AlloCiné
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Note moyenne
3,0
2005 notes
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Votre avis sur Captives ?
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ManoCornuta
Style feutré, glacial, avec une construction sinueuse, ce film d'Atom Egoyan dénote un peu avec son côté lancinant, cette manière de poser pierre à pierre et sans violence les étapes de son récit. Ce n'est pas pleinement prenant, même si l'on doit souligner tout l'apport d'un Ryan Reynolds, loin de ses fantaisies habituelles, ou d'une Rosario Dawson pour porter cette histoire d'enfant disparu. Un suspense subtil et assez intéressant à suivre.
C'est un bon thriller avec un sujet captivant.
Cependant, certains passages sont un peu brouillon.
Cependant, certains passages sont un peu brouillon.
Il y a une très bonne ambiance pendant la première partie du film, très pesante et mystérieuse. On est tendu et on s'attend au pire à chaque instants, un casting très intéressant avec Reynolds et Rosario Dawnson, on espère pour cette famille détruite comme tant d'autres. Et puis ça part en coui.... ça devient un mélo déjà vu avec une fin ultra bâclée et téléphonée. On est à 10 000 lieu d'un film comme "Prisoners" Bref film totalement Bisounours et c'est vraiment dommage, le flic joue particulièrement mal. On dirait que c'est plus le même réal à la moitié du film.
"Captives" est un film policier à l'intrigue plutôt basique. Même sans l'élément de surprise, elle aurait pu s'avérer efficace et riche en suspens. Pourtant, cette simple histoire de kidnapping se perd dans une multiplicité de lignes temporelles. En plus d'être inutiles, ces dernières ajoutent de la confusion à la narration. Du coup, on a un peu de mal à rentrer dans le film malgré des acteurs impliqués. Il faut souligner aussi le manque d'éclats de la réalisation ainsi qu'une ambiance qui peine à convaincre.
Un film vraiment moyen qui assure le strict minimum.
Un film vraiment moyen qui assure le strict minimum.
Commençant par le positif, les acteurs sont tous crédible, bien que parfois difficilement supportables (je pense notamment au flic ou à la mère). Cela est plus dû à leur rôle écrit de manière non nuancé. La réalisation, tout comme ses cadrages et ses musiques sont tout à fait classiques. Le scénario aussi n'est pas forcément des plus originaux, même si ce dernier est bien écrit. En revanche je trouve que la manière dont le film est monté, la manière dont le scénario est construit, rendent très difficile la lecture du film. Comme si l'on essayait de rendre difficile un film simple ou pire encore essayait d'effacer les moments de vide, qui sont bien présents. Bref, il rentre complètement dans cette série de film, non marquant mais pas mauvais pour autant.
Curieux film que ce « Captives » qui, d’un côté, fait le choix de la simplicité du drame au détriment du thriller et qui, de l’autre, joue la carte du puzzle narratif pour créer le mystère et le suspense. Il ressort de ce film lent et contemplatif une langueur qui empêche de se passionner pour une enquête d’une banalité finalement sidérante, mais aussi une absence totale d’empathie ou de dégoût pour les différents protagonistes. Quand on aborde la question de l’enlèvement de l’enfant, de l’absence voire du deuil, il est difficile de marier tout cela avec une esthétique tape-à-l’œil. Atmosphère neigeuse, tons blancs, dialogues minimalistes, compositions (musicales et photographiques) épurées, il est bien difficile de briser la glace et d’entrer dans cette histoire aux apparences labyrinthiques.
Comparé à « Prisoners » sortie à la même période, « Captives » est dominé dans tous les secteurs, que ce soit dans la tension, dans l’émotion, dans la richesse narrative. Quand le film ici s’achève, après une petite montée d’adrénaline (enfin, serait-on tenté de dire), on s’aperçoit combien l’histoire racontée était d’une confondante platitude, dépourvue de rebondissements et de ressorts. Pire, les personnages qui ont traversé le film nous sont restés totalement étrangers et on peine à savoir où certains en sont réellement. Des pistes ont été ouvertes sans jamais avoir été explorées et le spectateur est condamné à interpréter trop d’éléments.
