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    My Beautiful Boy
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    4,0
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    170 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Proposant deux visions opposées face à une addiction à la méthamphétamine - celle d’un père et celle de son fils -, « My Beautiful Boy » est un témoignage fort qui résonne avec encore plus de densité lorsque l’on est soi même un parent aimant et responsable. Ce drame, première réalisation américaine du belge Felix van Groeningen, souffre néanmoins d’une répétition de scènes trop similaires ainsi que d’intempestifs flash-backs apportant de la confusion à un récit qui n’en avait nullement besoin. Loin du genre qui l’a fait connaître, Steve Carrell est impeccable face au talent inné du bouleversant Timothée Chalamet.
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    73 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2019
    J'ai eu l'occasion de voir "My Beautiful Boy" lors de la projection Club 300. Timothée Chalamet a présenté le film humblement, ce qui le reflète très bien.
    C'est un film simple, dans sa complexité. Pas de blabla, pas de fioritures. Il est brut. Et pour une fois, un film ne traite pas de la drogue du point de vu de l'addict, mais de l'entourage. C'est touchant, émouvant.
    Tout le long du film, on ressent une forte douceur et une ambiance chaleureuse, que l'on aime avoir auprès des siens. Ce film, malgré qu'il soit dur, fait du bien. On a envie d'aimer les siens.
    My Beautiful traite des rapports complexes familiaux, et des choses qui nous empêchent parfois d'être soi et de dire Je t'aime.

    Les acteurs sont exceptionnels, ne parlons pas de Timothée Chalamet qui est extrêmement prometteur et qui a déjà d'ailleurs fait ses preuves.

    Je vous conseille vivement ce film.
    Pasthen
    Pasthen

    61 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Mais quelle approche subtile ! L'addiction à la drogue est un thème porteur au cinéma et la déchéance qui s'ensuit nous explose à la figure dans des films comme "Trainspotting" ou "Requiem for a Dream" pour ne citer que ceux-là. Dans "My Beautiful Boy", Felix Van Groeningen aborde les choses sous un aspect différent, peut être plus policé mais surtout plus humain. En s'attardant sur les "aidants" (la famille ici), il entrouvre une porte, qui une fois ouverte se referme difficilement. Le calvaire vécu par ce père (l'incroyable Steve Carell), qui met sa vie (et celle de son entourage) en standby pour son fils, est touchant mais sa souffrance résignée, inhibée est d'une certaine façon violente. Accompagné de musiques justes, ce drame ne laisse pas indifférent. Il n'a nul besoin de montrer des squats insalubres ou encore des junkies dans un sale état, l'émotion naît ici dans la simplicité de rapports humains, dans le confort d'un chalet familial ou dans la bienveillance d'une famille désœuvrée.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Ce film réalisé par Felix Van Groeningen que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première grâce à Allocine est très bon ! Le scénario est adapté des deux "autobiographies", "Beautiful Boy: A Father's Journey Through His Son's Addiction" de David Sheff et "Tweak: Growing Up on Methamphetamines" de Nic Sheff et ne les ayant pas lues, je ne peux pas dire si le film en est fidèle ou non . Enfin en tout cas, c'est l'histoire d'un père qui fait tout pour sortir son fils de la drogue et plus précisément des méthamphétamines qui en est la pire. Il y a aujourd'hui beaucoup de films sur la drogue mais c'est vrai que c'est pour l'instant le seul (que j'ai vu en tout cas) qui s'attarde autant sur la relation père/fils que sur le problème de la drogue en lui-même. Ce qui est une très bonne chose, surtout que l'histoire est adaptée d'une histoire vraie, car cela nous fait encore plus prendre conscience des méfaits de la drogue. Bon c'est un peu cliché ce que je viens de dire et je ne m'attendais d'ailleurs pas forcément à aimer le film mais en sortant de la salle, c'est vraiment ce qu'on a en tête ! Pas aussi marquant que "Requiem for a Dream" et pas aussi fun que "Trainspotting", non ici l'esprit se rapproche plus de celui de "The Basketball Diaries" mais avec donc en plus la relation père/fils qui est très développée. Le scénario est très bon et très bien écrit, je m'attendais à une fin qui a finalement été différente, ce qui est une bonne chose car elle n'est donc pas prévisible et la trame réserve son lot de surprises. Alors d'ailleurs, en parlant de trame, je pense qu'il faut vraiment bien rentrer dans le film pour pouvoir l'apprécier car elle n'est pas du tout linéaire. C'est à dire que nous avons constamment des flashbacks, ce qui est un peu déroutant au début car on peut être un peu perdu si on n'est pas habitué à ce genre de choses. Malgré tout, cela reste une bonne chose car cela évite d'avoir quelque chose de trop linéaire et de trop barbant et de cette manière, l'histoire montre bien l'évolution des personnages. Le film est triste mais je m'attendais à quelque chose de plus larmoyant, plus à l'américaine qui insiste bien sur le côté mélo-dramatique de l'histoire afin de faire pleurer dans les chaumières. Bon il y a évidemment ce genre de scènes mais elles se font assez rares face à celles qui sont très bien gérées à ce niveau-là et qui n'insistent pas trop dessus. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Steve Carell et Timothée Chalamet qui sont très bons. "My Beautiful Boy" est donc une très bonne surprise !
    Mathias M.
    Mathias M.

