Film dont l’égocentrisme, les dialogues faussement naturels et le maniérisme ambiant sont tout aussi insupportables que son héroïne principale, la fameuse Frances au patronyme amputé. Les bobos vont adorer.
Ce film en noir et blanc qui se passe à New-York ne peut vraiment pas être comparé à un film de Woody Allen. Un petit film sans saveur.
On sourit de temps en temps mais vraiment pas la comédie de l'été. On a l'impression de l'avoir déjà vu cent fois.
Si vous avez vu la bande annonce, vous avez vu pratiquement le film. Si au contraire vous avez vu la bande annonce et qu'elle vous plait , alors allez y vous aimerez peut-être !
Ce film, à mon avis, bénéficie d'un formidable atout mais malheureusement souffre aussi d'un gros défaut. Son atout, et quel atout!, c'est son actrice principale, Greta Gerwig. Elle irradie, elle transmet au film son énergie, son talent, sa grâce. Elle est indéniablement une très grande actrice. Comment se fait-il dans ce cas que ce film ne m'ait pas totalement emballé? A cause de son gros défaut, et ce gros défaut c'est un scénario sans vraie consistance, auquel il manque une structure, un récit, quelque chose qui captive. On a davantage affaire à une suite de saynètes qu'à un récit. C'est très dommage. Avec une actrice comme Greta Gerwig, que ne pourrait-on faire? J'espère que d'autres cinéastes sauront en tirer partie... "Frances Ha", malgré l'aura de son actrice, m'a laissé une impression de frustration, un peu comme si j'étais allé au musée en ayant l'intention d'admirer un chef d'oeuvre de la peinture et qu'en guise de chef d'oeuvre on ne m'en avait montré que l'esquisse!
Coup de ♥ pour ce film joyeux, vivant, drôle et mélancolique. Frances est une héroïne attachante et irrésistible que l'on voit tomber, se relever, se chercher et surtout danser, n'importe où, n'importe quand.
Une histoire sur l'amitié et la difficulté à trouver sa place Des dialogues et des situations irrésistibles (ex : le "séjour" à Paris, l'origine du nom Frances Ha) Un film home made très subtil auquel le noir et blanc apporte nostalgie et charme et le situe à une époque qu'on croirait déjà finie.
Une aimable comédie du cinéma américain indépendant, agréable mais somme toute mineure, synthèse de tous les clichés du jeune cinéma d'auteur depuis trente ans.
Frances est inadaptée aux structures sociales et va devoir faire son chemin. Le film est drôle de bout en bout, jamais lourd, et aborde, mine de rien, foule de sujets.
Acolyte de Wes Anderson ("Fantastic M. Fox") Noah Baumbach embarque la nouvelle muse du ciné indé US (après "Greenberg") Greta Gerwig dans une comédie douce-amère dont l'actrice s'est fait une spécialité ; attention tout de même, malgré son talent et toute l'empathie qu'elle dégage elle s'enferme de plus en plus dans le même rôle comme dans "Lola Versus" (2012) de Daryl Wein ou dans "Damsels in distress" (2010) de Whit Stillman... ici elle est Frances, 27 ans, prof de danse qui rêve de devenir chorégraphe dans une troupe. En attendant d'être titulaire elle traverse une période de doutes et de rencontres... Le film est parsemé de choses plus ou moins irritantes... D'abord Greta Gerwig est carrément pas crédible en chorégraphe (morphologiquement mais surtout techniquement), ensuite elle habite New-York (ville très chère) et n'arrête pas de déclarer qu'elle est pauvre mais peut payer un loyer exorbitant et d'effectuer un court séjour de l'autre côté de l'Atlantique (merci le coût des billets) ; bref une bobo qui n'arr^te pas de se plaindre... Ajouté à ça qu'elle est l'archétype de l'ado (28 ans !) immature qui se complait dans sa "liberté" (en témoigne par exemple le jeu de la bagarre),... Si dans la première partie le charme opère et qu'elle est une grande fille touchante par la suite on frôle souvent l'antipathie tant elle est agaçante. Elle erre d'appart en appart, de job en job, de rue en rue mais le récit tourne en rond avant une fin expédiée, la conclusion avec... Résultat 1h25 qui dure 1 heure de plus... Greta Gerwig est pétillante, le Noir et Blanc est digne d'un film indé des seventies et impose une atmosphère presque hors du temps, la BO est splendide (Bowie très présent). mais l'évolution du personnage est loin d'être progressive car le fil directeur reste extrêmement flou. Une déception malgré des qualités certaines.
Ce film présente New York avec délicatesse et tendresse. Le personnage est attachant et sensible enfin à contre-pied de l'image du héros américain. Un joli film qui montre un personnage féminin réussi et touchant.
Les rêves dans une société du marché, les valeurs humaines baffouées, l' abandon...tels sont les thèles traités dans ce film qui ne sombre pas dans le défaitisme ni dans le fatalisme ce qu'on trouve souvent dans les films français. Ici le protagoniste subit les coups durs de la vie, mais ses rêves sont intactes et sa volonté se forge au fur et à mesure des événements.Même si Frances se trouve écartée de ses objectifs elle n,e perd jamais son espoir et il met en évidence ses talents. En plus, elle n'est ni jalouse de sa comine Sophie ni rancunière. C'est la pureté de son caractère qui fait sa force. Les faits de la vie quotienne sont courts et font la synthèse de sa vision. On a pas les séquences longues et ennuyeuses de certains films qui n'ont par ailleurs aucun sens. Les plans sont eceptionnels avec une beauté rarement atteinte. Même on trouve de belles images de Paris qu'on ne trouve pas souvent dans les films français. Le noir et blanc fait une abstraction et permet au spectateur de s'introduire dans l'univers de son personnage.
Intelligent, drôle, décalé, vrai....On peut encore faire des bons films avec de faibles moyens !! Comme quoi les meilleurs films sont souvent ceux à petits budgets qui imposent, a default d'avoir des millions de dollars à investir, de se creuser un peu la tête pour accoucher de scénarios brillants doublés d'acteurs fabuleux !
Fan des "berkman se séparent", je suis d'autant plus déçu par ce film. Déjà je le trouve surcoté à un point... mais bon, on a l'habitude. Ce qui me gêne, c'est le côté fabriqué, genre mode d'emploi Indé avec tous les tics jusque dans le jeu de l'héroïne qui minaude "je suis ouf, originale et décalée" mais j'y crois pas une seconde. Rien n'est vraiment sincère je trouve. Grosse déception
"Kicking and Screaming", le premier film de Noah Baumbach, n'est jamais sorti dans les salles de cinéma françaises. Il date de 1995. Même punition pour les 2 suivants. Ce n'est qu'à partir de son 4ème film, "Les Berkman se séparent", sorti en 2005, que les distributeurs français s'intéressent à ce réalisateur new-yorkais. Depuis, une certaine critique française s'est emballée sur le cinéma de ce proche de Wes Anderson. Cette quasi hystérie est-elle vraiment justifiée, avec ses références à Woody Allen et à la Nouvelle Vague de Godard et de Truffaut ? La réponse est malheureusement négative et quand on sort d'un film en ayant l'impression d'avoir perdu son temps sur toute la ligne, on est partagé entre frustration et colère. Davantage encore quand on espérait se retrouver face à une œuvre qui, avec le recul, pourrait prétendre occuper une place importante dans le cinéma des années 10. Il est malheureusement (ou heureusement!) probable que ce film particulièrement creux, snob et prétentieux sera rapidement oublié.