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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 septembre 2009
Et non ce n'est pas un film d'horreur, et pourtant..Sa met tellement de temps à démarrer, que je me suis surpris, regardant si le lecteur dvd était bien allumé. On voit bien ou ils veulent en venir, mais comme seuls, ils n'y arrivent pas, on assiste impuissant à ce condensé d'ennui. Sans oublier le charisme des acteurs qui se résume très simplement en une absence total de charisme. On n'a même l'impression par moment qu'ils ne sont pas dans le bon film .. enfin bref.. J'avais lu Frankheimer et cela avait suffit pour me séduire..J'oubliais.. On ne peut parler correctement de ce film sans évoquer la bande son, Ennio Morricone n'a qu'à bien ce tenir ! Un silence totale fallait oser ! ..Et quand on pense que l'on n'a tout dit on se remémore cette dame sxy à souhait négociant seul avec les extrémistes les caisses d'explosifs.. sa devait être un clin d'oeil à Super Women ..
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4,0
Publiée le 14 novembre 2007
John Frankenheimer rèalise un dimanche noir plein de suspense sur le problème du terrorisme!Pas de temps morts et une camèra jamais en repos avec des sèquences assez impressionnantes! (le hangar d'avions criblès de balles,le dirigeable sabordè dans le final...) Excellente composition de Robert Shaw et Bruce Dern pour un film palpitant,à la mise en scène nerveuse...
Tiré d’un best seller du genre thriller politique, le film de John Frankheimer aurait pu tomber dans le piège habituel de la reconstitution documentaire un peu ennuyeuse. Le film, bien que très long et souffrant parfois de longueurs inutiles, est parfois à la hauteur de son ambition, celle de générer un suspens politique proche du film catastrophe. Quelque part, Black Sunday est au carrefour de deux genres : le film catastrophe typique des années 70 et le film à reconstitution politico-documentaire même si cette histoire est fictive (avec cependant des références à Septembre Noir puisqu’il se situe dans le contexte du conflit israélo-palestinien). Le meilleur moment se situe lors des scènes dans le stade de Miami où se joue la finale de l’Orange Bowl, des instants assez prenants grâce à la maîtrise totale des scènes de panique chez la foule des spectateurs, faisant oublier les quelques lourdeurs narratives d’une grande partie du film. Robert Shaw est comme souvent génial, un personnage qui aurait pu être outrancié mais l’acteur parvient à donner à son personnage une certaine nuance, voire des doutes. Marthe Keller en terroriste est par contre peu crédible, de même que Bruce Dern, falot. Un film mésestimé (à cause d'un a priori politique) et somme toute intéressant. Par contre, on ignore quels furent les objectifs du réalisateur, faire un pur film d’action ou exposer des idées politiques peut être ambigües ?