***1*** Vu la moitié : c'est un film aussi ennuyeux qu'on pouvait s'y attendre (du style "tueur fou / tueuse folle / pourquoi y a-t-il eu bowling au lycée Columbine ?"). Beaucoup de lenteurs, quelques passages magnifiques.
Rayon de soleil : apparition lumineuse de l'actrice rousse (la fille de la victime, qui trimbale son petit frère dans les magasins depuis que maman est décédée et que papa patine dans sa torpeur). Elle est trop belle. Apparition à la 9e minute, à la 14e, à la 19e puis de temps en temps.
A la 41e minute, on comprend un peu mieux pourquoi les jeunes débloquent (bande masculine caillassant la boutique d'optique du papa de la tueuse, laquelle avait déjà prévu de tuer quatre personnes et en avait parlé à son copain de lycée) (le "beau-comme-un-dieu") : ils débloquent parce que les parents sont des cons ; les adultes sont butés, têtus, obstinés, n'expliquent rien aux jeunes et - soi s'enferment dans un bunker pour la maman de la tueuse - soi les enferment dans des commandements arbitraires, pour le papa du lycéen-beau-comme-un-dieu. Deux têtes de mule, dans un système d'adultes, où la Justice et les Avocats enferment les témoins dans des comportements névrotiques - se taire comme système de défense / ne rien cacher au tribunal dès qu'on a dit un mot / répondre à un procureur-accusateur hystérique et vicieux.
(((***entracte*** Je devine la seconde moitié - je vais la visionner par honnêteté puis vous dire, mais bon...
Je n'aime pas le style des films allemands - pourtant j'apprécie les civils allemands dans le cas général. C'est juste que leurs oeuvres (cinéma, littérature...) sont dans une logique "culturelle", et je suis dans une logique "naturelle". Désolé de le dire aussi naïvement, je ne sais pas être plus précis. Je n'aime pas Derrick, ni Nietzsche ni Kierkegaard par exemple, même si je suis d'accord avec le résumé qu'on me donne de Sri Aurobindo - pas de Nietzsche désolé. J'aime Carl Jung et sa démarche (il est suisse), pas celle de Freud (il est autrichien). J'aime Mozart et sa musique, mais sa "Flûte Enchantée" est trop niaise... Il faudrait apprendre aux Allemands à déshabiller leur âme quand ils s'expriment, et à être moins "bourgeois" quand ils produisent de l'Art...)))
***2*** 47e minute : la rousse danse avec un garçon-crapeau, puis se refuse à lui (photo n°2 d'allocine). Beau-comme-un dieu assiste à sa danse.
53e minute : une vidéo choc, l'instant le plus hard - psychologiquement - dans la violence sociale du film.
C'est peu après ce moment, au tribunal, qu'on apprend que la victime était professeure au lycée de Luca la tueuse.
67e minute : beau-comme-un-dieu, ancien confident de Luka-la-tueuse, sort avec la maman de la tueuse - malgré l'interdiction paternelle. (Photo n°3 d'allocine) Il confie être la cause de tout (un jeu dangereux qui aurait mal tourné ?)