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Caine78
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1,0
Publiée le 8 mars 2012
Alfred Hitchcock, cela me dit quelque chose... N'est-ce pas le génial réalisateur de « Psychose », « Sueurs froides » et autres « Rebecca » ? Ah si, c'est lui. Et bien j'aime autant vous dire que si vous êtes un fan du maître, le plus grand service que vous pourriez lui rendre est d'éviter cet insoutenable « Junon et le paon » que lui-même avait renié. Rarement j'ai eu l'occasion de m'ennuyer autant devant un film, d'autant que le sujet était pourtant intéressant. Oui mais voilà : il n'y a absolument aucun rythme, le jeu théâtral au possible des acteurs alourdit systématiquement le propos et le misérabilisme à outrance devient rapidement aussi lassant que pénible. Mais le pire, c'est la mise en scène (oui oui, nous parlons bien d'une œuvre d'Hitchcock) : incroyablement plate, celle-ci rend le spectacle encore plus insignifiant, les rares tentatives d'humour s'avérant plutôt médiocres. Seule une fin évitant la facilité permet de donner un semblant d'intérêt au résultat, ce qui n'est toutefois pas beaucoup lorsque l'on compare aux nombreuses fois où j'ai regardé ma montre tant le temps me paraissait interminable... Sir Alfred n'a pas beaucoup de boulets dans sa filmographie : « Junon et le paon » en fait assurément partie.
Du théâtre filmé, juste du théâtre filmé, il n'y a aucune trace du grand innovateur cinématographique qu'était Alfred Hitchcock. L'ensemble ne se fait pas attendre très longtemps avant de devenir très ennuyeux et le jeu théâtral de la distribution n'arrange absolument rien à l'affaire. Pourtant la pièce de Sean O'Casey de laquelle le film est adapté a l'air loin d'être inintéressante seulement elle ne doit pas du tout se prêter au cinéma. Malgré quelques timides tentatives d'aérer l'ensemble notamment en incorporant quelques scènes extérieurs, Alfred Hitchcock réalise ce qui est sans conteste un de ses moins bons films, certainement même le plus mauvais de sa période anglaise. Le réalisateur n'aimait pas cette oeuvre et il est impossible de lui donner tort.
En 1930 Alfred Hitchcock signe un film particulièrement brillant et pertinemment sonore. Ce sont alors les débuts du cinéma parlant, nouvelle technique qui - à l'instar de la 3D aujourd'hui - n'engendre pas systématiquement de grandes réussites... Tel est le cas de ce Junon et le Paon, remarquable tragi-comédie héritière de l'art théâtral tournée en grande partie en intérieurs. Hitchcock y utilise le son non seulement comme une coquetterie ( l'incontournable scène du gramophone à laquelle le film doit beaucoup sa popularité ) mais surtout comme un instrument redoutablement efficace pour raconter une histoire. On est encore aujourd'hui frappé par l'incroyable modernité de Junon et le Paon, modernité devenue évidente au gré de longues séquences dialoguées tournées en un minimum de plans, au détour d'une intrigue pleinement ancrée dans son époque ( le conflit opposant l'Irlande à l'Angleterre ) en même temps qu'elle s'attarde sur une dimension plus universelle : la condition humaine. Les personnages du métrage, aisément identifiables bien qu'assez nombreux, sont parfaitement introduits par Hitchcock, principalement grâce aux dialogues. Chez le futur auteur de Fenêtre sur Cour la parole n'est jamais affaire de verbiage : elle sert énormément la psychologie des protagonistes, à installer une situation, constamment consciente de son potentiel humoristique. Alors qu'il débarque dans l'ère du parlant Hitchcock se paie le luxe d'une critique aigre-douce de la classe des nouveaux riches, dépoussiérant la pièce originale pour en faire un grand film de cinéma. Junon et le Paon est une oeuvre compacte et radicale : un film majeur.
