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    Fight Club
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    Votre avis sur Fight Club ?

    2 915 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Recette de la semaine : Chef d’œuvre à la truffe noir.
    Cette luxueuse recette vous sera présenté par le chef étoilés David Fincher. Prenez trois brillants acteurs et ajoutez-les dans une grande casserole, versez une cuillère d’un puissant scénario, rajoutez au mélange une ambiance noir ainsi qu’une pincée de couleurs froides et ajoutez les truffes, Salez, poivrez, Laissez cuire le tout pendant 2h15min, vous aurez un magnifique chef d’œuvre à dégustez.
    Fight club a su étouffer mon appétit cinématographique à travers une quenelle introduite efficacement dans le fion serré de la société de consommation. "Je suis l’extase dans les veines de Jack".
    F.C est l’hymne national, la définition, le K.O parfait, contre la mondialisation. Edward Norton incarne l’évolution d’un personnage sans grande identité, un personnage aliéné souffrant d’insomnie, souffrant de manque effectif, un homme moderne sans grande conviction, un mouton, un produit vomit par la société. Brad pitt quant à lui incarne un anarchiste, sans doute fan de Trust. Il aime fabriquer du savon dans une cuisine qui empeste le carton mouillé positionné sous le coccyx accidenté d’un SDF. Sous ses aires de philosophe assoiffé de haine et de rancœur, Tyler reste une sorte de messie, un guide montrant le chemin pour détruire la sphère totalitaire marchande. Le fight club, un endroit où on touche le fond, un endroit où les os se fracassent sur le bitume, un endroit où l’accomplissement personnel prend une toute autre forme. La performance scénaristique symbolise la puissance d’un V12 lancé à pleine vitesse contre un mur ; une explosion stylistique dans une ambiance noir fidèle à Fincher. Un twist final qui marque au fer rouge. L’ironie omniprésente dans F.C offrira exaltation aux plus audacieux. L’image et le design, en parfaite harmonie avec ses films précédents, est solidement attaché à la pellicule et accouche une certaine peinture anxieuse qui renforce l’impact moral des différents dialogues entres Norton et Pitt.
    Lapidé par la presse, Fight club urine sur les critiques négatives engendrés par les médias. Chapeau bas l’ami Fincher. Allez vous faire foutre, bien à vous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Ce que j' adore dans fight club c' est son coté véridique du film , le réalisateur david fincher a eu raison et nous a montré ce qu' était le commerce , en fait le commerce nous vend souvent des choses inutiles . Comme par exemple je pense au iphone chaque année il nous en sorte un nouveau pas très différent de l' ancien , la seul modification par exemple est le fait de mettre plus de pixels et de rajouter plein de trucs inutiles et tout ça pour nous vendre un produit pareil que l' ancienne édition et de nous le faire payer , la peau du cul et moi c' est ce que j' appelle du foutage de gueule . Chaque année on nous en**** et nous comme des imbéciles on ouvre notre porte monnaie . Déja qu' on a du mal a gagner no vie , il faut pas nous prendre notre argent quand méme . Mais bon revenons au film , après l' excellent seven , david fincher nous offre fight club , une perle rare du cinéma et franchement david fincher ose dire la vérité . Comme on peut le voir dans le film , le personnage de tyler durdenn joué a merveille par brad pitt , a tout compris . Ce qui a compris c' est que nous somme que des consommateurs et qu' on a pas besoin de ces merde pour vivre . Comme on peut le voir dans le film tyler durdenn et le narrateur joué par edward norton vive dans un taudis , la maison est détruite , par exemple quand il pleut la pluie traverse le toit , les murs sont dégueulasse et leurs conditions de vie sont vraiment faible et pourtant il arrive a vivre sans leur télé , sans argent et surtout sans hygiène . ATTENTION GROS SPOILER . Si il y a un truc que je ne comprend pas dans le film c' est pourquoi tyler durdenn veut toucher le fond . Et méme la folie de tyler va l' obliger a créer un nouveau groupe , au début c' était le fight club . Endroit ou que les personnes venait pour devenir fort et devenir des hommes et ensuite la folie de tyler et sa haine envers les produits qui nous font perdre de l' argent l' oblige a créer le projet chaos . Le projet chaos est fais pour détruire des monuments , des magazins , des immeubles , tout ça pour tous recommencer a zéro . Car a la fin quand tyler veut faire exploser tous les batiments de la banque et de la bourse c' est pour que tous le monde recommence a zéro et sont au méme point de départ que tyler durdenn et le narrateur . Ensuite dans le film on a le problème de dédoublement de personnalité de tyler par ce que en faite , le narrateur joué par edward norton et tyler durdenn . Le narrateur en avait d' étre un consommateur et voulait le fond sauf que pour ça il fallait qu' il s' invente un ami imaginaire et c' est la que viens son hallucination . Et cela pose un problème par ce que tyler a une liaison envers marla synger . La nuit quand il fait l' amour avec marla , il se prend pour son ami imaginaire , et le matin il ne se souvient plus de rien et deviens désagréable avec marla synger et cela pose un véritable problème c' est que le personnage de tyler durdenn et de marla synger se perde un peu . Et a la fin les deux personnages devienne complétement abasourdi et ne comprenne plus rien a ce qui se passe , un peu comme le spectateur . Bon je crois que j' ai suffisament écrit donc je vous laisse , salut .
