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colombe P.
129 abonnés
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5,0
Publiée le 31 juillet 2016
Je ne connaissais pas ce monsieur et j'ai été ravie de voir ce film, ce qui m'a permis de le connaître, et de donc de connaître cette histoire. Quel cinéma de grande qualité ! C'est du bon travail et c'est passionnant.
C'est un film absolument remarquable, je ne vois pas d'autres mots... Tout est parfait : la réalisation, l'interprétation, le rendu de l'époque, bref tout est parfait. C'est un histoire émouvante et nous avons droit là à un vrai chef-d'oeuvre tout simplement !
Un récit très intense, sans aucun relâchement. Des faits entrés dans la mémoire collective mais quelque peu tronqués si on se fie à quelques sources autorisées y compris les mémoires de l'athlète Owens en personne. A la marge, ce film pose également la question de la ségrégation de la population noire dans l'Amérique de cette époque.
la vie et la carrière de ce grand champion que fût Jesse Owens. malgré tout le racisme qu'il dut endurer et l'éloignement d'avec sa famille pour devenir une légende dans ce sport qu'est l'athlétisme cet homme nous montre son courage, sa fierté , son intelligence pour ne pas répondre à l'ignominie. et son palmarès fabuleux est là pour lui donner raison. Jesse Owens vous êtes et serez toujours un grand homme.
Tous les roles sont joués sans emphase, dans le ton, depuis celui de Jessie Owens, jusqu'au tout jeune Goebel. Le film n'a aucune complaisance en mettant face à face mais aussi dans le même sac les États-Unis racistes et l'Allemagne nazie fasciste. L'exploit du premier sportif noir mis en avant pour représenter les États-Unis à l'extérieur du pays alors que la ségrégation détermine les règles de vie de tous les citoyens américains. Le petit clin d'œil : Jessie et son épouse renvoyés vers l'entrée de service pour assister à la réception organisée en .... son honneur (4 médailles d'or aux JO de 1936).
La bien trop connue histoire d'un homme de couleur et de ses difficultés...(sans les citer^^), et un casting relativement alléchant. Le film ne va pourtant pas seulement dérouler un biopic cousu de fil blanc avec ce que l'on voit généralement dans les biopics. Le scénario arrive à s'entremêler à tout ça et va donc bien au delà. Des thèmes pas familial certes, mais intéressant et peu mis en scène sur nos écrans. Mais là, le coup est tenté et cela marche et nous fait réfléchir tout en ne nous imposant pas des dictat. LA lutte contre l'égalité st donc bien mis en jeu l'émotion n'ait pas vraiment bien géré (je ne s'aurais pourquoi vous dire). Enfin en période électorale, cela pourra paraître 'too much", surtout avec l'année des JO... Il ne mets pas l'impasse sur le fait que le monde va mal et que pour le moment ce n'ait pas près de se terminer. Venant de Hopkins et pour un biopic alliant également un peu un coté dramatique est quand même intéressant à regarder même si avec ce sujet il y avait multitude de possibilités de scénariser le film (mais le coté sport avec l'histoire et le reste ; pourquoi pas.
Je ne suis généralement pas fan de biopic quand je connais l'histoire des personnes, par contre ici, même si évidement je savais qui était Jesse Owens, j'étais curieux de savoir comment il avait réussi à devenir ce champion que l'ont connait.
A vrai dire je ne m'attendais pas à grand chose en allant voir ce film. Mais la belle bande annonce pleine d'espoir malgré la situation de l'époque m'avait donné envie et j'avais aussi envie de voir Jason Sudeikis, un acteur que j'aime bien, jouer à contre emploi (il ne joue que des comédies).
