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Septième Sens
84 abonnés
762 critiques
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3,5
Publiée le 2 avril 2015
C’est l’histoire de Jerry, un homme à la bonté sans limite. Doux, attachant, et beau garçon, il vit seul avec son chien et son chat. Faisant du bon travail dans une entreprise fabriquant des baignoires, il ne demande qu’à trouver l’amour, avec un grand A. Sauf que Jerry est schizophrène, parle à ses animaux de compagnie en ne situant pas la frontière entre le bien et le mal. Et ce qui l’attend n’est autre que l’horreur, avec un grand H.
On connait les récits sur les déséquilibrés mentaux, luttant contre leur propre démon intérieur et finissant par succomber à la tentation. Ici, même topo, sauf que Satrapi est derrière la caméra. Et ça change tout. Décalé, loufoque et assez jouissif, le récit nous emmène sur des voies périlleuses au cinéma, alternant des genres comme la comédie romantique et le thriller psychologique.
Petite réserve cependant dans ces variations de thèmes cinématographiques. En effet, les flash-back et les scènes dramatiques ayant pour but d’expliquer les traumatismes de Jerry n’ont pas de réelle utilité. Ces derniers, par leur didactisme, cassent le rythme de ce film néanmoins décapent et faisant la part belle aux animaux, véritables atouts humoristiques de The Voices.
Après le moyen Captives dans lequel Reynolds était pourtant très convaincant, celui-ci continue de montrer qu’il est un acteur à suivre à Hollywood. En rendant son personnage follement attachant, il accroche un public qui aurait pu avoir du mal avec son comportement psychopathe. Pourtant excessif et stéréotypé, ce protagoniste fonctionne grâce à la mécanique comique de l’interprète, et un regard enchanteur dont même un ange pourrait être jaloux.
Je l’aime bien cette Marjane Satrapi, vraiment… J’avais adoré son « Persepolis » et, depuis, j’apprécie tout particulièrement son état d’esprit décalé, son envie de tout décloisonner. Seulement voilà, malgré tout cette sympathie que j’ai pour elle, je dois bien reconnaitre, mis à part Persepolis (peut-être parce qu’il était davantage personnel), qu’au final son cinéma ne me parle pas trop. Un peu comme « Poulet au prunes », quand j’ai découvert le pitch de ce « Voices », je me suis dit qu’on avait là une belle démarche originale qui promettait un film qui ne l’était pas moins. Mais malheureusement, comme pour « Poulet aux prunes », j’ai vite déchanté une fois devant l’écran. Ce n’est pas que les choix formels de Marjane Satrapi soient mauvais, ce n’est pas non plus la démarche d’ensemble que je remets en cause. C’est juste que je trouve tout cela bien lisse au final... C’est sage, attendu, convenu : jamais le film ne propose quoi que ce soit d’original par rapport à ce qu’on pouvait s’en imaginer. Et c’est tout le paradoxe : « Voices » affiche clairement un décalage qui aurait pu – qui aurait dû – être gênant, mais qui ne l’ai jamais vraiment. Alors après, ça dépend peut-être des personnes : sûrement suis-je un esprit trop dérangé pour m’offusquer de ce qui me semble ici bien propret. Seulement voilà, je reste convaincu en voyant ce film qu’il manque clairement quelque-chose. Il manque de la niaque, il manque de l’épaisseur, il manque un VRAI côté malsain. Ainsi je me retrouve avec cette étrange sensation quand je repense à ce « Voices » : l’idée d’être face à un simple emballage, une simple étiquette, mais sans avoir le contenu ni la saveur. C’est trop sage, c’est trop clean, bref, c’est finalement bien décevant…
Ce film faisait vraiment parti de ceux que je voulais voir dans cette année 2015. Le projet avait l'air plutôt ambitieux dans l'envie de faire un truc qui sort de la normale, le casting avait l'air vraiment alléchant et le sujet avait l'air vraiment cool. Non c'était vraiment un film qui me bôtait. Peut-être un peu trop d'ailleurs parce que j'ai franchement été déçu du résultat. C'est pas que c'est un mauvais film car il y a de bonnes idée de mise en scène, de bonnes idées de scénario. Mais c'est juste que c'est hyper plat quoi. On arrive pas à s'accrocher au personnage de Ryan Reynolds notamment, y'a toujours une barrière entre le spectateur et le personnage qui fait qu'on a pas vraiment envie de le suivre. Alors on attend qu'il se passe quelque chose d'intéressant, mais il ne se passe pas grand chose. Ça manque de trash pour un sujet aussi prenant, ça manque d'action. En plus de ça, c'est traité avec beaucoup de platitude. J'ai l'impression que Marjane Satrapi a voulu faire quelque chose, mais qu'elle a été bridée dans ses intentions. Du coup, c'est dans la retenue et c'est frustrant pour le spectateur. Dommage, je suis persuadé qu'il y avait possibilité de faire un truc extra mais ça manque d'ambition.
film improbable et très intéressant quand il montre l'envers, la réalité . Prenant, glauque, mais ,drôle parfois. Un mélange improbable . On aurait fait se rencontrer Dexter qui, lui n'était pas fou avec les demoiselles de Rochefort ... Bravo pour l'audace .