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    120 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Un film déjanté, osé, et violent, qui dénonce les travers et la morosité ambiante de toute une société de consommation doublé d'une réflexion habile (bien que totalement folle) sur la perversité de la double personnalité. Perversité qui débouchera sur des actes radicaux : des attentats en bandes organisées de plus en plus graves pouvant s'apparentés à une sorte d'apologie cachée au terrorisme pour les plus négatifs. Alors que moi j'y vois personnellement plus une mise en garde de l'ami Fincher. Il nous montre jusqu'où peut tomber l'être-humain; et nous présente ici sa folie comme un précipice dans lequel il ne faut surtout pas tomber. De toute façon comment peut-on insinuer que Fincher ait voulut faire l'apologie du Terrorisme, comme j'ai pu le lire ? Ces gars là n'ont à mon sens pas compris le message du film, mais bon, passons. En tout les cas c'est avec cette skyzophrénie que le personnage d'Eward Norton, va, en s'inventant un mentor, sortir de cette morosité et de cette routine qui le rongeait. Tout cette société de consommation était tellement trop proprette, lisse, matérialiste, uniformisée et formatée pour lui (en apparence du moins), qu'il voulut s'affranchir de tout ça en entrant dans une vie (à l'ambiance bien poisseuse) pleine d'anti-conformisme libérateur : Le Fight Club. Son lui véritable dans cette organisation, c'est celui qui veut encore essayer de garder le contrôle, celui qui ne veut pas aller trop loin. Et son autre identité (campée ici par le frappé Brad Pitt), c'est son "double maléfique" qu'il voudrait et rêverait d'être. Mais il peine à assumer ces (et ses) actes donc il en réfute l'assumation en s'inventant inconsciemment ce perso' sur qui il pourrait s'appuyer tout en rejetant la faute sur lui quand ça va trop loin et quand la tournure des évènements le dépasse. Perso', je n'avais même pas vu venir ce rebondissement (alors c'est peut-être moi qui n'ait pas une grande faculté pour ce qui est d'anticiper les choses) et ça a été une bonne petite surprise. Bref, des personnages totalements frappés, de la castagne bien bourrine, et en plus c'est intelligent. Pas le meilleur Fincher pour moi, mais en demeurant un très bon film coup de poing (au sens propre comme au figuré) qui fit grand bruit lors de sa sortie, et ce légitimement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Un chef d'oeuvre. Fight club est un des film qui est devenu le plus rapidement 'CULT'. Avec 2 acteur extraordinaire qui peuvent vraiment jouer n'importe quel rôles. Et quand on regarde ce film pour la seconde fois on peut sourires a certains clin d'oeil : "t'etais ou la skyzo boy ?"
    Un film figurant dans le top 10 des meilleurs films de tous les temps! velikolepnyy !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Jubilatoire. Un pur chef d'oeuvre du cinéma américain
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    Je n'ai pas revu "Fight Club" (1999) depuis de nombreuses années, préférant conserver l'excellente impression que m'avait laissé le 4ème long-métrage de David Fincher à l'époque, sur la base des qualités suivantes :
    - une métaphore pertinente de notre société de consommation sans âme, engoncée dans sa routine et ses tabous...
    - la réalisation certes tape à l'oeil, mais ô combien classieuse et efficace du grand David Fincher.
    - une interprétation impeccable du duo Edward Norton / Brad Pitt (dans un de ses derniers grands rôles à mon sens, celui du mythique Tyler Durden)
    - un twist final énorme, peut-être prévisible pour un cinéphile avisé, avec un dénouement flamboyant.
    Je sais que "Fight Club" est une oeuvre controversée, et j'aurais cette dimension en tête quand je reverrais ce film, mais à ce jour je le considère comme un must incontournable des années 90, dont l'auteur a d'ailleurs acquis le statut de valeur sûre incontestée du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Film incompris par le public et la presse a sortis, Fight Club c'est au fil des années transformé en chef d'oeuvre populaire. Ce a quoi je souscris totalement.