    23 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Tragique, désespérant et magnifique. Timothée Chalamet est parfait
    On vit avec lui sa descente aux enfers, ses mensonges, le désespoir et finalement la fatalité qui envahit ses parents
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2019
    Quel formidable film sur l'addiction à la drogue que celui réalisé par Felix Van Groeningen! Timothée Chalamet est formidable dans ce rôle de "junkie" accro à la métamphétamine qui va osciller entre périodes d'abstinence et rechutes. Le réalisateur ne tombe jamais dans la facilité avec des clichés comme on en voit trop souvent (le lien entre précarité et toxicomanie par exemple). Il réussit à travers l'image du père (Steve Carrel) a ne pas sombrer dans une issue facile (sans en dévoiler plus). Inspiré d'une histoire vraie, j'ai trouvé ce film bouleversant et la relation père/fils terriblement réaliste spoiler: lorsque ce premier se fait une raison quand il admet qu'il ne peut plus rien faire pour son fils
    . Une œuvre puissante avec une bande son superbe!
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2019
    Un chef-d’œuvre de bienveillance, d'amour et de pardon.
    Ce film nous interroge sur notre nature, sur ce que nous pouvons supporter ou non, et pose un miroir intéressant sur notre propre situation d'enfant et de parent.
    Timothée Chalamet démontre qu'il faudra compter sur lui dans les années à venir, et Steve Carell qu'il est définitivement apte aux rôles dramatiques développés ces dernières années.
    Un film poignant, dur sans être violent ou vulgaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2019
    Dommage de dommage que ce film soit brouillon, fouillis, mal structuré avec d'incessants flashback complètement désordonnés et beaucoup trop nombreux qui finalement désoriente le spectateur plutôt que de le guider dans une suite logique de cette histoire dramatique ou des parents font tout ce qu'ils peuvent pour sortir et sauver leur enfant de cette effroyable et criminelle addiction aux drogues dures..........
    Albert
    Albert

    9 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    autant j'aime beaucoup steve carell autant j'ai détesté le film, Chalamet est niais comme d'habitude et sans intêret.
    Le film ne nous apprend rien, on ne ressent rien, ça ne va nul part. Dire que c'est ça le cinéma d'aujourd'hui...
    Malo M.
    Malo M.