Film complètement barré. Excellente vision de la schizophrénie en proposant d'incarner les "pensées" du héros par des animaux. R. Reynolds est plutôt convaincant dans son rôle. Par contre les rôles féminins sont très légers. Dommage. Pour moi, le vrai héros du film est le chat. Chacun de ses dialogues est un bijou d'humour noir qui fait tout le sel du film. Film à découvrir.
Très mauvaise blague sur le pire de ce qui peut arriver à un schizophrène (ou plutôt à son entourage...), soit beaucoup moins de 1%°° des vrais malades... mais forcément, il fallait le mettre dans un film... BRAVO ! Surtout que la mise en scène est méticuleuse, limite réaliste, et n'a rien de marrant. Mais bon la réalisatrice gagne un bon point en suggérant que ne pas prendre ses médicaments peut être catastrophique, merci pour la leçon de vie, vraiment : je ne m'en était pas rendu compte...
Complètement loufoque et à 2 doigts d'être parfait. Si j'ai apprécié Birdman mais sans plus, avec The Voices j'ai vu ma première vraie bonne surprise de l'année. A mi-chemin entre comédie romantique, thriller, polar, horreur/gore, drame et même comédie musicale si on veut, rien que ça ! Et le tour de force est d'avoir réussi à traiter chacun de ces genres avec finesse, chacun a sa place dans le film. Les personnages sont d'une richesse rare, Ryan Renolds est parfait dans le rôle du psychopathe qui s'imagine être gentil, on s'attache à lui avec sa tête d'innocent même si on sait pertinemment qu'il est gravement perturbé. Avec lui c'est tout le film qui alterne le côté schizophrène, avec une esthétique super propre (les bleu de travail rose) cachant une réalité bien glauque qui apparait de plus en plus. Aterton est une petite bombe, ce n'est pas possible de ne pas fondre en la voyant. Idem pour Anna Kendrick qui a un vrai rôle et qui me fait fondre là aussi. Je regrette juste le fait que l'on s'y perde un peu lorsque l'on essaye de déceler une cohérence à tout ça, on ne saisit pas le propos. Alors je pense qu'il n'y a pas de vrai propos dans ce film mais le fait de prendre une personnage principal serial killer c'est un parti pris, avec une idée derrière. Et cette idée n'est pas forcément claire: humanisation du personnage? explication de son comportement? Mais bon c'est un détail, ce film est une petite bombe !
J'ai adoré le film sauf la chute. mais bon c'était quand même bien drôle. on se sent dans la peau d'un malade qu'on en vient même à dire qu'en fait ... c'est pas de sa faute s'il est serval killer
Je n'aie pas trouver ce film drôle , bien au contraire très triste au final . Un excellent film qui sort de l'ordinaire , d'un genre nouveaux ou l'ont est captivé du début à la fin ( la fin un peu décevante ) .
Le côté humour décalé qui était omniprésent dans la bande annonce n'est malheureusement pas exploité. Du coup, l'histoire s'enlise un peu et le spectateur aussi. Dommage...
Jerry, jeune homme aimable et naïf, vit seul dans une petite ville des États-Unis avec son chat, Monsieur Chat et son chien, Bosco. Il rend régulièrement rendez-vous à sa psychologue et travaille dans une fabrique de baignoires. Lorsqu'il rencontre Fiona du service comptabilité, il en tombe aussitôt amoureux. Un des grands plaisirs du film réside dans son esthétique. Marjane Satrapri vient de la bande dessinée et ça se voit dans tous ses plans extrêmement travaillés, d'une composition soignée. Autre grand plaisir, la qualité des dialogues très drôles et l'incongruité des situations. Et enfin, la composition de Ryan Reynolds, excellent en grand naïf sanguinaire, bourreau et victime. Avec toutes ces qualités, la réalisatrice conte une histoire de schizophrénie sans choisir tout à fait le ton ou parti pris qu'elle veut lui donner. Ainsi, les scènes au présent très drôles sont traitées sur le ton de la satire, tandis que les flash-back de l'enfance sont présentés au premier degrés de façon assez terrifiante. La scène finale elle-même hésite entre drame et farce. C'est sans doute la raison pour laquelle, le film n'est, et c'est déjà pas si mal, qu'une sympathique curiosité cinématographique et non un film tout à fait réussi.
Un très bon Ryan Reynolds dans un très bon Marjane Satrapi, Wow quelle claque ! c'est drole touchant emouvant et flippant a la fois, on se demande si on doit aimer ou pas le protagoniste tellement il est touchant ! Un 4/5 pour moi !
Il faudra me présenter le scénariste qui à trouvé l'idée d'un débat entre un homme, un chien, un chat et spoiler: une tête coupée . Je proposerai ce film à touts ceux qui possède un chat, tant ce fameux chat m'a fait rire. Et Ryan Reynolds prouve qu'il peut jouer plusieurs registres, du gentil con au gros dérangé du bulbe. Cependant ce film ne sera pas apprécié par tous car bien que ce soit une comédie, le ton est parfois sombre et le sujet est macabre. Mais le tout est très bien réaliser et à titre personnel j'ai beaucoup rit de bon cœur devant certaines situations ou dialogues, jusqu'au générique qui lui aussi est bien barré.