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DarkAkuma02
57 abonnés
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4,5
Publiée le 6 août 2016
Ce biopic raconte l'histoire de Jesse Owens à partir de sa rencontre avec son entraîneur Larry Snyder en 1933 jusqu'à sa participation aux Jeux Olympiques de Berlin de 1936. J'ai trouvé ce film très bien construit. Au delà de l'enjeu des performances de Jesse Owens, le contexte politique de l'époque est soigneusement décrit. Ainsi, les questions posées sur la participation des Etats-Unis à ces Jeux Olympiques et ce que cela impliquait est particulièrement développé, tout comme sont détaillées les coulisses avec la position des allemands au cours de ces jeux. Certaines séquences témoignent également de beaux moments, notamment spoiler: l'attitude de l'athlète allemand Carl "Luz" Long à l'égard de Jesse Owens .
J'ai beaucoup apprécié ce film que j'ai trouvé très bien joué, les acteurs sont très bons. Je ne connaissais pas l'histoire de Jesse Owens et j'ai trouvé son histoire extraordinaire et émouvante. Très bon film.
Ce film est un chef d'oeuvre que je conseille vivement. J'en ai encore des frissons, les scènes sportives sont jouées à la perfection. On en apprend par ailleurs de belles sur le CIO, encore une fois... Ce ne pourrait être qu'un film de plus sur le nazisme, c'est en fait un film romanesque de grande qualité qui revient à la perfection sur la carrière de Jesse Owens.
Beaucoup trop patriotique à mon goût, on dirait qu'il n'y avait que les américains et les allemands à ces Jeux Olympiques. Les mauvais effets spéciaux n'aident pas à mieux apprécier ce film. Le côté positif est le message que fait passer le personnage de Jesse Owens quand il affirme ne se sentir libre que lorsqu'il court. On ressent beaucoup d'humilité, de courage et d'espoir à travers ce personnage. Voir ma critique ici :
J'ai vu un film... qui revient sur une page de l'histoire olympique et sur un champion exceptionnel qui a eu RDV avec incroyable avec l'Histoire en devenant le premier champion noir à remporter 4 médailles d'or en plein cœur de l'Allemagne Nazie qui voulait faire de ces jeux la vitrine de sa vision aryenne du monde... avec les Aryens d'un côté et les bon-à-riens de l'autre (les noirs, les juifs...). Le film est particulièrement réussi car on suit ce champion de ces racines dans une Amérique teintée de racisme vers l'Allemagne ravagée par le racisme érigé en système. C'est un parfait Biopic sur un personnage totalement attachant. Certains plans sont particulièrement spectaculaire, notamment lorsqu'il arrive dans le stade où l'attend une foule immense. Et Jesse Owens a humilié les grands dignitaires nazis... Un très beau film...
Très belle histoire retraçant le parcours sportif de la star US de l'athlétisme des années 30 : Jesse Owens. Cet athlète, pur génie de son époque, va devoir affronter tout d'abord une Amérique anti-noirs (même 80 ans plus tard, le sujet est toujours d'actualité malheureusement !) mais également l'Allemagne nazie pour les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. J'ai beaucoup apprécié ce biopic même si j'aurais aimé encore plus d'émotions afin de vibrer davantage. Les performances d'acteurs de Stephan James (le héros) et surtout de Jason Sudeikis (le coach) sont toutefois remarquables. Une bonne pioche !
bien mais déçu quand même car je m'attendais à mieux. bien qu'il y a une bonne histoire tiré d'un fait paru dans les années 1930 et d'un bon jeu d'acteurs, il manque de l'émotion et du suspense pour en faire un film mémorable.se voit quand même une fois.
Que les choses soient claires, La Couleur De La Victoire n’est pas un film de sports mais avant tout un nouveau film qui cherche à ouvrir les yeux du monde sur la cause noire. On en ressort avec la même consternation que devant La Couleur Des Sentiments ou Le Majordome que certains américains n’arriveront jamais à comprendre qu’il n’y a pas de race inférieure même en voyant les incroyables exploits de Jesse Owens. Cela est encore trop d’actualité quand on voit que même un président américain noir n’aura pas pu empêcher le racisme galopant. Totalement captivant et souvent émouvant, La Couleur De La Victoire pourra peut être servir à améliorer les choses. [lire la critique complète sur le site]
L'un des meilleurs films historiques, drame et biopics que j'ai vu et le meilleur sur le thème du sport. Le film allie ces 3 genres, le scénario est celui d'une légende mais sans anachronisme - ce qui est rare au cinéma pour ce genre de film et mérite d'être mentionné. L'actrice Carine Van Houten est excellente (même si elle rend Leni Riefenstahl un peu trop sympathique) ! Les autres acteurs sont bons.