Si on peut reconnaître à l’ensemble une certaine maîtrise, une esquisse intrigante de nombreux sujets, on reste quand même globalement au bord de la route. L’ultime partie du film est plus intéressante mais la première heure est d’un profond ennui. On préfèrera largement le Atom Egoyan des débuts, notamment celui d’« Exotica » qui, au-delà de son originalité formelle, avait une histoire plus riche à développer.
Comparé à « Prisoners » sortie à la même période, « Captives » est dominé dans tous les secteurs, que ce soit dans la tension, dans l’émotion, dans la richesse narrative. Quand le film ici s’achève, après une petite montée d’adrénaline (enfin, serait-on tenté de dire), on s’aperçoit combien l’histoire racontée était d’une confondante platitude, dépourvue de rebondissements et de ressorts. Pire, les personnages qui ont traversé le film nous sont restés totalement étrangers et on peine à savoir où certains en sont réellement. Des pistes ont été ouvertes sans jamais avoir été explorées et le spectateur est condamné à interpréter trop d’éléments.
Si on peut reconnaître à l’ensemble une certaine maîtrise, une esquisse intrigante de nombreux sujets, on reste quand même globalement au bord de la route. L’ultime partie du film est plus intéressante mais la première heure est d’un profond ennui. On préfèrera largement le Atom Egoyan des débuts, notamment celui d’« Exotica » qui, au-delà de son originalité formelle, avait une histoire plus riche à développer.
Egoyan est un cinéaste qui m'avait ébloui avec son magnifique "De beaux lendemains" et à chaque fois que je vois l'un de ses films, j'espère retrouver quelque chose d'aussi abouti, ce qui hélas n'a jamais été le cas. "Captives" n'échappe pas à ce sentiment de déception, même si ici ce n'est qu'une demi-déception, car sur le papier il y avait tout pour faire un excellent thriller. C'est un film en demi-teinte sur à peu près tous les plans : le scénario est plutôt bon mais ponctué quand même de pas mal de choses plutôt improbables, l'histoire est prenante mais son rythme et sa réalisation ne la rend pas trépidante, angoissante ni même stressante. Tout ceci fait de "Captives" un film pas mal mais qui manque de qualités pour en faire un thriller mémorable.
Film similaire à Prisonners, en moins bien, de mon point de vue.
L histoire traine en longueur.
Les acteurs sont bons.
La mise en scène et la réalisation sont bonnes.
Dommage que le scénario ne soit pas plus profond, on ignore au final qui sont les méchants...
L histoire traine en longueur.
Les acteurs sont bons.
La mise en scène et la réalisation sont bonnes.
Dommage que le scénario ne soit pas plus profond, on ignore au final qui sont les méchants...
J'étais tellement surpris de voir à quel point Captives était mal assemblé. Le laps de temps saute partout du présent au moment de l'enlèvement puis à quelques périodes intermédiaires. Au point que c'était assez déroutant pour le spectateur à regarder. Il n'y a rien qui vous indique vraiment dans quelle ligne du temps vous vous trouvez quand il saute. Lorsque l'enlèvement a eu lieu pour la première fois la police soupçonne immédiatement le père ce qui peut arriver en réalité mais au point que cela a été fait cela semblait vraiment exagéré. Il ne semblait même pas que la police l'ait traité comme un crime car il n'y avait aucune empreinte. La mère a instantanément détesté et blâmé le père pour cela. Comme si le simple fait de faire un saut dans un magasin pour obtenir une tarte pour le dessert était inconnu. Tous ces types d'accusations contre le père donnaient l'impression de sortir de nulle part comme si le public n'avait pas suffisamment d'informations. Puis tout à coup ils parlent à la fille enlevée via une webcam. Comment sont ils même arrivés à ce point. Coupure au moment où ils ont enfin obtenu des preuves sur les ravisseurs ils retracent un signal GPS du téléphone placé par le père sur la voiture puis passent à la scène suivante et les flics sont tout d'un coup à la maison et un coup de feu est tiré et c'est fini. Puis avec le flic toujours dans la camionnette que lui est-il arrivé. Nous ne le découvrons jamais. J'espère que cela ne veut pas dire qu'il y a une suite. Tant de choses ne s'additionnaient pas ou étaient déroutantes et déconnectées. J'avais l'impression que tout était mal édité. Plus de chance la prochaine fois peut-être. Cela a commencé prometteur mais a finalement échoué...