Le scénario est évidement tiré de son histoire, plutôt bien adapté après avoir lu quelques articles sur lui. Très jeune, Jesse Owens aime courir, il est repéré par un ancien coach déchu qui le prends sous son aile. Avec son aide et beaucoup de travail il gagnera quatre médailles d'Or aux jeux olympiques de Berlin en 1936, juste avant la seconde guerre mondiale. A ce jour, seul le grand Carl Lewis a fait aussi bien (bon Usain Bolt a gagné plus de médailles mais n'a jamais sauté en longueur). Le rythme du film est très bon, on commence par ses premiers pas, ses entraînements à haut niveaux, les sélections Américaines ou il battra beaucoup de records du monde, et les JO Allemands. La fin sera très courte, juste ce qu'il faut pour expliquer rapidement ce qui c'est passé ensuite, en même temps c'est pas un film sur sa vie entière mais sur ses exploits sportifs.
Jesse Owens est incarné par le jeune Stephan James juste imprégné par ce rôle. Il est tout simplement fabuleux, une détermination à toute épreuve (il effectue les sélections Américaines blessé) et une joie de vivre. La famille pour lui est très important et le respect aussi, malgré les difficultés de l'époque. Et tout ça, Stephan le transmet durant toute la durée du film, une vraie révélation.
La suite de ma critique sur mon blog, suivez le lien :)
La couleur de la victoire est un hommage à Jesse Owens, premier sportif noir, qui défia Hitler de par ses performances dans l’entre-deux guerres. L’histoire de ce héro olympique est palpitante et pleine de richesse, mais le film est construit avant tout pour se voir sélectionné dans une course aux Oscars. En effet, la mise en scène très académique et les moments de chaudes larmes nous rappellent pour exemple, 12 years a slave. Ainsi, et pour ne froisser personne, le poids politique est bien léger dans cette fable pourtant ancrée dans un contexte historique sur le nazisme et le racisme. Les acteurs jouent avec convenance, mais aucun ne marque une poigne dans des prestations qui auraient pu être mémorables. Bref La couleur de la victoire se contente de suivre le chemin tout tracé d’un biopic intéressant seulement grâce à l’image que véhiculent le véritable sportif et son entourage et non les acteurs qui les imitent. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
prenant des le début . le racisme et ses odieux relents , la force de vaincre , le sport et la politique , tant de choses exploitées dans ce film exceptionnel d'une rare intelligence , on en a plein les yeux de la réalisation et des reconstitutions admirables . deux heures de bonheur à suivre le courage du champion , du héros et de son entourage , enfin du grand cinéma américain .
Quoi de mieux qu'une biopic centrée autour des Jeux Olympiques pour se mettre l'eau à la bouche avant le début des festivités à Rio la semaine prochaine ? L'histoire de "La couleur de la victoire" se déroule entre 1933 et 1936, soit lors des derniers J.O. qui se sont déroulés à Berlin avant la seconde guerre mondiale, et raconte le destin intense d'un jeune athlète noir américain de l'Ohio, Jesse Owens, qui se voit propulsé en première ligne pour défendre les couleurs de son pays dans la dictature d'Adolf Hitler. Issu d'une famille pauvre, il part faire ses études à l'université pour subvenir aux besoins de sa famille et de son enfant et se fait repérer par un entraîneur afin de disputer les prochains Jeux. La réalisation de Stephen Hopkins, dont les films se font rares ces dernières années, a l'atout de contextualiser historiquement et politiquement cette époque où le monde est en pleine mutation et où les J.O. ont bien failli se faire sans l'équipe américaine. Ceci permet ainsi de replacer l'exploit inouï de Jesse Owens dans son contexte, où les hommes de couleur et les juifs n'étaient pas autorisés à participer aux Jeux. C'est vrai que les clichés et autres déjà-vu se font la malle au début du film mais le savoir-faire des scénaristes américains réussit à nous embarquer rapidement. Sans sombrer dans le pathos, cette histoire vraie se veut vibrante et puissante. Elle fait du bien à voir par les temps qui courent et portent à réflexion: la solidarité sportive, l'ouverture d'esprit face à l'inégalité, les petites victoires qui créent une union nationale (on l'a ressenti récemment via l'Euro...), le fait d'être impuissant face à un monde en pleine transition (la confession de l'athlète allemand qui dit ne pas reconnaître son pays natal), les corruptions et manipulations politiques... De plus, le casting est de haute qualité ! Le jeune Stephan James est pleinement convaincant et risque d'avoir une belle carrière devant lui, tout comme son partenaire Jason Sudeikis qu'on connait surtout grâce à ses performances comiques mais qui se montre ici étonnant par sa sincérité. Donc courez-y ! A la base, je me suis dit "Oh non, un film sur le sport, je vais m'ennuyer...", eh bien absolument, c'est tout le contraire ! Et c'est même le meilleur film que j'ai vu récemment au milieu de toutes ces suites à blockbuster et remake en tout genre, donc bon...
