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chrischambers86
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2,0
Publiée le 9 octobre 2015
Un tèlèfilm ni bon ni mauvais qui restera dans nos mèmoires pour le contre emploi inattendu de Henry Thomas, restè cèlèbre pour avoir jouè le rôle de Elliott dans "E.T". Comme le souligne à juste titre le « New York Times » , ceci est un portrait de l'hystèrie de masse, alimentè par les parents affolès, les procureurs trop zèlès, des talk-shows irresponsables et une presse tabloïd out of contrôle! il faut savoir que cette histoire est arrivèe il y a quelques annèes en Amèrique! Le prèsent rècit est basè sur des comptes rendus d'audience et des documents d'actualitè! Loin d'être un opportuniste de la pire espèce, James Woods fait le job! En avocat de la dèfense, il croit dur comme fer à l'innocence de ses clients! Pourtant personne ici ne lui a dit de dèfendre le dèmon! Et pourtant [...] Acteurs plus ou moins convaincants (hormis le jeu de Shirley Knight qui recevra pourtant le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle dans une sèrie) mais un scènario un peu usè! On notera le clin d'oeil amusant et furtif à Chuck Norris...
"Le silence des innocents" (ou "Mise en accusation" pour sa diffusion télé) est un téléfilm reprenant une histoire vraie. Un téléfilm, comme la télévision en produit toujours beaucoup. Mais "Le silence est innocents" est un peu particulier. Déjà, il est produit par HBO (seule chaine assez culottée pour commander une fiction inspirée par ce genre d'affaires), pas si courant et déjà à l'époque, un gout pour le prestige. Réalisé par un pilier de la télévision américaine, le casting, pour moi, assez méconnu, est parfait : James Woods en avocat était le Meilleur choix. Acteur complètement survolté, onze ans avant d'incarner un autre avocat dans la série "Shark", il est vraiment remarquable, constamment génial, impeccable. Les 126 minutes du téléfilm ne laissent pas au spectateur une minute de répit, et rarement pour les personnages, qui en bavent. Le téléfilm décrit et à la fois dénonce le dysfonctionnement du système judiciaire américain. Le réalisateur refusant de juger les personnages, montre une multitude de points de vues, ne cherche jamais à se placer d'un côté, mais au final : le spectateur en tire une leçon. Comme fonctionne le système judiciaire ? Pour entamer une procédure judiciaire : il faut des preuves et des témoignages solides. "Le silence des innocents" se charge de montrer également le dérisoire d'une procédure, à quel point il est facile de monter une affaire et puis de la démonter, et de pulvériser la vie de personnes innocentes. Sept ans de procédure, quinze millions de dollars dépensés... pour rien. Pourquoi ? On ne sait pas. Peut être pour attirer l'attention... sur des personnes qui n'en avait pas besoin. Par ailleurs, aujourd'hui, le téléfilm apparaît comme nostalgie des années quatre-vingt mais plus que jamais d'actualité. Un gâchis magnifiquement retranscrit ici.