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    Fight Club
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    Votre avis sur Fight Club ?

    2 915 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Ce film nous narre l'histoire d'un célibataire, jeune trentenaire lambda travaillant dans les remboursements pour une compagnie automobile. Dépassé par sa vie, par l'existence qu'il mène ou plutôt ne mène pas. Il n'en dort plus la nuit, vivote et a des idées noires. il finit par trouver son salut, du moins c'est ce qu'il pense, au travers des thérapies de groupes en tout genre et ce durant un an jusqu'à l'arrivée dans sa vie d'une autre faussaire en la personne de Marta, qui va venir culbuter son style de vie immuable, le laissant que peu de place à la liberté mais qui rassure le Narrateur et lui permets chaque soirs ou presque après le travail de se libérer émotionnellement.
    A ce moment, les plus observateur auront déjà remarqué plusieurs Flash très court ou l'on peut apercevoir la silhouette très fugace de Tyler Durden : deux choses à en déduire

    Premièrement : Le narrateur est déjà, bien avant ses thérapies et même durant ses thérapies Schizophrène, cela ne se manifeste que par Flash très sporadique, mais une partie de lui, même infime, est déjà Tyler Durden

    Deuxièmement : Durden travaille comme projectionniste à mi temps la nuit et adore y insérer des images pornos , difficile de ne pas y voir une corrélation avec les flash du Narrateur. un petit détail pouvant paraître insignifiant au départ mais qui s'ajoutant au tout contribue à en faire un film culte. (tout comme le gros plan de Fincher sur le gobelet de café "Starbucks" du Narrateur à son boulot) Starbucks étant encore à ce jour la plus grande chaîne de café au monde, elle reflète sa servilité à la société, au consumérisme, aux multinationales. Il y aura tout un tas de petits messages subrepticement placés tout au long du film

    D'ailleurs, Le Narrateur aime feuilleter les catalogues des meubles Ikéa pour en acheter les derniers modèles tout en pensant garder une part de personnalité en s'acquérant des biens qui lui ressemble, alors qu'il adopte une attitude de soumission totale envers le paradigme de notre société.
    David Fincher souhaite que le spectateur se questionne, fasse son introspection pendant et après le visionnage du film, c'est réussi.

    C'est après l'arrivée de Marta dans sa vie que le narrateur va finir par s'émanciper et devenir son double Tyler Durden, du moins par phase, et celle ci est marqué par l'explosion de son propre appartement, à partir de la la machine est enclenchée, et elle se matérialisera peu de temps après lorsque Le narrateur raccroche au nez de Marla pour finalement appeler Tyler, il dira ensuite qu'il ne pourrait dire pourquoi c'est lui qu'il a appelé mais c'est ainsi ...
    A noter qu'à ce moment la, Tyler ne décroche pas mais décide de le rappeler, le message est clair, c'est Tyler Qui mène la danse
    A travers cette séquence il met un terme a la rationalisation de sa vie et décide d'envoyer foutre en l'air sa vie, mais pas totalement ( il garde quand même son boulot, son identité initiale , et Marla ) une émancipation , mais pas totale qui va toutefois lui permettre de révéler en lui la facette qu'il souhaitait voir au travers de Durden.

    La suite on la connait : le fight club, pas de chemise ni de chaussettes, c'est l'une des règles très stricts du Fight Club, tout le monde est logé à la même enseigne, Cadre, SDF, Chomeur, Ouvrier, ici on oublie qui l'on est dans la vie de tous les jours et on se laisse aller à un défouloir tout en respectant les règles édictées par Durden. Pas de Violence dans le but de tuer, ici on se respecte mais on se respecte avec des uppercuts ...
    Puis le "Projet Fight Club" va se transformer en "Projet Fight Cub' La scène de la brûlure en est le tournant.
    Peu à peu Durden va enlever les dernières barrières mentales du Narrateur jusqu'à le mettre en danger de mort et causer un accident devant des sbires à l'arrière lobotomisés face au discours de leur Gorurou va le galvaniser
    Cet accident va le délester de ses peurs, de ses dernières croyances pour mener le projet à terme.
    Et lorsqu'il finira par découvrir Que Durden et lui ne font qu'un il voudra à tout prix démanteler le projet Chaos, il n'y arrivera pas mais tuera sa propre muse que son mental a créé et regardera au bras de Marla tel un spectateur d'une salle de ciné le monde de la finance s'écrouler sous ses yeux.