Junon et le paon : Même les vieux films et les moins connus de notre cher maitre de suspense sont bien, voir excellent, j’en ai fait les frais avec « Agents Secret ». Mais alors celui-ci, il y a rien qui va et ça m’étonne car même si quelque points sont mauvais, je m’attendais pas a ce que la réalisation soit aussi décalé car le montage est certes bon mais les plans de caméra sont juste horribles et mal coupé, on voit des fois a peins la tête des acteurs et ça plusieurs fois donc ce n’est pas une erreur et pourtant, je n’avais pas zoom, j’ai vérifié plusieurs fois, quel dommage car il a habitué a bien mieux et plus créatif alors que la, il film est puis c’est tout. Et je crois que ce genre d’exercice n’est pas bénéfique à Alfred Hitchcock car il a tenté plusieurs fois c’est film qui fond très théâtres car c’est qu’un lieu, des personnages qui se parle, qui se parle encore et encore. Et il a du mal est à trouver un rythme et a rentre intéressant tout ça. Il a essayé plus tard avec la corde raide, c’était déjà mieux mais coté rythme, c’est pareil. Car la, on s’ennuie du début jusqu'à la fin, c’est long et interminable et il y a rien pour nous retenir car les dialogues sont pas terribles, on dirait qu’il se passe pas grand-chose, aucune émotion ni suspense et pour accédé a la critique, j’ai du regarder jusqu'à la fin mais bon. Il y a juste deux, trois scènes qui sont sympa, quand il chante… Et vers la fin, ça devint plus dramatique et intéressant mais sinon… Dommage, car l’époque et le scénario était intéressant : une famille qui subit la guerre et qui va avoir un héritage mais ça va les divisé plutôt qu’autre chose et on sent rend bien compte mais ce n’est pas rythmé tout ça. Sinon, les acteurs sont plutôt convaincants et rend les personnages intéressant, heureusement. Donc voila, un des pires que j’ai vu de notre Alfred Hitchcock car pour la plus part, je l’ai aimée bien et c’est la première fois que je suis déçu devant un de ces œuvres.
Une adaptation d'une pièce de théatre et cela ce remarque, la première partie bénéficie d'un traitement humoristique décapant avec des personnages hauts en couleur puis bascule dans le drame le plus noir. Aussi même si le réalisateur nous donne quelques signes avant coureur avec les réactions du fils, la logique du film n'apparait pas nettement. Il est possible que Hichcock se soit largement écarté de texte d'origine.
Un Hitchcock faiblard. Les acteurs en roue libre s'exprimant dans un surjeu insupportable ne nous font jamais croire à cette histoire de famille arnaquée et ruinée dans laquelle il ne se passe pas grand-chose.
C'est théâtral à l'excès, bavard, lent et lourd, ce qui fait déjà beaucoup, mais en plus il faut que le film sombre dans le mélo le plus noir : victime d'un héritage bidon, la famille doit rendre tout ce qu'elle a acheté, la fille de la famille est mise enceinte par le notaire en fuite et le fils de la famille se révèle être une balance qui est emmené à la fin par deux hommes pour être abattu… Plus mélo tu meurs ! De plus le scénario n'est pas clair et n'explique pas pourquoi le notaire à fait ce coup tordu (juste pour pouvoir coucher avec la fille ?) Enfin, bref, c'est mauvais.
Deuxième film parlant d'Hitchcock, beaucoup trop bavard alors que pour Chantage, son précèdent film, il était parvenu à éviter cet ecueil. La faute à un scénario très dialogué qui adapte une pièce de théatre assez connue. On a du mal à reconnaitre la patte du maître dont le style privilégie plutôt l'image.
