais qui a le malheur d’être faible. Et c’est justement sur cette faiblesse que le scénario a été partiellement bâti, laissant apparaître une question qui reviendra tel un leitmotiv dans la tête du spectateur : s’en sortira, s’en sortira pas ? Ou alors replongera, replongera pas ? Car finalement, les démons liés à la drogue resurgissent en fonction de l’état de solitude du jeune homme ou de ses fréquentations, ou encore de la vue tronquée de la vie. Eh oui, une fois n’est pas coutume, c’est par lui que sont exposés les mécanismes de cette spirale infernale. Si je dis une fois n’est pas coutume, c’est parce que dans ce genre de sujet, on nous raconte le plus souvent la descente aux enfers, les ravages que cela provoque, tant au niveau familial qu’au niveau sanitaire et pécuniaire. Mais beaucoup plus rarement les mécanismes, en tout cas pas de façon aussi explicite. En ce sens, ce film ressemblerait presque à une docu-fiction, car il donne quelques pistes sur la façon d’appréhender cet épineux problème. Pour une fois, ce n’est pas la mère qui est mise sur le devant de la scène, mais le père. Encore que la mère n’est pas inactive, mais ce n’est pas le combat mené par elle qui sera le plus montré. Logique quand on sait que ce sont les mémoires de ce papa accroché dans une attitude à garder le cap coûte que coûte qui ont été utilisées. Dans ce registre, Steve Carell est très bon. Après tout, à partir du moment où le fiston l’appelle à l’aide dès qu’il y a un souci en raison du lien d'amour qui les unit « plus fort que tout », il semble normal que la caméra s’attarde sur lui. Alors qui de mieux que lui pour garder une ligne de conduite la plus droite possible pour livrer un combat de tous les instants à cette addiction qui menace de lui enlever son garçon ? Alors bien sûr, en tant que spectateur profondément amoureux du cinéma et du jeu d’acteur, j’aurai préféré voir ce père craquer de temps en temps. Je veux dire se laisser aller aux larmes et au découragement. Il y a de quoi. Au lieu de ça, il passera ses nerfs sur quelqu’un d’autre. Sur quelqu’un qui n’y est pour rien. Mais là aussi c’est humain. Il faut dire que dans son combat, il est formidablement aidé par sa compagne, interprétée par une Maura Tierney plus en prise aux émotions. Par son jeu subtil malgré le fait que son personnage est pour ainsi dire gardé presque continuellement en retrait, c’est quasiment elle qui tire le mieux son épingle du jeu. Pour en revenir à la réalisation, la simplicité avec laquelle Felix Van Groeningen a signé ce long métrage est remarquable en regard de l’alternance des deux points de vue. Ainsi, le spectateur peut distinguer tour à tour les mémoires de l’un et les mémoires de l’autre. Et même si l’histoire suit une lente évolution je n’ai pu m’empêcher d’une part qu’il y avait quelque chose de personnel chez le réalisateur et d’imaginer une issue fatale. Les deux raisons sont liées par les plans qui s’attardent sur les photos, sur les flashbacks qui visent à démontrer comment les protagonistes (en particulier le père) peuvent se raccrocher aux bons souvenirs pour y trouver la motivation du combat en plus des liens du sang. Le tout est balancé sur une B.O. extraordinaire, éclectique à souhait, et dont tous les genres abordés accompagneront à merveille la séquence associée. Tous les titres sont préexistants, et pourtant certains semblent avoir été écrits spécialement pour ce film. Après, effectivement je mentirai si je disais que je n’attendais pas de ce long métrage quelque chose de plus puissant. Vous savez, ce quelque chose qui vous vrille les tripes et vous tire irrésistiblement les larmes à n’en plus finir, ou qui réveille en vous une révolte insoutenable. Bon j’avoue avoir pensé dire à David Sheff, au risque d’en choquer plus d’un, de laisser tomber, qu’il ne pouvait plus rien pour son fils, que ce dernier était perdu à jamais et pour le coup irrécupérable (comme quoi, l'intrigue est vraiment crédible). Mais en même temps, la sobriété qui caractérise à la fois le récit et la réalisation est la bienvenue et donne beaucoup d’authenticité à cette histoire et dans laquelle l’amour et l’absence de jugement constituent les seules armes tangibles. Et par la même occasion, les lettres de noblesse ont été rendues aux liens du sang, à la chair de la chair, même si c’est avant tout le lien père-fils qui est mis en avant.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    229 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Superbe film ! Réaliste, bouleversant, terrifiant ! Les acteurs sont prodigieux (Steve Carrell en tête de liste) & franchement le combat de ce père pour son fils fait froid dans le dos ! Seul petit bémol : de grandes longueurs et on aurait pu avoir un film de 1h25 au lieu de 1h55 facilement sans rien se gâcher ! Malgré tout, cela reste un des films les plus réalistes et humains que j'ai vu sur la drogue... à voir absolument !
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2019
    Drame oppressant sur la toxicomanie. Comme l'un de ses films Alabama Monroe, le réalisateur belge n'y va pas par 4 chemins et nous livre une vision très dure d'un phénomène pourtant bien réel. C'est même là tout l'intérêt, loin de la vision de Ben is back, bien rose à côté! Le casting est merveilleux. Sobre, fin, puissant même dans des scènes extrêmement difficiles parfois. Thimothée Chalamet excelle dans ce rôle où il semble y livrer son âme. Steeve Carell décidemment brille dans ce type de rôles plus nuancé et grave. Leur lien est bien amené avec des dialogues percutants.
    Les ravages de ce fléau est parfaitement bien narré : sur le consommateur même, comme sur l'ensemble de la famille.
    Bémol : la musique, même si magnifique entre reprise de standards bien choisis et musique additionnelle somptueuses, elle est excessive le plus souvent, semblant manipuler les émotions du spectateur.
    La réalisation est vraiment sublime avec des plans frôlant le parfait, notamment les plans sur la plage, dans le jardin. La caméra plonge dans le désespoir et la crasse, comme dans l'amour que porte ses parents à leur enfant perdu.
    Un choc cinématographique qui prend aux tripes du début à la fin, manquant parfois de subtilité, emporté par son élan.
    spoiler: Les explications avant le générique de fin sont inutiles et viennent juste alourdir un propos déjà bien démontré.
    antony Z.
    antony Z.