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2019
    My beautiful boy, adaptation des mémoires de Nic et David Sheff narre le soutient indéfectible d'un père pour sauver son fils de son addiction à la drogue.
    En plus de dialogues et de certaines situations du long métrage qui se révèlent être tracés d'avance, le film avec Timothée Chalamet possède une répetition d'actions qui certe, amène un réalisme propice à la narration, mais qui s'essoufle vite avec de nombreux stéréotypes que possèdent les films américains (lueur d'espoir qui jaillit à la fin, répliques écoeurantes de lyrisme, et plans solaires inutiles). Les liens familiaux et amicaux (sauf celui qui unit le père et le fils) sont pour la plupart survolés sans jamais réellement être approfondit (la relation de Nic avec son « parrain », ainsi que celle avec sa mère) .
    En outre, un montage alternant passé / présent, moments heureux / moments mélancoliques embrouille l'esprit du spectateur qui ne sait plus dans quelle temporalité ni même dans quel état d'esprit il se doit d'être.
    Cependant, le film de Félix Van Groeningen, à la fois préventif et permettant la portée d'un message fort renseigne les moins à même de maitriser le sujet et amène sur ceux-ci une portée éducative qui est la bienvenue.
    Le casting, notamment les deux acteurs principaux, Timothée Chalamet et Steve Carell permet de lustrer My Beautiful Boy, déjà peu étincelant sur bien des plans.
    La réalisation de Van Groeningen est un divertissement aux allures teen qui décevra bon nombres de fans d'Alabama Monroe.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2019
    Comme tant d'autres réalisateurs européens Felix Van Groeningen traverse l'Atlantique pour réaliser son premier film américain. Et comme tant d'autres il y perd tout ce qui faisait la force et l'originalité de son cinéma. Il rentre dans le rang directement. Envolé la virtuosité de sa mise en scène, disparu la rugosité de ses scénarios (pourtant contrairement à Lanthimos il a bien participé à l'écriture de celui-ci). De plus la construction en flashbacks est assez confuse et déstabilisante, au bout d'un moment on ne sait plus si on est dans le passé ou le présent. Même la direction d'acteurs est moins bonne. Steve Carell et Timothée Chalamet forment un beau duo mais sont limite d'en faire trop. Tandis que Maura Tierney et Amy Ryan sont très biens, malheureusement les rôles sont sacrifiés. Mais le principal problème de Beautiful boy est qu'il sort peu de temps après Ben is back et qu'il est exactement sur le même thème. Quatre-vingt pour cent (voir plus) des deux films sont identiques (désintox, rechute, disparition, recherche, jusqu'à la famille recomposée avec demi-frère et sœur). Le film avec Julia Roberts a même une intensité dramatique et une émotion que l'on ne retrouve pas ici. Bref, déception pour le réalisateur belge qui ferait mieux de revenir sur le vieux continent. Ben 1 - Nick 0
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    La présence de Timothée Chalamet à l’écran et dans la salle avant la projection n’a pas sauvé le film de son principal défaut : cette obstination, chez les deux scénaristes, à raconter un film dans le désordre, au point qu’il est impossible de savoir quel épisode précède ou suit tel autre épisode. Ce parti-pris très snob prive le film – et les spectateurs – d’en comprendre la succession, et donc le déroulement logique du récit, et d’autant plus que tout ce qui arrive aux deux personnages principaux, le père et le fils, a déjà été vu cent fois dans d’autres films, et que rien de neuf ne vient apporter un peu d’originalité à cette histoire, elle-même tirée de deux livres écrits justement par les deux protagonistes (encore un de ces redoutables films “adaptés d’une histoire vraie�...).

    À noter que le dénouement est boiteux : après que le père, ayant pris conscience que son fils drogué est incorrigible, en a conclu “On ne peut pas sauver les gens� spoiler: et a refusé de le secourir financièrement une fois de plus,
    une scène suggère fortement que ledit fils a tenté de se suicider. spoiler: Or, sans aucune explication, la dernière montre qu’il a survécu et que son père a fait volte-face.
    Tous ces errements font qu’assez vite, le film ennuie et déçoit, et, s’il faut le voir, c’est uniquement pour les deux acteurs.

    Le même phénomène ne date pas d’hier, il existait déjà en 1963, lorsque Jacques Demy avait réalisé“ La baie des anges�, dans lequel Jeanne Moreau, devenue une intoxiquée des jeux de casino, allait de rechute en rechute.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2019
    Felix Van Groeningen a souvent montré son goût pour la mièvrerie, mais celui-ci était pour l'instant dissimulé par un burlesque grinçant typiquement belge (Belgica, La merditude des choses) ou une mélancolie mélodramatique sur-développée (Alabama Monroe).