    Pour conclure, ce film m'a beaucoup fait penser notamment à "Wanted - Choisis ton Destin" sur le fond et la forme il y a pas mal de similitude entre ces deux films, l'employé soumis, modeste sans vrai personnalité, jeune trentenaire au physique frêle, employé dans l'administration qui fait une rencontre qui va le métamorphoser dirigé par un Gourou avec des codes bien définis ...
    La morale de l'histoire : Sois libre, Sois qui tu veux devenir, ne laisse personne influencer quoique ce soit mais contrôle toi un minimum pour éviter de te dévoyer et prendre un chemin chaotique et sans retour

    C'est un très bon film qui est bien plus qu'un simple film, si l'on décortique tous les détails même minimes du film il faudrait des heures et des heures et ça c'est généralement la marque des grands films car il y a le bon et la forme.

    En soit il mérite donc une excellente note, mais après réflexion, je lui attribue la note de 3,5/5 car avant d'être un "film de David Fincher" c'est avant tout une oeuvre littéraire, que certes Fincher a su adapter finement sur grand écran, mais qui ne vient pas de son imaginaire sinon nul doute que j'aurais élevé la note. Donc glorifier Fincher c'est bien, l'écrivain c'est mieux.
    Ce qui m'amène à cette note c'est également l'univers du film que j'aime , mais que je n'adore pas et également la transition irréaliste du Narrateur qui passe d'un claquement de doigt d'un type timoré, dépressif, sans Charisme à un mec hyper Charismatique ( même si cela reste subjectif ) désinvolte au possible et leader dans l'âme.
    Ca me dérange un peu, il aurait fallut faire un diptyque ou rallonger la durée du film à 3 heures pour voir une transition plus réaliste, plus plausible. C'est du cinéma certes, mais vu le contexte du film ça n'aurait pas été de trop pour une immersion encore plus crédible.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2013
    La mise en place de l’histoire avec une voix off et des textes punchy et drôle est bien bidonnante. Un trentenaire pense être parvenu à mettre sa vie sur des rails : job dans les assurances, mobilier, appart’,… Quels projets pour le reste de sa vie, il s’ennuie. Pour trouver un frisson, il part tous les soirs écumer des cercles thérapiques : les cancéreux des testicules,… A l’issue de ce prologue, le héro rencontre un être étrange aux idées révolutionnaires. Fasciné par l’urluberlu, ils se mettent des bourre pifs en toute amitié. Ils parviennent même à fédérer derrière cette pratique festive et amicale de la mornifle sanglante tout un tas de gars en attente d’adrénaline dans leurs vies ennuyeuses. Mais que lient réellement ces deux hommes ?
    D’un sujet de court métrage assez astucieux, David Fincher, qui nous avait habitué à plus ambitieux, nous emmène dans 2h15 de délire et de bastons. On retrouve du Lynch, du Schumacher, du Gillian ; mais dans une sorte de sous produit proche d’un débilisme primaire. Des accents révolutionnaires de Gillian ; d’une vision futuriste violente à la Kubrick ; d’un imbroglio psycho à la Lynch et des tours de passe-passe de lui-même ne naît qu’une soupe sans saveur. S’il voulait faire le « Orange Mécanique » d’une génération, il est passé à côté. Il se veut peut être anarchiste. A trop chercher on ne trouve pas de raisons à ce défoulement de violence totalement gratuite et sans intérêt. Un film antipathique et qui sonne aussi creux que le gouffre de Padirac. Le pro des twists, David Fincher, tente un coup d’esbroufe final qui retombe comme un flan. Et pourquoi ? Car il s’agit seulement d’une histoire de schizophrénie ; inintéressante, même si on ne l’avait pas vu venir. Inintéressante, car on s’en fout en fait.
    A part quelques répliques bien lancées par la voix off dans la première demi heure, pas grand-chose à retenir. Un film d’ado pour ado en besoin de montées de testostérone.
    A éviter.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    69 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Ce film est facilement dans mon top 5 . Edward Norton et Brad Pitt forment un excellent duo au service d un scénario inventif avec des dialogues percutants !
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    43 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Fight Club fait sans doute partie de ces films spéciaux,un peu farfelus mais qui fonctionnent bien.Le duo Norton/Pitt est assez complémentaire et le coté un peu loufoque d'Helena Bonham-Carter apporte un peu de fraicheur.Les événements s'enchainent de manière fluide avec une dose d'humour ,mais ça traine un peu en longueur.Certes il y a des passages assez sympas,drôles,d'autres qui n'ont pas un grand intérêt.
    Mais l'épilogue est assez surprenant,il répond à la fois à certaines questions mais cette fin un peu "ouverte" ne résout pas tout et je suis un peu resté sur ma fin.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2013