Le film est dure car en débutant comme une comédie éthylique le choc est d'autant plus rude quand l'histoire va façonner la ruine de la famille, et quand on parle de ruine, on ne parle pas forcément de finance, mais on parle de honte, de déshonneur, de morale... Afin d'éviter l'écueil du "théâtre filmé" le réalisateur use de plan-séquence et cherche de amples mouvements de caméras mais pas toujours à bon escient. Par exemple le joli mouvement de caméra lors de la scène où on parle de fantôme, le travelling qui arrive jusqu'au fils est beau mais dans le même temps divulgue d'emblée le coupable. Hitchcock signe un film qui peut se lire à divers niveau, en filigrane la lutte irlandaise, mais surtout le parallèle avec le krach de 1929 est assez évidente. Plusieurs passages demeurent drôles (essentiellement dans la première partie donc) le pathos prenant le dessus à la fin du film. Site : Selenie
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1,0
Publiée le 16 avril 2016
Adaptè d'une pièce de Sean O'Casey qui se dèroule à Dublin pendant la rèvolution irlandaise, "Juno and the Paycock" peut être considèrè comme l'un des plus mauvais film d'Alfred Hitchcock! Ce film a ètè tournè en 1930, au dèbut du parlant, ainsi que "Murder" (bien meilleur sur le papier), tirè d'une pièce de Clemence Dane et Helen Simpson. Ici Hitch' semble peu à l'aise et son film devient rapidement bavard et ennuyeux! Côtè distribution, on peut y voir Barry Fitzgerald faire sa vèritable entrèe au cinèma en Grande-Bretagne où il interprète un orateur souvent ivre! Tout comme Edward Chapman dans le rôle du Capitaine Boyle. « Rappelez-le vous ! Unis par la pensèe et dans le combat ! » C'est avec des opinions contraires et des tactiques diffèrentes que le peuple irlandais a toujours ètè vaincu! Hithcock reforme les rangs officiellement parlant non pas pour tel ou tel parti mais pour une Irlande organisèe et conscience d'elle-même! Et Alfred fait chou blanc à l'arrivèe avec un gramophone qui prend autant de place que les protagonistes de son film! spoiler: Sauvons malgrè tout la scène finale avec l'èmouvante Sara Allgood qui pleure la mort de son fils! Dispensable...sauf si vous souhaitez voir dans son intégralitè l'oeuvre unique du maître du suspense...
“Junon et le Paon” est l’histoire d’une famille qui vit sans le sou. Junon, la mère de famille doit s’occuper de tout dans la maison et la fainéantise du mari n’améliore pas la situation. Un jour, la famille apprend qu’elle vient de faire un héritage. Ils se mettent alors à acheter pleins de meubles et habits. En réalité, l’héritage en question n’existe pas et des créanciers reviennent chercher les meubles. Comme si le malheur ne s’était pas assez abattu sur les Boyle, la fille est enceinte et le fils est un traître. Adapté d’une pièce de théâtre, “Junon et le Paon” se déroule principalement dans la même pièce. Hitchcock parvient à faire vivre une histoire et générer l’humour et la tragédie dans un tout-petit espace. On pourrait cependant regretter une caricature des personnages qui semblent être restés dans l’expressionnisme du cinéma muet. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Hormis pour les complétistes et les obsessionnels, les premiers films d’Alfred Hitchcock ne servent que pour les différentes innovations technique que l’Anglais parvient à créer dans chacun de ses films.
Junon et le Paon fait partie des films qui n’ont absolument aucun intérêt si ce n’est pour les cinéphiles compulsifs car ce n’est clairement pas un bon film. C’est dommage car cette histoire de famille irlandaise détruite par l’IRA et la Guerre Civile aurait dû être très intéressante et tragique. Ici, Junon et le Paon est un film aussi insignifiant qu’inintéressant. Alfred Hitchcock nous offre ici du pur théâtre filmé, aussi bien dans les pauvres décors que dans les dialogues empesés et le surjeu constant des acteurs. Incapable d’y insuffler le moindre rythme ou la moindre direction d’acteur (hormis Sara Allgood qui sauve clairement les meubles ici), le film d’Alfred Hitchcock est d’un ennui mortel qui ferait presque regretter la période muette du réalisateur, tant celui-ci parvenait tout le temps à rattraper la faiblesse scénaristique de ses films par une technique irréprochable.