    Ici, le rouleau compresseur de la normalité américaine renvoie malheureusement le réalisateur à ses limites : My beautiful boy est affreusement convenu et ses tentatives d'émouvoir échouent lamentablement.

    La faute en revient principalement aux acteurs. Rarement l'expression "balai dans le cul" aura connu meilleure illustration que celle fournie par la prestation terne et guindée de Steve Carell. Quant à Timothée Chamalet, trop propre et mignon pour être crédible en junkie jusqu'au-boutiste, il fatigue par ses minauderies tiédasses.

    Félix Van Groeningen tente de masquer l'incurie de son scénario derrière des afféteries inutiles (le montage mélangeant différentes périodes), et on reste interdit devant l'exploit que constitue ce film : laisser complètement froid le spectateur, avec une histoire qui intrinsèquement devrait être bouleversante.

    Une franche déception.
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2019
    Voila un film qui ne nous apprend rien sur l'addiction à la drogue. On a vu cent fois des docus, des films, des téléfilms sur le sujet. C'est répétitif, ennuyeux, on sait exactement ce qui va se passer. Certes, les comédiens sont excellents et ils ont bien du mérite tant la même scène se rejoue d'un bout à l'autre du film. Quand on pense à la merveille qu'était Alabama Monroe, on est déconcerté et déçu du manque total d'émotion que procure le film.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2019
    Même si le thème a des airs de déjà-vu après le combat émotionnel de Julia Roberts dans "Ben is back", "My Beautiful boy" parvient tout de même à nous sensibiliser et à nous toucher. Ici, une relation père-fils extrêmement douloureuse est décryptée au peigne fin, entre souvenirs heureux et présent ravagé par la drogue. Ce montage déstructuré reflète les émotions contradictoires des personnages, entre amour et désarroi, douceur et douleur, lueurs d'espoir et grosses rechutes,... Cette forme déstabilisante ne fait que nous mettre au diapason avec ce père face à la descente aux Enfers de son enfant, sujet à des addictions à diverses drogues. Le fait de perdre le contrôle d'une situation, de ne pas pouvoir aider un être cher au point d'abandonner toute tentative afin de se préserver soi-même et les autres membres de la famille, telle est la problématique du film.
    Les émotions sont vives ; on passe facilement du rire rempli d'espoir aux larmes de désespoir. Le côté mélo peut d'ailleurs en rebuter quelques-uns, surtout lorsqu'on est sensible à cette musique omniprésente qui accompagne le récit. Accompagner la destruction de cette relation complexe et intime participe à notre engouement. Il y a un côté "sans pitié", un réalisme accru qui secoue sans qu'on s'y attende vraiment. En confrontant le présent avec les souvenirs, la nostalgie devient violente, irrévérencieuse, désagréable. L'ambivalence de la mise en scène, des relations et de notre ressenti ne fait que rendre compte de l'impossibilité d'un retour à la normale...
    Evidemment, tout cela ne serait rien sans le talent des acteurs. Steve Carell, humble et poignant, témoigne de toute la souffrance intérieure d'un père démuni et désemparé. A ses côtés, Thimothée Chalamet nous happe par sa composition difficile et émotionnellement forte. C'est débordant d'amour mais noyé sous des émotions contradictoires, douloureuses, involontaires et effrayantes. Maura Tierney, dans le rôle de la belle mère et de la nouvelle femme de ce père, bien qu'effacée dans la première partie, se révèle très juste et chargée de sens dans la seconde partie où la dégringolade s'accentue.
    "My beautiful boy" reste un portrait cruel mais magnifique, sobrement mis en scène mais suffisant. Certes, quelques fioritures se promènent ici ou là mais la force sensible de cette réalité ne peut que nous percuter et nous faire rendre compte des dégâts d'un tel cercle vicieux et sans fond.
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