    Fight club film culte de David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton , un classique a voir et a revoir puis a posséder a tout prix . Malgré la fin du film il se laisse revoir encore et encore . Les acteurs sont juste excellent , l'histoire a la fois original est magnifiquement réalisé , de plus le film n'a pas prit une ride .
    Tout est bon dans ce film a voir absolument .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Film culte à voir plusieurs fois pour bien le comprends 5/5
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    OVNI cinématrophique,"Fight Club"a fasciné toute une génération de spectateurs en mal de sensations fortes.On se demande parfois pourquoi une telle attirance.Car derrière l'esbrouffe des combats de rues ou la schizophrénie du personnage principal,le message se veut principalement nihiliste et provocateur.Film profondément antipathique à la morale plus que douteuse,il vaut surtout par quelques plans virtuoses et étourdissants du spécialiste David Fincher.Mais "Fight Club" est franchement surestimé en regard de ce qu'il propose.Du coup,Edward Norton et Brad Pitt nous resservent une soupe connue en farouche défenseur de la communication par la violence brutale,en réponse à une société formatée,et anti-épanouissante.Quant à l'idéologie anarchiste,Fincher choisit délibérément ce club clandestin,qui évolue ensuite en cellule terroriste pour montrer tout le désenchantement d'hommes ayant besoin de réaffirmer leur virilité et leur hargne.Le retournement de situation final en a scotché plus d'un,remettant en perspective tout ce que nous venons de voir,mais gardant son pessimisme intact.Couillu.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2016
    Un excellent film, bien qu'un peu surestimé à mon gout. Le scénario est superbe et la mise en scène est fabuleuse, tout comme la narration qui est absolument extraordinaire. Brad Pitt et Edward Norton sont géniaux, et le twist final est bluffant. Un film culte, bien que celui ci n'est pas la meilleur réalisation de Fincher.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Fight Club, film culte de David Fincher est un pur ovni de cinéma. Sous ces accents rebelles, anticonformistes, se cache un film s'assumant totalement. Le scénario est très original et possède une complexité assez intéressante dans le cadre de la narration et de l'histoire, il est très bien développé, mais un peu répétitif par moments. La mise en scène de David Fincher est techniquement très belle, mais il y' a 2 manières de la concevoir: soit c'est une prouesse visuelle qui apporte une autre dimension à l'histoire, soit c'est un très beau clip pyrotechnique visuellement impressionnant où le tape à l’œil est présent et que par conséquent on considère ça comme de l'arrogance technique. Alors on adhère ou pas, mais ce que l'on peut dire c’est que c’est une avancée considérable en matière de réalisation. Les deux interprétations sont de très grande qualités, Brad Pitt est excellent mais avant tout charismatique dans son rôle de Tyler Durden et Edward Norton est génial en looser désespéré qui trouve enfin une vocation intéressante à sa vie. La photographie du film est quant à elle particulière, elle donne un rendu métallique/monochrome semblable à celle de J.Edgar et qui est assez désagréable à voir. Ensuite l'absence de musique hormis le final est assez déstabilisante mais surtout gênant. Possédant une idéologie assez forte, provocatrice et politiquement incorrecte, Fight Club est un film à public idéalistes et élitistes pour un film de genre mais il n'en reste pas moins une grande expérience de cinéma notamment le final qui est l'une des plus belles fins du cinéma.
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2008
    La première règle du Fightclub est : Il est interdit de ne pas avoir vu le Fightclub ! La seconde règle du Fightclub est : Il est interdit de ne pas avoir vu le Fightclub. Et enfin, la dernière règle du fighclub est : Si vous ne l'avez pas encore vu, vous DEVEZ le voir !
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    187 abonnés 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Après "Seven", David Fincher nous offre certainement son oeuvre la plus célèbre. On retrouve son acteur fétiche Brad Pitt excellent dans son personnage au caractère unique, dérangeant mais aussi et surtout Edward Norton qui signe surement son plus grand rôle au cinéma dans la peau du narrateur. Ce n'est pas mon genre de film. Je le regarderai qu'une fois, mais je suis content d'avoir enfin vu cet énorme thriller. J'ai passé un bon moment avec cette histoire ultra originale, avec une atmosphère incroyable, sombre, complexe mais aussi très accrocheuse, très réfléchie, très profonde et intelligente avec des répliques et une fin innoubliables. Du grand cinéma!
    Toto INF
    Toto INF