Le jeu de mots du titre énonce bien explicitement le synopsis principal du film : Le combat d’un jeune afro-américain sportif participant aux Jeux Olympiques de Berlin sous la dictature allemande. Le cinéma a laissé beaucoup de séquelles craintives sur ce type de d’œuvres comme « Seul contre tous » avec Will Smith ou « Elvis & Nixon » dernièrement, décevants puisqu’ils étaient construit sur la longueur. Mais l’aspect sportif étant représenté par « Eddie The Eagle » ou « Invictus » entre autre, le film était attendu avec septicité et division. Dès les premières secondes du long-métrage, la bande originale et la présentation du personnage Jesse Owens rassure le spectateur sur le rythme du métrage. L’athlète découvre à ses dépends la défiance d’une Amérique raciste et la domination d’une dictature allemande. Certaines scènes peuvent paraître choquantes mais c’est cette vision outrancière est réalistement reconstituée. Le récit ne se limite pas qu’à l’exploit de l’athlète mais exploite aussi les protagonistes qui ont agit autour de l’événement dans un combat libéral au sein même de la dictature allemande. Leni Riefenstahl, brillamment interprétée par Carice Van Houten, est une camerwoman allemande dont sa prise de position vise à conserver la liberté d’expression court-circuitée par le gouvernement. Aussi, Jeremiah Mahoney, le président du Comité Olympique des Etats-Unis de 1936, s’est durement battu pour participer à l’événement et y faire concourir tous types de sportifs à l’encontre du racisme européen omniprésent. Des clins d’œils en hommage à des acteurs de l’ombre courageux et déterminés. Il est tout aussi intéressant de remarquant les précautions prises quant à l’interprétation d’Adolf Hitler, transparent. Un biopic majestueusement travaillé notamment dû à l’interprétation de scènes bien pensées sur la technique. A titre d’exemple, les plans caméras de la première course olympique nous intègre complètement à l’intérieur du personnage principal lors de sa découverte du stade, du stress contenu avant de performer et de la pression nazi. C’est pourquoi, « La Couleur de la Victoire » nous embarque dans un tourbillon de justice et de victoire qui met en avant tous les acteurs et les composantes de ce combat historique.
Bilan : En 2009, « Invictus » fracassait les salles. « La Couleur de la Victoire » s’aligne sur un nouveau fait historiquement sensible. Brillant.
« La couleur de la victoire » est un biopic agréable et prenant, qui retrace l’incroyable talent de Jesse Owens et sa participation historique aux jeux Olympiques de Berlin durant la propagande Aryenne. Le sujet est forcément passionnant, malheureusement, le film ne monte pas sur la plus haute marche du podium. Si l’académisme dans la façon de filmer et certains effets spéciaux un peu cheap peuvent gâcher le plaisir visuel, c’est surtout le manque de rigueur historique et des prises de positions pas toujours justes qui énervent. Passé ces défauts, le film est un écrin pour l’esprit sportif dans ce qu’il a de plus beau, comme ce moment très surprenant où Luz Long qui vient de perdre devant son public et son chancelier, félicite pourtant son adversaire chaleureusement. Le second point fort du film est la façon dont il parvient à dépeindre avec justesse le paradoxe Américain qui consiste à combattre le nazisme dont les idées sont totalement repoussantes mais de continuer la ségrégation qui, elle, semble naturelle ! Quand on pense que Jesse de retour victorieux aux USA, doit prendre une entrée de service pour se rendre dans le prestigieux hôtel où est tenue une cérémonie en son honneur ! Le chemin contre la ségrégation n’a pas été aussi rapide que le 100m de Jesse…
Une histoire certes trop grande pour être traitée en deux heures. Mais LA COULEUR DE LA VICTOIRE domine son sujet par une foi sans faille en son personnage principal tout en maîtrisant très bien son contexte historique.
encore un film inspiré d'une histoire vraie magnifiquement porté sur le grand écran. Les acteurs sont tous parfaits et l'histoire très touchante dans cette Allemagne d'Hitler qui monte en puissance , jusqu'à mélanger sport et couleur de peau. Un excellent moment de cinéma.
Film bien dans l'ensemble mais une honte pour l'histoire. Une propagande digne des plus grands dictateurs. Qui réalise des films comme ca subventionné par les états en transformant l'histoire, la vérité juste les faits. Vu la situation économique actuelle des états-unis je comprends qu'on ne cherche pas à faire des films sur des révoltes. Facile de dire ca sans argument. Alors voila les arguments : Hitler n'a pas snobé Jesse, c’est Roosevelt qui l’a snobé. Le Président ne lui a même pas envoyé un télégramme. Nous fait croire dans le film que Hitler ne le recoit pas parce qu'il est noir est faux. Pour améliorer le film, il aurait fallu parler de l'enfance d'un petit garcon noir aux états-unis dans ces états-unis la, comment a-t-il fait pour en arriver la. Il aurait fallu raconter la suite de sa vie après ses médailles, pourquoi un médaillé Olympiques doit faire des courses avec des chevaux pour vivre. Mais aussi montrer le racisme a cette époque la et comment les différents gouvernements en profiter pour se faire réelire comme Roosevelt. Le film aurait mérité d'être intelligent comme l'était Jesse avec ce type de phrase " Un court instant, j’étais l’une des personnes les plus populaires au monde, mais j’ai vite découvert à quel point le succès est creux et la facilité avec laquelle celui-ci peut être exploité, comme moi-même, par des individus intéressés par le gain".