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AMCHI
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2,5
Publiée le 3 juillet 2019
Trahison à Stockholm est sympa à mater mais c'est franchement sans plus, on pourrait penser à du James Bond mais on dirait un épisode du Saint (série avec Roger Moore) durant trop long à regarder. Ca commence à Stockholm, puis Zurich et ça finit à Londres, on suit un pilote de course (Ken Clark que l'on a pu voir dans plusieurs films de ce genre) mêlé à une histoire d'espionnage car c'est un dragueur et en voulant séduire la mignonne Beba Loncar il plonge dans une magouille très dangereuse pour l'équilibre de notre monde...enfin celui des années 60. C'est plutôt sympa à regarder et le réalisateur n'est pas tombé dans le nanar, malgré tout c'est limite surtout la dernière demi-heure qui amuse moins, sinon il y a parfois une pointe d'humour par-ci par-là. Cela a pris un coup de vieux mais ce type de cinéma à un certain charme même si je préfère Le Secret du rapport Quiller ou Mes funérailles à Berlin qui sont assez similaires mais plus aboutis.
Trahison à Stockholm est réalisé par Sergio Grieco spécialiste entre autre de films d'espionnages de cette époque. Pour l'occasion, il retrouve son acteur fétiche Ken Clark qui tenait le rôle de l'agent 077 dans d'autres réalisations. Dans ce film il joue le rôle d'un pilote automobile américain qui se trouve malgré lui pris dans une histoire d'espionnage qui le dépasse. Nous sommes en pleine guerre froide, les deux blocs s'affrontent mais à la fin l'ennemi n'est pas celui que l'on croit. Ken Clark toujours aussi à l'aise dans son personnage de macho viril, bien accompagné par Beba Loncar vue dans Le Corniaud et le routinier Jess Hahn. Le film est plutôt réussi et de qualité supérieure aux autres productions de Sergio Grieco, le scénario est plus abouti, les plans et les scènes d'action sont plus soignés. Peut-être que le réalisateur a eu un budget plus conséquent et ça se voit à l'écran. Ca reste un sympathique film de série B