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    Frances Ha
    Note moyenne
    3,8
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    273 critiques spectateurs

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    EvidenceFly
    EvidenceFly

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    C'est un des plus beaux films de l'année. Tendre, intelligent, drôle, triste, dur, bien joué...A la fois novateur sur la forme, et séduisant sur le fond. Toutes les qualités possibles!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Génial ! On retrouve la fantaisie du Woody Allen de "Annie Hall" et "Manhattan" ! Et Greta Gerwig est juste craquante. Courez le voir !
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    ...cela commence assez mal. Noir et blanc, New York, du bavardage incessant et insignifiant : du Woody Allen (à qui on pense quand même beaucoup, sans compter les références à Truffaut et à Carax) revue à une mauvaise sauce indé années 2000. Et puis, subrepticement, le charme commence à faire effet. Frances est un peu larguée et un brin loufoque, mais elle nous devient assez vite très sympathique et on s'attache à elle sans s'en apercevoir...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Franchement l'actrice est excellente mais si j'ai bien compris le personnage est comme son nom, inabouti. Oui, d'accord c'est une chronique sur ces ados prolongés qui peinent à passer à l'âge adulte; le thème est toujours intéressant mais l'auteur semble vouloir ne pas se prononcer: est-ce un mal dont on ne guérit pas? il faut alors assumer d'en souffrir toute sa vie, ou bien Francès se "réalise"-t'elle tout d'un coup à la fin? elle semble plutôt renoncer, accepter sa médiocrité. Rien n'est sûr dans ce dénouement flou et bâclé. Pour le spectateur c'est frustrant, pour l'être humain ce n'est pas rassurant. un témoignage léger sur un sujet angoissant donc. après analyse, j'aurais presque envie de relever ma note qui est celle du ressenti immédiat, l'insatisfaction, le manque d'adhésion à l'histoire. Des dialogues trop rapides aussi, trop américains, avec cet humour noir ou blasé qui déroute et finit par agacer, par nuire au reste en surface avec l'impression que dans ce monde il n'y a plus que ça. Bououh, ça fait peur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Un film brillant et drôle sur une héroïne atypique qui a du mal à trouver sa place dans la vie alors qu'elle approche de la trentaine. Un petit bijou de cinéma indépendant.
    remoche
    remoche

    18 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Dans la lignée des meilleurs Woody Allen pourtant le film ne résume pas à cette unique comparaison. Noah Baumbach a bcp de chose à nous raconter, Greta Gerwig (avec qui il a co-écrit le film) les interprete à merveille. C'est touchant, sensible, juste et drôle. A voir, vite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Qui mieux que Greta Gerwig pour interpréter une New Yorkaise de 27 ans, un peu paumée mais patiente, entière, mal comprise et "undatable"? Qui mieux que Noah Baumbach pour la filmer de façon tendre, réelle, émouvante, dans une ville épatante et dans un délicat noir et blanc?
    "Drôle et touchant, magnifique!". L'affiche n'est pas mensongère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    "Frances Ha fait penser à tel ou tel réalisateur", bla bla bla. On constate d'emblée que la classe moyenne cherche à épater la concurrence par de simples pas de danse. Classe moyenne disais-je car le réalisateur ne montre pas une certaine richesse du quartier (comme Truffaut, si souvent cité en piètre comparaison) , non filmé en réalité. On reste confiné dans l'habitat obscur du début de la vie d'adulte. Et pourtant, du voyage à tire larigot, il y en a (désespérance de la jeunesse ?). Paris ne pardonne pas (un appel devant la Tour Eiffel comme point de repère), Tokyo non plus. Ces villes gigantesques déshydratent les pensées jouissives des "couples". En réalité, Baumbach s'amuse avec cette génération. Il appuie fortement sur la dinguerie post-adolescence (malgré que les personnages soient au delà de la vingt-cinquième année de leur existence !). Et le personnage principal, Frances, dégageait la poisse du célibat. Remarquez qu'à la fin, c'est elle qui s'en sort le mieux. Tout autour de cette dernière, des new-yorkais (dans le même pétrin), perpétuellement dans le soucient. La nouvelle vague plaît par une approche plus réelle d'un contexte difficile (le droit d'avoir travail, un logement, à une vie de famille). Choses banales mais refoulées du regard, de notre regard. Le réalisateur se distingue par son côté humour décalé et environnement véridique. Film à petit budget, grands acteurs. Pas mal, pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Tout est tellement antipathique qu'on se demande qui peut sincèrement apprécier. Ce personnage de petite nana new-yorkaise restée grande ado mais qui doit s'assumer aurait de quoi séduire s'il n'était aussi faux que le noir et blanc vidéo dans lequel c'est filmé. Une des arnaques majeures de l'année. Crispant!!!
    Clingo
    Clingo