Caine78
Ça se confirme : je préfère le Atom Egoyan de ces dernières années. Juste avant un « Remember » que j'avais déjà beaucoup affectionné, celui-ci proposait « Captives », thriller retraçant le parcours douloureux d'une famille après l'enlèvement de leur fille et les huit années qui en découleront. Alors j'entends : sorti à quelques mois d'intervalle de « Prisoners », celui-ci peut souffrir de la comparaison. On a aussi parfois une légère tendance à se perdre dans ce récit déconstruit (même si c'est aussi l'un de ces intérêts), non sans certaines faiblesses ou aspects (le quasi-syndrome de Stockholm dont est « victime » la kidnappée, ce dénouement un peu trop ouvert laissant la voie à pas mal d'interprétations) pas assez développés. N'empêche, le réalisateur montre toujours un talent irréprochable pour filmer, aussi bien dans le choix de la photographie que la musique, présente sans être pesante. De plus, si on est parfois à la limite, comme évoqué ci-dessus, cette manière de raconter une histoire, jouant habilement de la temporalité, se promenant allègrement entre passé, présent, passant de l'un à l'autre presque sans transition, offrant à la fois des éléments éclairants tout en gardant un vrai suspense jusqu'au bout, amène une dynamique assez personnelle et originale, où chaque personnage a l'occasion de s'épanouir, le comportement des uns et des autres, leur évolution (ou leur absence d'évolution!) se montrant toujours crédible et intéressante à suivre. À ce titre, j'intègre totalement dans mon constat le pédophile, dont l'identité est connue dès les premières minutes, jamais diabolisé de façon outrancière : « juste » un monstre pervers évoluant de façon on ne peut plus habituelle parmi les autres, presque d'abord sympathique, interprété avec beaucoup de finesse par Kevin Durand. Dommage que le dénouement fasse un peu
spoiler:
dans la facilité, les salauds donnant presque les clés du camion pour se faire repérer puis arrêter, mais bon, il fallait bien trouver quelque chose d'à peu près crédible pour que cela se termine bien
... Avec, en prime, un discours assez anxiogène et très pertinent sur l'omniprésence des caméras et de leurs possibles dérives si elle venait à tomber dans des mains dangereuses : imparfait, donc, avec une émotion moins présente qu'elle n'aurait dû, mais un thriller singulier, aussi séduisant qu'intelligent, très injustement vilipendé lors de sa présentation à Cannes.
... Avec, en prime, un discours assez anxiogène et très pertinent sur l'omniprésence des caméras et de leurs possibles dérives si elle venait à tomber dans des mains dangereuses : imparfait, donc, avec une émotion moins présente qu'elle n'aurait dû, mais un thriller singulier, aussi séduisant qu'intelligent, très injustement vilipendé lors de sa présentation à Cannes.
Ryan Reynolds tient la route dans ce thriller mais j ai trouvé dommage que les scènes passées / présents ne soient pas plus transparentes, on s y perd. Le scénario est correct mais la filière du réseau n est pas bien creusé, dommage.
Bon le film aurait pu être un bon film. Mais la manière dont il est filmé est pour ma part très indigeste. Cette manière de filmer c'est vraiment mauvais cela rend le film incompréhensible. Certains acteurs ne sont pas au niveau d'autres si ce qui rend le film relativement très inégale sur sa qualité. La fin est désolante de nullité et pour ma part bâclé. Bref pour moi c'est un navet.
Film émouvant captivant et frustrant
Le début est assez long mais déroutant tout en conservant une légère part de mystère donc de ce côté la pour ma part assez bien réfléchi.