    68 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2019
    4,25 - Un film psychologique prenant où l'on découvre encore une nouvelle facette de comédien de S. Carell. Il est encore une fois éblouissant dans ce rôle de père désemparé...

    Le film de part son thème dur et complexe est parfois ennuyeux de part ses longueurs mais c'est aussi ce qui rend le traitement du sujet plus intense.. Nous sommes transportés dans cette situation complexe dont nous percevons toute la difficulté d'essayer de la résoudre

    un film fort, intense, bouleversant... qui ne peut laisser indifférent à sa sortie tant il semble réaliste et qui peut potentiellement toucher chacun de nous..
    Min S
    Min S

    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    My beautiful boy
    Je suis une grande fan de Felix Van G, j’avais un peu peur de pas accrocher à son film ambiance Los Angeles mais finalement j’ai beaucoup aimé, je suis hyper sensible aux sujets qui tournent autour de la parentalité, avec ces deux éléments probablement mon avis sera moins objectif.
    Les choix musicaux sont toujours justes dans le cinéma de Felix Van G, j’avais pas sorti les mouchoirs depuis mommy de Dolan.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 497 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    On aurait pu craindre que Félix van Groeningen, le meilleur réalisateur qu’on ait eu depuis longtemps en Belgique, perde ses spécificités en allant bosser aux Etats-unis, et se retrouve à jouer les exécutants dociles dans un projet qui ne lui correspond pas. ‘My beautiful boy’ est, à ce titre, très rassurant car à l’exception du contexte et des acteurs américains, le film, sobre et sans effets de manche, sans surlignage intensif d’éléments sur-signifiants, aurait parfaitement pu voir le jour en Belgique. De même, si l’histoire est un de ces mélodrames dont le public américain raffole ( Répétez “Une histoire de famille, de courage et d’amour” avec les voix des vieilles bandes-annonces Disney et vous y êtes), le fait qu’il ait participé à l’écriture du script empêche le projet de sombrer dans la facilité, les ficelles grossières et l’excès de pathos…et là aussi, on écope d’un film très…”européen” dans son esprit. ‘My beautiful boy’ est basé sur les articles et les livres écrits par le journaliste David Sheff où il relatait le combat familial de longue haleine pour sortir son fils de la méth et de l’héroïne. Tout en obéissant à certains codes du cinéma Sundancien (foyer baigné de lumière, flashbacks mélancoliques, bande son indé aux petits oignons,...), ‘My beautiful boy’ a le bon goût de ne pas en faire trop au nom du spectacle : Nic Sheff, étudiant brillant, issu d’une famille aisée et attentive, n’en sombre pas moins dans l’addiction aussi implacablement qu’un vulgaire redneck de Virginie-occidentale, tandis que sa famille finit par comprendre que l’amour et le complexe du sauveur ne peuvent pas venir à bout de tous les obstacles et que Nic est aussi responsable de ses choix de vie. Tournant majoritairement autour du duo Steve Carell/Timothée Chalamet, le film bénéficie aussi de l’implication profonde de ces deux acteurs : si l’excellente prestation de Carrell n’est pas surprenante, on oublie parfois que si on peut reprocher au Chalamet superstar d’aujourd’hui de parfois jouer comme un Chalamet (paupières mi-closes, expression éteinte, etc…), des productions comme celle-ci, tournée avant son entrée dans la A-List hollywoodienne, prouvent qu’au moins, il n’a pas volé son nouveau statut privilégié.
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