    62 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Let's Dance !!

    spoilers, ne surtout pas lire pour ne rien se gâcher

    Jamais la fin d'un film n'aura produit cette sensation, étrange, d'être partagé entre deux émotions, de ne pas savoir quoi choisir entre la joie et la tristesse qui s'offrent à nous. Peut-être ne faut-il simplement pas choisir, et se laisser submerger par la bouleversante vague qui emporte le spectateur alors que le dernier Noah Baumbach se termine. spoiler: Quand Frances trouve enfin son chez-soi
    et clôt ainsi une étape de son passage à l'âge adulte, on est content pour elle, parce que son inadaptation au monde s'est quelque peu réduite entre le moment où on l'a découverte et celui où on la quitte. Frances a grandi, mais subtilement grandi, par petites touches successives, sans que le film ne surligne les choses et sans que de grandes leçons sur la vie ne nous soient assénées. Il y a bien une quête initiatique dans Frances Ha, mais l'intelligence du film tient principalement dans sa capacité à ne pas créer d'emphase, à jouer sa partition sans y privilégier ça et là un quelconque exploit de mise en scène ou de scénario ( on peut opposer à cette idée la séquence reprise de Mauvais Sang, mais elle découle d'un choix de mise en scène intelligent plutôt que d'une volonté d'en mettre plein la vue ). Quand Great Ha Gerwig part pour Paris, c'est magique. Là encore les effets sont absents : aucun discours sur l'identité parisienne ( la Tour Eiffel y est vaguement décorative, tout comme l'Arc de Triomphe, Frances passe devant le Café de Flore sans y lire du Sartre et rencontrer un charmant français, " piège " que n'aurait pas évité Woody Allen par exemple ). L'escapade parisienne ne sert à rien, spoiler: aucune aventure amoureuse n'y naîtra
    , sinon à dessiner un peu plus les traits de la psychologie de son personnage principal. Le voyage en France est un coup de tête qui n'a aucune arrière-pensée complaisante. Paris a bien une valeur fantasmatique - comme souvent, mais c'est une ville qui le mérite -, seulement, cette veine n'est pas creusée et Frances n'est jamais sacrifiée sur l'autel de l'action. Effet purement baumbachien, pour qui le déroulement de l'intrigue a moins d'importance que la personnalité de ses personnages. Il s'agit d'un cinéma délicat, qui fait l'amour au lieu de baiser, qui dit les choses avec juste ce qu'il faut pour qu'on les comprenne, et le début du film par exemple, succession rapide de scènes entre les deux meilleures amies, dit tout de leur relation complice et fusionnelle et anéantit toute trace de surexplication. C'est une preuve par ailleurs qu'il est possible de faire des films bavards tout en sachant mettre en scène, de faire parler les personnages aussi bien que les images.

    Dans le même ordre d'idées, il faut voir la manière dont le film construit sa narration, classique dans les grandes lignes, mais dont l'intérêt réside dans un certain décalage jusqu'au-boutiste. Plusieurs scènes montrent ce décalage entre Frances et les autres - en premier lieu, avec Sophie, qui grandit sans elle - et se concluent par une chute qui ne ressemble pas à la conclusion " normale " d'une scène de cinéma. Quand Frances se bat pour jouer, Rachel ne le supporte pas parce qu'elle n'est plus une enfant, et si Frances s'arrête au bout de quelques réprimandes, elle ne semble pas pour autant saisir la portée de son acte et son côté étrange ne disparaît pas à la fin de la scène, mais contamine encore plus le film. Dans son entier, le dernier Noah Baumbach est parcouru par de petites bizarreries qui rebutent un peu avant de séduire, et le vecteur principal en est le personnage central, à l'opposé du Ben Stiller de Greenberg. Là où ce dernier était contrit et n'exprimait pas beaucoup de choses, Frances est au contraire plus expansive, légère, pétillante, surtout grâce à son actrice, sublime Greta Gerwig qui donne toute sa beauté au personnage qu'elle incarne. L'immédiat attachement du spectateur au personnage naît de sa loufoquerie, sa maladresse, son charme exquis de fille qui ne sait jamais où elle va et qui n'est pas trop à sa place où qu'elle soit. Les appartements où vit Frances se succèdent, et avec eux les chances de réussite professionnelle. Mais malgré les échecs répétés, Frances tient debout et garde son optimisme. Le film est traversé d'un bout à l'autre par un éclat ravageur, certes peu souligné, mais étonnamment puissant. Le côté Nouvelle Vague du Baumbach ne naît pas d'une éventuelle utilisation de la grammaire du septième art ( jump-cut et autres adresses au spectateur sont quasiment absents du film ), sinon d'une vitalité qui déborde de l'écran. Tout semble improvisé, pris sur le vif, joué comme bon semble aux acteurs. Les dialogues sont des dialogues de tous les jours, d'un naturel qui force l'admiration, et le quotidien est sublimé. L'impression que laisse le film est que ce que nous voyons appartient moins à un cadre cinématographique qu'à la vie. La tristesse évoquée plus haut, justement, naît de là. De cette sensation que Frances va continuer à vivre sa vie, mais sans nous, et que le précieux témoignage biographique qui nous a été offert pendant 1h25 s'arrête bel et bien. Et derrière la peine se cache la satisfaction, avec cette idée que Frances a suffisamment pris son indépendance pour ne plus avoir besoin de quiconque pour continuer son expérience. Parce que ça n'est pas que du cinéma et qu'au-delà du film, Frances danse encore et toujours.