    36 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2016
    L'ultime critique de la société.

    Fight Club est le must-see par excellence. Traitant de sujet toujours d'actualité comme la société de (sur)consommation, de l'insignifiance de la vie boulot-métro-dodo, et de l'addiction entre autre. Ce film fait preuve d'une grande maturité dans ces propos. Le scénario tient son lot d'intrigues et permet de développer des personnages profonds et intéressants à suivre durant l'histoire. Mention spéciale pour les acteurs impeccables.
    En outre, l'accent est mis sur ce qui est vu à l'écran : blessures, coups, sang, graisse, tout semble réel, ce qui renforce grandement l'immersion dans le film.

    Vous l'aurez compris Fight Club est le film à voir au moins une fois dans sa vie.
    Hunter Arrow
    Hunter Arrow

    128 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Film culte pour toute une génération au même titre que la Fureur de Vivre, je trouve que ce film souffre des mêmes défauts dans son fond. Ce qui peut de prime abord paraitre pour de la révolte, relève ainsi du nombrilisme et de l'auto apitoiement sur soi, ce qui explique que je fus fatigué d'entendre la voix off de Norton et son éternelle complainte de "la société c'est pourri". Je ne donne pas tort sur tout, mais j'ai toujours eu pour philosophie que si les gens dépensait la moitié de l'énergie qu'ils ont pour se plaindre à se sortir les doigts du cul; surement avanceraient ils davantage. Donc en gros le propos du film où en tout cas la façon dont il le déballe est en contradiction avec mes opinions personnelles.

    Après en ce qui concerne le reste, il n'en demeure pas moins sympa et divertissant. Le ton est décalé, les acteurs excellents, la forme géniale. Si l'on excepte l'omniprésence de la fatigante voix off, le film est d'un point de vue formel, irréprochable.

    Donc pour conclure si je ne passe pas un mauvais moment de cinéma devant ce Fight Club, il m'est difficile de l'apprécier au delà plus que ça, la faute à un fond cruellement nombriliste et navrant.
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2017
    Fight Club est un film à part, à la fois dérangeant et brillant. Ce film est devenu culte au fil des années. Il dénonce notre addiction à la consommation et la quête de la virilité pour les hommes. Edward Norton interprète magistralement le rôle de cet homme très perturbé. Au final, c'est l'amour qui rend heureux, spoiler: ce que finit par trouver le narrateur à la fin en se séparant de son double
    .
    Bref : on ne sort par indemne d'un tel film et posons nous la question : qu'est-ce qui peut nous rendre heureux ? Avoir tous les objets derniers cris ? Être le plus masculin et viril des hommes ? Devons-nous continuer à consommer éternellement sans avoir réellement besoin des choses ?
    The Cinephile World
    The Cinephile World