C’est d’autant plus agaçant qu’Hitchcock nous avait déjà habitués à vraiment mieux, même si peu de ses premiers films sont réellement indispensables. Celui-ci est vraiment dispensable.
En regardant le film, on est loin de se douter de la finalité du dernier. On suit le chef de famille M. Boyle, qui a tendance à avoir un grand poil dans la main, ce qui ne l'empêche pas de porter sur la bouteille. Il est accompagné de son comparse M. Joxer. Puis on entre dans le quotidien de la famille Boyle. On entend certes les ravages de la guerre et on comprend très vite le lourd secret porté par le fils Johnny. Le scénario est bien ficelé, malgré tout j'ai trouvé le temps long. Le film se passe essentiellement dans l'appartement de la famille Boyle, ce qui devient vite lassant, les chamailleries des personnages se ressemble et on se doute très vite que cette histoire d'héritage va très vite tourné au vinaigre. Cela dit s'est bien tourné, et je remercie la version "remastérisé" de garder finalement les défauts de l'époque : tâche sur la pellicule, bruit du tournage, qualité de l'image... S'est fort appréciable et nous replonge presque dans un cinéma d'antan. J'ai passé un bon moment, mais ce n'est pas l’œuvre que je retiendrai le plus du maître.
Sortie en 1930, "Junon et le paon", adaptation de la pièce de l'auteur irlandais Seán O'Casey et dixième film de Alfred Hitchcock (ainsi que son deuxième parlant) nous fait suivre les péripéties d'un couple durant le conflit qui opposa l'Irlande à l’Angleterre et qui tente de survivre dans la misère, mais leur vie va changer lorsqu'on leur parle d'un héritage qu'ils doivent toucher...
Alfred Hitchcock... Surement mon réalisateur préféré avec Billy Wilder qui m'a offert des expériences marquantes et inoubliable avec "Rebecca", "Vertigo" ou encore "Fenêtre sur cours" mais il fallait bien que ca arrive. C'est tout juste le cinquantième film que je vois du maitre et à ce jour le pire, place jusque là détenu par "L'étau"... et pourtant j'étais prévenu vis à vis de "Junon et le Paon". Mais malheureusement, il n'y a quasiment rien à sauver, peut être la fin, qui est bien amené et bien foutu et encore... On ne reconnait à aucun moment Hitchcock à travers cette réalisation très plate, ennuyante et lente. Une œuvre théâtrale doit être remanié mais là il a bien trop de dialogues qui sont peu intéréssant, et le surjeu des acteurs est par moment énervant. On ressent pas mal de lourdeurs... enfin, il y a vraiment très peu de choses à sauver. Et pourtant, l'histoire semblait vraiment intéréssante, ce n'est pas comme si le matériel de base était mauvais. Mais bon, sur plus de 50 films il fallait bien que ca arrive, c'est même humain finalement !
Pour l'anecdote, Hitchcock lui même n'aimait pas l'oeuvre comme en témoigne ces quelques extraits d'interview fait avec Truffaut :
"Je dois dire que je n'avais aucune envie de tourner ce film car, j'avais beau lire et relire la pièce, je n'y trouvais aucune possibilité de la raconter sous l'angle cinématographique. Pourtant la pièce est excellente et j'aime beaucoup, l'histoire, le ton, les personnages et ce mélange d'humour et de tragédie " [...] "Le film a obtenu de très bonnes critiques mais je vous assure que j'avais réellement honte parce que tout cela n'avait aucun rapport avec el cinéma. les critiques louaient ce film et j'avais l'impression que j'étais malhonnête que je volais quelque chose"
D'ailleurs Truffaut n'aimait pas le film non plus.
Bref, un Hitchcock a oublié, on ne le reconnait pas, que ce soit dans sa mise en scène très plate, la mauvaise direction d'acteurs et surtout un récit qu'il ne sublime pas et qui manque de rythmes... A voir si on est vraiment passionné par Hitchcock et désireux de regarder tous ses films.