    Dans ce film d'amitié et d'amour, dans cette quête initiatique qui n'est rien d'autre qu'une magnifique célébration de la vie et où le noir et blanc donne naissance à une oeuvre lumineuse, on ne sait pas toujours où l'on va ni comment on y va. Mais une fois arrivés, on se dit que le voyage en valait bien la peine et on est heureux d'être entré dans la danse avec Frances. Bouleversant, tendre, généreux, drôle, émouvant, intelligent, sensible, délicat et joyeux : le plus beau film au monde.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    je n'ai pas du tout adhérer à cette histoire , c'est super désagréable.
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Une comédie à la fois drôle et touchante d'une très grande justesse sur notre société. Des références à la Nouvelle Vague et Woody Allen période Manhattan et Annie Hall n'est pas très loin non plus avec ce New York filmé dans un superbe noir et blanc. Un film délicieux qui vous donnera la pêche! Un grand plaisir pour les oreilles avec une bande son rythmé par le Modern Love de David Bowie. Je vous le recommande chaudement. Comme indiquez sur l'affiche, cette Frances, vous allez adorer l'adorer!
    Max G
    Max G

    7 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Une jolie déconstruction du mythe éternel de la jeunesse à travers un pétillant personnage féminin. Frances, new-yorkaise éduquée qui approche la trentaine, va de désillusion en désillusion dans sa vie idéaliste et définitivement optimiste.
    On s'étonne au début de retrouver des scènes très "good-feeling-klapischien" mais où quelque chose semble clocher. Et on comprend vite.... On comprend vite que la Crise est passée par là. L'idéal de la jeunesse qui voyage de capitale en capitale, de colloc en colloc et au frais de la princesse, a vécu.
    Greta Gerwig (et Noah Baumbach) remplace progressivement et tout au long du film cet idéal par un autre plus intime (la meilleure amie), moins "facebook" (la scène du blog), moins friqué (la colloc), et ou le retour en arrière est impossible (la fac)
    Tous les clichés de la jeunesse de 2013 y passent donc et si au début on rie un peu jaune devant la déconstruction d'un mythe qui nous a tous fait rêver, on se prend doucement à goutter l'envie d'en découdre avec la vie.
    Comme Frances, on ne se laissera pas avoir si facilement !... Un très beau film.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2013
    Présenté à Berlin dans la section Panorama et à Totonto en compétition, Frances Ha arrive en France précédé d'une flatteuse réputation, matérialisée par exemple par les soutiens de Télérama et de France Inter.

    J'attendais donc beaucoup de ce film, d'autant plus que j'ai aimé le précédent film de Noah Baumbach : Greenberg. D'ailleurs, pour ceux qui ont vu ce film on pourrait dire que Frances est la version énergique et féminine d'une dépression dont Greenberg serait la face mélancolique et masculine.

    A 27 ans, Frances voudrait être une adulte mais... la suite ici :
    shimizu
    shimizu

    10 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Bonne comédie intelligente, très intello new-yorkaise. Aussi drôle et décalé qu'un bon Woody Allen, aussi gracieux que les meilleurs Truffaut, avec le sens du bricolage de Jean Eustache et une touche de Leos Carax. L'actrice principale, Greta Gerwig, porte le film à elle toute seule, avec brio. Elle a vraiment quelque chose. Et ce Baumbach est décidément une affaire à suivre, après Greenberg. Au début du film; on est un peu gêné par le noir et blanc à gros grains, et puis on s'habitue vite. Au contraire, ça ajoute au charme! New-York est filmée comme on l'a rarement vue.
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