    Dans la forme l'oeuvre de Fincher est sombre, crade et ultra violente, le réalisateur ne ménage pas le spectateur en matière de scène choc et brouille notre perception du réel avec brio, l'intrigue semblant se dérouler dans un monde a part, un univers chaotique sale et torturée .

    Sur le fond le film est une critique peu subtil de la société de consommation et du modèle économique sociale actuel, Fight Club reste une oeuvre au message anarchico-nihiliste totalement décomplexé, un film qui apporte une certaines fraîcheurs dans le cinéma politiquement correcte américains. Une oeuvre franche et décomplexé.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2011
    Film hyper-culte pour certains, on dirait même pour eux que le cinéma n'a commencé qu'à exister qu'avec ce film. La réputation très exagérée dans ce sens et très exagérée dans l'autre aussi parce qu'inévitablement il y a de gros détracteurs font qu'on passe peut-être à côté d'une oeuvre qui n'est ni un chef d'oeuvre, ni un mauvais film. Disons que l'ensemble reste excellent même si il y a un manque de fond dans le propos ce qui est LE point faible du film. Techniquement faut reconnaître que c'est à peine si David Fincher n'est pas un dieu, il suffit de voir la scène finale pour cela, et l'interprétation est franchement mémorable surtout pour ce qui est celle d'Edward Norton. Pour moi Fincher fera beaucoup mieux par la suite sachant allier une forme superbe à une grande profondeur avec des films comme "L"Etrange Histoire de Benjamin Button" ou "The Social Network" mais "Fight Club" reste un témoignage essentiel et inoubliable d'un grand cinéaste en devenir.
    damien t.
    damien t.

    23 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    FIGHT CLUB est un film noir et violent mais tellement exceptionnel tant par sa mise en scène admirable signé David Fincher que par son casting en béton, Brad Pitt et Edward Norton qui sont extraordinaire. Voila un pur chef-d'œuvre du cinéma.
    Glumdops
    Glumdops

    12 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Corrosif, incisif, résolument "fin de siècle", Fight Club est le film événement de cet automne Un film-culte en puissance.
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Pas grand fan de Fincher même si je lui reconnais un certain talent ce célèbre et adulé Fight Club ne m'avait jamais vraiment attiré d'ailleurs il y a quelques années j'avais commencé à le regarder pour arrêter au bout de 10 minutes mais devant tellement de critiques positifs je me suis dit que je ne pouvais ignorer ce film. Donc voilà seconde vision et cette fois-ci en entier et Fight Club ne m'a pas emballé et confirme l'idée que je m'en faisais ; la mise en scène de Fincher est le point fort du film ainsi que son interprétation mais Fight Club a un côté très "je suis cool et je vous comprends", on sent le film qui veut devenir culte, on sent un film qui s'adresse surtout aux jeunes adultes, à un public plutôt masculin. Si durant 45 minutes Fight Club ne m'a pas trop déplu mais sans jamais vraiment me saisir au-delà j'ai commencé à ressentir une vraie lassitude car finalement il se passe très peu de choses pour un film qui dure plus de 2 heures ; sa philosophie a 2 balles ne m'a guère passionné. Je me suis réveillé vers la fin grâce notamment à cette excellente bagarre entre Norton et Pitt mais Fight Club me semble faire partie de ces films plus aimés pour une raison de phénomène de mode que pour ses réelles qualités artistiques.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2008
    David Fincher fait très bien ce qu'il dénonce : l'abrutissement des masses semblait avec "Fight Club" ne plus avoir aucun secret pour lui. Réalisé en 1999, ce monument de bêtise a logiquement acquis depuis un statut de film culte auprès d'adolescents prépubères ivres de sensations fortes devant leur petit écran. Le développement récurrent dans les médias de telles pratiques ces dernières années a conforté cette "chose" dans son esprit fun, l'idée que l'on est dans un film donc qu'il ne peut rien arriver à personne (ce qui est vrai) mais par conséquent que l'on est en droit de présenter à l'écran, tout, n'importe quoi, n'importe comment. Je me fous de la fascination que le réalisateur éprouve pour la violence car après tout, l'évacuer à travers ce qui devrait être son art lui est totalement légitime mais je m'inquiète autrement plus de l'absence de tout raisonnement, contribuant à accentuer naïvement cette histoire grotesque vers ses aspects les plus crétins. Ainsi vous apercevrez tout au long de "Fight Club" des pseudos-anarchistes qui vénèrent un gourou tout-puissant (d'après Fincher, cela n'est pourtant pas contradictoire), aveuglés par son charisme et totalement dépendants de déclarations non pas illuminées, juste infondées. Après tout, c'est bien de cette façon que D.F. compte embrigader son public : soucieux de lui en mettre "plein la gueule", il oublie toute base cinématographique et nous livre un pot-pourri clippesque absolument affligeant. Si l'on suit son raisonnement, le spectateur sera de cette façon obnubilé par un défilé d'images laides et ne pourra penser sur rien puisqu'il n'y a de toute manière pas à disserter des heures sur le sujet. Vu au centième degré, comme un gros navet, ce long-métrage peut être drôle. Vu sérieusement, il y a vraiment de quoi se faire du souci : le commun des mortels serait-il donc autant lobotomisé pour apprécier une telle bouse ? Il y a vraiment de quoi être dégoûté du cinéma lorsque l'on regarde ce genre de conneries...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Fight Club, ce fameux trublion. Trublion en caoutchouc, inutile de préciser. En effet, Fight Club n'a de sème-trouble qu'un personnage, et un acteur. Le personnage, c'est Tyler Durden, incarné avec maestria par Brad Pitt, complètement survolté, malade, gorgé de psychédélisme excentrique. David Fincher admire cet agitateur de première, allant même jusqu'à le filmer comme un modèle, un fantasme. Et c'est bien le problème : Tyler n'est qu'un fantasme. Son anticonformisme, ses convictions contre la société de consommation, tout cela est vain, puisque Fincher met en scène 2h de spot de pub, bourré d'effets futiles et superficiels : ralentis en tout genres, mouvements rapides de caméra, montage survitaminé, images subliminales... En somme, tout ce que Tyler répudie. Image de notre temps, condamné à ne pouvoir que rêver une quelconque porte de sortie à la société de consommation ? Pourquoi pas. En soi, c'est une intention louable, mais cela fait de Fight Club une basique dissertation : thèse (Tyler), antithèse (mise en scène), synthèse (les deux ensemble, une harmonie paradoxale). Son aspiration au beau en tant qu’œuvre d'art est alors réduite à néant. Fight Club est outrageusement didactique, Fight Club est profondément binaire, et Fight Club est moche : son montage n'évoque rien et son image est ingrate. Le film de David Fincher, pour atteindre son propos pompeux, accomplit l'impensable pour un objet artistique : une autodestruction esthétique.
    StanislasBrown
    StanislasBrown

