@velocio. Je cite votre ahurissante notule: "Comment critiquer sereinement un documentaire consacré à un des seuls genres musicaux qu'on n'aime pas : le jazz manouche ?" En s’abstenant, mon cher, en s’abstenant. Vous avez déjà tellement à faire. Tellement…
Samedi 10 octobre, vous vous installez devant votre ordi à 6h22 et vous chroniquez successivement "Une famille respectable", "Villegas", "La Pirogue", "Les Enfants loups", "Tempête sous un crâne", "80 jours", "Trois sœurs", "Ombline", "Almanya", "Pauline détective", "Les Fils du Vent", et "Une éducation norvégienne". Vous vous déconnnectez à 8h39. Soit 2h17 pour 12 critiques. Ignorons la pause petit déjeuner, visiblement située à la mi-temps, juste entre pirogue et enfants loups, on obtient une moyenne de 10 mn par critique. Du beau boulot, vraiment. On comprend pourquoi vous avez choisi ce pseudonyme, "Velocio", le gars qui écrit plus vite que son ombre.
Cher Jean-Jacques Corrio, il faudrait réfléchir des fois aussi. Je n’ai rien contre le fait que vous vous leviez au matin avec l’envie compulsive de partager vos enthousiasmes ou de remettre quelques pendules à l’heure.
Mais là, votre critique exténuée du type rendu au bout de son effort, est une vraie merde. Vous ne parlez pas du film, mais de musiciens dont vous n’aimez pas la musique. Vous n’y voyez que virtuosité, et cette virtuosité ne vous émeut pas. Fallait pas y aller, Jean-Jacques. Ou alors taire votre erreur. Pas la faire porter à un petit film qui ne mérite pas votre dédain de snipper, cette bastos pour la forme. Comme beaucoup, vous confondez le Club 300 avec un club de ball-trap.