On rentre ensuite dans le vif du sujet, l’enquête: vivante pleine de rebondissement ( spoiler: pour ma part je n’aurait pas dévoilé dès le début l’identite Du ravisseur (beaucoup trop « au contact » des officiers de police) afin de justement conserver une grosse part de mystère tout au long du film afin que, nous spectateur, nous le déduisions par nous meme) Les indices se succèdent et plus le temps passe plus la tension s’accentue au sein du couple
le casting pour ce film est très bien choisi Ryan Reynolds dans son rôle de père impulsif fort et affaibli par le manque d’espoir de retrouver sa fille et Mireille Enos dans le rôle de la mère femme de chambre à fleur de peau. Film porteur d’un Message fort que vous ressentirez tout au long du visionnage
Comme un manque...
Le début est assez long mais déroutant tout en conservant une légère part de mystère donc de ce côté la pour ma part assez bien réfléchi.
On rentre ensuite dans le vif du sujet, l’enquête: vivante pleine de rebondissement ( spoiler: pour ma part je n’aurait pas dévoilé dès le début l’identite Du ravisseur (beaucoup trop « au contact » des officiers de police) afin de justement conserver une grosse part de mystère tout au long du film afin que, nous spectateur, nous le déduisions par nous meme) Les indices se succèdent et plus le temps passe plus la tension s’accentue au sein du couple
le casting pour ce film est très bien choisi Ryan Reynolds dans son rôle de père impulsif fort et affaibli par le manque d’espoir de retrouver sa fille et Mireille Enos dans le rôle de la mère femme de chambre à fleur de peau. Film porteur d’un Message fort que vous ressentirez tout au long du visionnage
Comme un manque...
Un film qui commençait plutôt bien mais malheureusement, trop de réponses reste en suspens, et j'en reste frustrée.
Le jeu d'acteur est correct, j'ai apprécié la prestation de Ryan Reynolds dans un thriller dramatique. Cela change de ses différents autres films. Et je fais également une petite mention à Kevin Durand pour le rôle de Mika car j'avais déjà vu cet acteur dans la très bonne série The Strain où il incarnait Vasiliy Fet. Ici, il nous fait un tout autre personnage et il le réussit très bien!
Le début de l'histoire est prenant et intriguant, j'ai vite été imprégnée de l'ambiance. Le suspens monte crescendo, tout comme les questions concernant cette disparition.
Atom Egoyan y ajoute une touche d'originalité dans son scénario, en dévoilant quelques détails qui rendent la disparition de Cassandra encore plus suspecte et mystérieuse.
Mais après toutes ces révélations haletantes, plus rien. La chute me semble bâclée, pas de réponse aux interrogations que nous posent le film, rien. Générique de fin.
Il est impensable de faire ce genre de clôture quand le développement est bien écrit dans l'ensemble. C'est la frustration assurée.
Captives a de bonnes idées qui méritaient d'être plus poussées. Dommage.
Le jeu d'acteur est correct, j'ai apprécié la prestation de Ryan Reynolds dans un thriller dramatique. Cela change de ses différents autres films. Et je fais également une petite mention à Kevin Durand pour le rôle de Mika car j'avais déjà vu cet acteur dans la très bonne série The Strain où il incarnait Vasiliy Fet. Ici, il nous fait un tout autre personnage et il le réussit très bien!
Le début de l'histoire est prenant et intriguant, j'ai vite été imprégnée de l'ambiance. Le suspens monte crescendo, tout comme les questions concernant cette disparition.
Atom Egoyan y ajoute une touche d'originalité dans son scénario, en dévoilant quelques détails qui rendent la disparition de Cassandra encore plus suspecte et mystérieuse.
Mais après toutes ces révélations haletantes, plus rien. La chute me semble bâclée, pas de réponse aux interrogations que nous posent le film, rien. Générique de fin.
Il est impensable de faire ce genre de clôture quand le développement est bien écrit dans l'ensemble. C'est la frustration assurée.
Captives a de bonnes idées qui méritaient d'être plus poussées. Dommage.
On passe la plupart du film à comparer avec le génial Prisoners, mais il n’a ni le scénario ni les acteurs ni l’ambiance donc au final film assez décevant. Le montage en flash back constant ne sert qu’à masquer un manque d’imagination du réalisateur.
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