    151 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Vu que plein d'amis à moi m'ont dit que ce film est génial, pour cela, j'ai donc décidé de le regarder, et effectivement, ce film est super, mais un peu compliqué, selon moi. spoiler: Le narrateur de Fight Club est un expert en assurances, spécialisé dans les accidents de voitures. Trentenaire célibataire, désillusionné par la vie, il souffre d'insomnie chronique et cherche une façon de s'évader de son existence monotone. Refusant de l'assister par médication, son docteur lui suggère de participer à des thérapies de groupe contre divers troubles et maladies pour relativiser son état de souffrance. Le narrateur rejoint donc un groupe de victimes du cancer des testicules et s'aperçoit que se faire passer pour une victime lui permet de se sentir en vie et de soigner son problème récurrent d'insomnie. Il y prend goût et décide d'intégrer d'autres groupes d'entraide mais remarque bientôt qu'une femme, Marla Singer, participe comme lui à toutes les thérapies de groupe. Incommodé par la présence d'un autre imposteur, il négocie avec elle pour qu'ils se répartissent les différentes séances hebdomadaires. C'est alors qu'il fait la connaissance de Tyler Durden en revenant d'un voyage d'affaires. C'est un charismatique vendeur de savon qui lui laisse son numéro de téléphone au cas où. De retour chez lui, le narrateur découvre que son appartement a été détruit par une explosion. Il décide de téléphoner à Tyler et les deux hommes se rencontrent dans un bar. Leur discussion sur le consumérisme amène le narrateur à se faire inviter chez Tyler pour y passer la nuit. En sortant du bar, ce dernier lui propose de le frapper. D'abord hésitant, le narrateur se décide à lui donner un coup de poing. S'en suit une bagarre entre eux qu'il trouve particulièrement vivifiante. Puis Tyler l'emmène dans la maison délabrée où il vit et où le narrateur prend rapidement ses quartiers. Les jours suivants, les deux hommes prennent l'habitude de se battre derrière le bar, ce qui finit par attirer l'attention de quelques clients qui demandent à participer. Tyler et le narrateur décident alors de former le Fight Club, un cercle exclusivement composé d'hommes, axé autour de combats ultra-violents se déroulant dans les sous-sols du bar. Peu à peu, le narrateur découvre une nouvelle façon de vivre et de voir les choses. Tyler le pousse à s'affranchir des règles sociales, ce qui a vite des conséquences sur son travail. Mais il s'en moque car il a pris goût au Fight Club et à sa violence rédemptrice. Par contre, il n'apprécie pas que Tyler commence une relation avec Marla Singer et ceci va l'amener à reconsidérer le bien fondé de leurs actions. Il s'inquiète notamment de la dernière trouvaille de Tyler, le mystérieux Projet Chaos qui amène les membres du Fight Club à se transformer en une milice dont le but reste peu clair. Il reproche à Tyler de le tenir à l'écart et décide d'arrêter le projet lorsqu'une opération de sabotage provoque la mort d'un de ses membres. Le narrateur suit les traces de Tyler, qui a soudainement disparu, à travers le pays et découvre avec horreur que Tyler n'existe que dans sa tête. Il est en effet victime d'un dédoublement de personnalité. Embarqué dans un dialogue avec son autre lui-même dans lequel il ne se reconnait plus, il tente de discuter des actions de Tyler car le projet a pour but de détruire des immeubles qui hébergent des sociétés financières, effaçant ainsi toute trace des données bancaires du pays. Se rendant à la police pour se dénoncer, le narrateur découvre avec stupeur que son organisation a infiltré les lieux. Il parvient de justesse à s'échapper du commissariat et se rend dans un immeuble piégé. Mais Tyler apparaît pour l'empêcher de désamorcer les explosifs et ils commencent à se battre dans le parking de l'immeuble. La scène est filmée par des caméras de surveillance et on découvre sur les images que le narrateur se bat tout seul, contre lui-même. Dans son esprit, c'est Tyler qui finalement l'emporte...
    Un Chef d'Oeuvre, 5/5.
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