Outplay production présente
Good As You
Les Couleurs de l'amour de Mariano Lamberti
Salle de cinéma pleine, accueil enthousiasmant de la part du public parisien pour la brillante comédie'' Good As You'' les couleurs de l’amour, réalise par l’italien Mariano Lamberti, présenté ce soir 26/06/2013 en avant – première dans la salle du Cinéma Le nouveau Latina dans le 4ème à Paris.
Brillante comédie italienne qu’on a envie de voir d’un seul trait, centrée sur la question sensible de l'homosexualité. Images d’une grande vivacité, pleines de brio et de dialogues animés, une comédie éclectique du à la diversité des huit personnages presque tous homosexuels qui, se réunissent pour célébrer le réveillon du Nouvel An. Légèreté et divertissement sont les ingrédients garantis à la base de cette comédie romantique comme il aime la définir Mariano Lamberti lui-même et qui ne cesse pas de nous surprendre !
Moments de vie s’alternent autour des huit protagonistes avec une cadence rapide et frénétique à la foi, due à une succession de scènes légères, voir frivoles car trop simples de tout évidence comme un déjà vu. Cependant, à fur et à mesure que le rythme du film ralentit, la comédie nous offre des scènes de grande poésie et d'interrogation, où le point clé n’est pas l'émergence d'une simple revendication de la diversité, mais surtout l'épanouissement de la dimension humaine dans tous les ses aspects et multiples facettes, en premier lieu devant l'éternel dilemme de l'amour.
Cette comédie pleine de brio, dépeint les couleurs de l'amour, loin de l’obscure tonalité désespérée d'une représentation mélodramatique de l'homosexualité et surtout du danger d'une stigmatisation possible de ‘’l'autre’’ et du divers et de vouloir délimiter les confins.
Ceci implique et sous-entend une recherche plus intime, au-delà de tout, notamment pour ceux qui aiment ou au moins une fois dans la vie se sont posés la question: qui suis-je, qui aimer, comment aimer, quoi aimer et surtout pourquoi aimer?
Ici, les sentiments représentés dans les scènes de la vie quotidienne, dont l'intention est de créer des formes infinies qui se mélangent comme dans un jeu parfois dangereux, et tout aussi comme les différents états de vie de chacun, comme le bon et le mauvais et le delà de la diversité, mais particulièrement visible qu'à partir d'un kaléidoscope. Seul l'œil vigilant d'un véritable observateur sans préjugés, pourra aller au-delà du simple et pur divertissement au travers des scènes et des dialogues, pénétrer et ainsi goûter les couleurs et les multiples facettes de ces mêmes figures qui sont en constante évolution, comme le témoin, qui sans jamais répéter témoigne une réalité que souvent on a toujours cacher.
Pour la première fois, quelqu'un a eu le courage de rompre avec les schémas classiques enduits à traiter la question de l'homosexualité toujours avec une certaine austérité accompagnée par une morale omniprésente comme presque à justifier la culpabilité de la diversité en elle-même.
Mariano Lamberti, a su apporter une nouvelle interprétation du thème de l'homosexualité, en mettant en évidence un monde souterrain dont personne n'ose pas en parler, sinon avec embarras jusqu’à ce jour, c'est-à-dire de cette manière, qui est marquée par l’insouciance, la légèreté et sans aucune trace de vulgarité ou d’exaspération. Offrant seulement une image de ce qui est l'une des réalités possibles existant dans cette vie, tout comme un témoin de vies entrelacés, comme l'observation pure, parfois intentionnellement imparfaite, parce rien n’est délibérément transformé, remanié, mais fidèle à la réalité existante, et pour cela si émouvant !
Sans aucune prétention de reconnaissance ou d’acclamation de la comédie, au-delà du pur plaisir, et divertissement, celui-ci reste un exercice dans le seul but est d'éveiller la conscience, car ce qui compte en définitive, c'est le profond besoin d'aimer et d'être aimé qui est inhérente à l'homme, sans distinction aucune, parce que la dignité et la liberté de vivre et d'aimer tels que l’on est, sans jugement aucun, est un droit fondamental de tous!