"La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà... Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque ! Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en lumière entre l'attitude des Américains face aux Noirs de leur pays, alors qu'eux-mêmes sont révoltés et opposés farouchement à l'idéologie Nazi ! À ce niveau, et à travers le personnage ambigu de Avery Brundage (dont Jeremy Irons se tire très bien...) , ce film prend déjà tout son sens et permet donc un intérêt grandissant !!! Ensuite, le duo Jesse Owens/Larry Sneider est assez fascinant dans sa relation et certains moments sont d'une clairvoyance rare quant à leur complicité et aussi à leur différence, ce que l'athlète lui rappelle en tant que difficulté à vivre et ce que le coach ne peut aucunement ressentir et pour cause ! Édifiant cet instant ! Les deux acteurs Stephan James et Jason Sudeikis sont d'ailleurs d'une énergie et d'une persuasion sans bornes pour donner à cette histoire toute l'émotion nécessaire quant au contexte politique tendu de cette époque si particulière ! Et donc même si l'ensemble "souffre" d'un classicisme évident (mais est-ce un défaut véritable ou un aspect qui maintenant dérange par principe ?), d'une mise en scène un peu trop sentimentale, il n'en reste pas moins que pour une fois, les dialogues vifs et subtils, construits et intelligents, permettent au spectateur de saisir la portée des enjeux de chaque décision relative aux implications de la participation des américains aux JO de Berlin en 1936, avec en prime tous les "dessous" traités de manière plus qu'explicite... De grands instants, très symboliques sont aussi au programme comme l'entrée de Jesse dans un stade effrayant ou cette rencontre fraternelle avec ce grand athlète allemand, ce fameux rival redouté... Stephen Hopkins a réussi à mettre en équilibre parfait l'histoire de ce sportif noir aux quatre médailles d'or avec (et pendant) l'Histoire avec un H, celle des hommes de cette période troublée, entre la ségrégation raciale assumée d'une nation, et les débuts d'une extermination dévastatrice due à l'idéologie de la race aryenne de l'autre ! Instructif, intelligent, un biopic enfin utile et passionnant et dont on pardonnera sans peine les quelques défauts ! À voir sans hésiter... !
Malgré un Stephan James plutôt moyen dans son jeu (ses qualités athlétiques ne sont pas remises en question), ce Biopic est une énorme réussite. Le conflit de pré-guerre envers les différentes "races", l'oeuvre de la vie de la réalisatrice Leni Riefenstahl, une réalisation soignée, des acteurs bien choisis, nous vivons l'histoire de Jesse Owen et de son exploit, directement chez les futurs ennemi du monde. Un grand plaisir également de revoir Jason Sudeikis.
film réalisé avec beaucoup de soins particulièrement la photographie qui éclaire cette belle histoire. Acteurs criant de vérité et de sincérité. Médaille d'or pour ce film.
Le mixte ambition sportive de Owens contexte politique est parfaitement géré et impose un réel intérêt historique à deux niveaux de lectures, mais c'est aussi un vrai gruyère où la légende prend le pas sur les faits. Si on peut suivre l'adage fordien "quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende" comme acceptable du côté sportif on est déjà plus réfractaire lorsqu'il s'agit des agissements en coulisse. Un bon et beau film de par son sujet et quelques fulgurances mais le film est aussi bancal sur bien des points. A voir toutefois...
Tres classique dans la narration et l'ecriture , parfois un peu simpliste mais toujours interressant sur le plan historique. Pas desagreable a regarder.