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2010
    Après avoir réalisé deux bons films ("Seven" et "The Game") dans lesquels la manipulation était au centre du scénario, David Fincher s'est probablement pris pour le roi de cette même... manipulation. Et il a eu raison. "Fight Club" est une manipulation marketing complète, doublé d'un pseudo discours "philosophique" (guillemets voulus) à l'esbroufe sans pareil. Sous couvert d'une thèse vaguement Nietzschéenne mélangée à la sauce Reader-Digest, notre roi de l'arnaque, lorgnant sur le box-office à scandale, nous balance un scénario aussi improbable que prévisible, et aussi mince qu'une feuille de papier à cigarettes. Sous prétexte d'une critique sociologique de bazar, le film prêterait en réalité au rire le plus gras si le propos n'était aussi nauséabond, et si la violence soit disant "rédemptrice" infligée au spectateur tout au long de ce machin n'était aussi gratuite, à la limite d'un étalage pornographique, selon que la pornographie n'a d'autre but que de montrer la chair pour elle-même. Nous nous consolerons en observant que le film évite le thème fasciste de justesse pour s'affaler dans un brouet anarchiste de droite (libertarien, typique des USA), brouet d'un manichéisme grotesque dans lequel les adolescents de la bourgeoisie trouveront de quoi flatter leur désir de virilité et l'égo d'un machisme à peine pubère. Navrant et dangereux d'un bout à l'autre, "Fight Club" culmine d'imbécilité malsaine dans son dénouement, et il est fort dommage que le "Zarathoustra" de Strauss, joué au ukulélé pour l'occasion, n'accompagne pas les dernières images de ce torche-balle honteux. Certains considèrent qu'il convient de voir "Fight Club" au second degré, pour ma part même au dixième degré cet engin reste un tas de boue infect. Plus qu'un navet total, ce film est un produit marketing néfaste. A fuir. (PS : je me demande bien ce que l'excellent E. Norton pense aujourd'hui de son rôle dans cette production à vomir).
    Vareche
    Vareche

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mai 2008
    Fight club est un film dont la forme suit le discours avec une telle candeur (ambiance ultra glauque,montage schizophrénique, son strident et musique insupportable) qu'on se demande si tout cela n'est pas aussi grossier que artificiel et so cheap. L'image sur léché, le travail esthétique sur représenté suit la misère intellectuelle des personnages en quête de l'ultime revolution. On compatit. Le fond du problème vient du fond même du film...la critique de la socièté de consommation est d'un opportunisme à faire peur. Faire un film ultra consommable qui critique un système qui lui permet d'être aussi inconsistant, c faire du fun et du pret à macher comme l'art moderne c en faire. Il n'y a pas d'art fragile ou brutal dans fight club, mais des ersatz industriels. c ennuyeux
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