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Eric C.
236 abonnés
2 273 critiques
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3,5
Publiée le 28 mai 2018
Un téléfilm à la hauteur de bien de films de la production française, un thriller intense et intelligent tiré d'un polar du maître de la collection le masque, Boileau Narcejac. Une histoire d'adultère, de monde du pouvoir et de la politique protégé et qui se croit au dessus de tout, un avocat naïf, un journaliste people fouineur et une belle et jeune femme, victime et jalouse, prise en otage par ses secrets. Difficile à dire si elle est victime consentante ou pas mais ce qui est sur c'est que son comportement laisse beaucoup de doute sur sa sincérité et honnêteté. Peu à peu on comprend que c'est elle qui tire les ficelles jusqu'au feu d'artifice final ou la pelote est développée avec une machination savamment orchestrée où les femmes fragiles et victimes s'avèrent de redoutables manipulatrices. Aux commandes la sublime, superbe, sensuelle et talentueuse Fanny Valette qui emporte tout sur son passage par son charisme et son irrésistible sourire.
Je regarde peu de téléfilms quelques soient leur nationalité mais parfois lorsque le scénario a l'air pas mal ou que le genre abordé me plaît ou encore par rapport au casting j'en regarde de temps à autre et ici le scénario de La Main passe a l'air pas mal de plus c'est un thriller. C'est une histoire de manipulation ou l'on ne sait plus qui exploite l'un de l'autre avec une jolie Fanny Valette mélange de proie et de victime, c'est bien joué, l'intrigue est pas mal mais niveau mise en scène ce n'est pas assez audacieux pour du suspense.
Le problème, avec les histoires de manipulation machiavélique dont Boileau-Narcejac s'étaient fait une spécialité, c'est qu'il faut trouver une chute à la hauteur du mystère installé au début. Ce qui conduit bien souvent à construire des scénarios tirés par les cheveux, bourrés d'invraisemblances et d'incohérences. Pour faire oublier ces faiblesses, il faut la patte de cinéastes comme Hicthcock dans Vertigo ou Clouzot dans Les diaboliques. Thierry Petit a réalisé un téléfilm honorable, si on laisse de côté ces (nombreuses) incohérences du scénario, mais il n'est de toute évidence pas à la hauteur des maîtres du genre, de sorte que l'invraisemblance de la chute passe beaucoup plus mal. Comment les policiers pourraient-ils croire qu'un avocat serait assez stupide pour conserver l'arme de ses propres crimes, avec ses empreintes et des traces de sang, à son domicile ? On ajoutera que la manipulation est tout de même assez téléphonée dans la mesure où les variantes imaginables sont peu nombreuses et où lesdits Boileau-Narcejac avaient tendance à se répéter, ce qui nuit au suspense. Sinon, cela se laisse voir très agréablement, car les comédiens sont plutôt bons et les personnages crédibles, à l'exception de celui d'Anne Azoulay dans un rôle d'avocate associée : elle se comporte plutôt comme une fidèle secrétaire et n'a pas l'assurance d'une avocate. Au final un téléfilm polar plutôt au dessus de la moyenne de ce que nous propose la TV...
Déjà, un film tiré d’un livre de Boileau-Narcejac semble prometteur mais reste à réussir la transition avec l’écran. Thierry Petit la domine à merveille et c’est probablement une de ses meilleures réalisations. Il bénéficie d’un excellent casting et de comédiens qui servent leurs rôles à merveille : le beau ténébreux Bruno Todeschini et les deux rivales : Natalia Doncheva et Fanny Valette. On n’a pas encore beaucoup vu cette dernière mais il semble qu’elle soit vouée à un avenir prometteur. L’intrigue est un peu compliquée, mais on vibre à certains moments du film comme on aurait pu le faire avec un Hitchkock. Des réalisations comme celle-là, on en redemande !Encore !willycopresto
Franchement pas terrible !! Décevant ! Le synopsis faisait saliver le résultat est plus que moyen.. Le film manque de rythme et de rebondissements, les acteurs sont moyens et on s'ennuie ferme. Dommage !
Très beau film ou l'on voit la perfidie et la manipulation de deux femmes pour faire accuser Bruno Todescini d'un crime qu'il n'a pas commis. Ce n'est que de la fiction mais parfois la réalité la rejoint.