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Teddy F.
1 abonné
79 critiques
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3,5
Publiée le 23 novembre 2019
Un film plein de bons sentiments sur la vie et l'œuvre du sprinter noir américain Jesse Owens. On aurait aimé un peu plus de profondeur. Mais le film traite honnêtement un sujet grave et se regarde quand même avec intérêt, avec de vrais moments d'émotion. Pas si mal.
Un biopic à l'américaine qui a pour mérite principal de donner la vedette à celui qui fut, peut-être, le plus grand athlète de l'histoire de l'athlétisme. Il a aussi pour mérite de montrer du doigt le racisme aux Etats-Unis.
Un grand événement d'avant guerre et des personnages historiques présentés autour de Jesse Owens, cet athlète noir qui a su renverser les espoirs allemands lors de leur grande parade olympique. La grandeur du projet n'y est pas, mais Stephen Hopkins rend hommage au sport en valorisant les disciplines. Jeremy Irons est intransigeant et ça lui va bien tandis que Stephan James porte parfaitement l'espoir et la tolérance.
un film exceptionnel qui retrace la vie de jesse owens, le "noir" qui a gané 4 medailles d'or au nez et à la barbe des nazis. Le film est un chef d'oeuvre
Ce film est sans originalité cinématographique : il est banalement classique sur tous les plans. Reste que les acteurs principaux sont plutôt bons et que le sujet de ce film ne peut pas laisser indifférent. Les scènes dans le stade olympique sont émouvantes ; et aussi la (honteuse) séquence finale ... Mon dieu, quelle époque ... !!! Et ces quatre médailles, quelle gifle à la bêtise humaine ... Perso, ce film est plus à regarder comme un docufiction historique.
Plongée au coeur des années 1930, en montrant les bons et les mauvais côtés de chaque camp. Non, les Allemands n'étaient pas tous nazis. Non, les Américains n'étaient pas tous pro noirs. Jessie Owens a mis tout le monde d'accord avec quatre médailles d'or aux JO de 1936. Le film fait revivre cette époque troublée, chaque camp ayant ses fanatiques et ses traîtres, arbitrés par les valeurs du sport. On y découvre une facette de Leni Riefenstahl moins soumise au pouvoir qu'on pouvait l'imaginer. Et aussi des magouilles collaborationnistes de responsables du comité olympique américain. Ou encore que Roosevelt ne reconnut jamais les victoires d'Owens, en dépit des évidences. Un film qui remet l'église au milieu du village !
Curieusement je regarde à la suite d'un autre, un excellent biopic méjugé par la critique presse et non par les spectateurs. Faut il croire que certaines critiques presse ne comprennent rien aux biopic ? possible voire certain. Ce biopic comme le précédent nous apprend beaucoup sur la biographie de la personne concernée et il n'y a que peu d'approximations sur les circonstances et les choix réellement faits, j'ai quelques connaissances de cette histoire. Le tout est fort bien réalisé, équilibré, on ne s'ennuie jamais. A la fin du film des précisions renseignent sur les suites de la vie réelle. J'apprécie aussi beaucoup que l'histoire s'arrête aux jeux olympiques de 1936 avec des informations complémentaires car la suite n'ajoute pas au fait que l'on ait là l'un des plus fameux athlète de tout les temps.
Un film assez simple et gentillet en général. Il n'en reste toutefois rempli d'émotion et touchant. Il a également le mérite de parler des dessous des JO de 1936.
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2,5
Publiée le 20 octobre 2018
1936! Les J.O de Berlin! Un coureur noir lègendaire [...] Ce portrait de Jesse Owens ne tient ses promesses qu'à moitiè! Une histoire vraie qui marqua les Etats-Unis et plus prècisèment l'histoire du sport! spoiler: Le film commence dans les annèes 30 où le jeune Owens est un Afro-amèricain issu d'un milieu populaire! il s'entraîne pour les J.O d'ètè 1936 qui se tiennent en Allemagne, plus prècisèment à Berlin en pleine montèe du règime nazi! De plus, Owens a ètè choisi par le comitè olympique amèricain parce qu'il reprèsentait les plus grandes chances de victoire pour son pays! La première partie nous fait suivre l'entraînement de ce jeune garçon aux Etats-Unis dans une èpoque où l'Afro-amèricain n'avait pas le droit de prendre sa douche avec les autres, n'avait pas accès au même vestiaire ou devait s'asseoir à l'arrière du bus! Bref, il subissait quotidiennement des actes racistes! La deuxième partie se dèroule durant les J.O de Berlin avec un athlète qui remporte à la surprise gènèrale 4 mèdailles d'or dans un climat politique très tendu! C'est pas aussi puissant que le concours à la perche lors des championnats d'Europe 2018 entre le suèdois Duplantis, le russe Morgunov et le français Lavillenie! Concours d'anthologie diffusè juste avant le film de Stephen Hopkins! Rèalisateur inègal à qui l'on doit "A Nightmare On Elm Street - Part 5 : The Dream Child", "Predator 2" ou encore "Blown Away". "Race" est ni plus ni moins qu'un biopic classique à la facture acadèmique avec pleins de choses intèressantes! L'histoire mèrite en tout cas d'être tirè de l'oubli! La reconstitution est excellente et vole au secours d'une distribution et d'une mise en scène moyennes! Et puis le titre original est tellement mieux que le titre français en jouant sur deux mots essentiels : la course et la race...
C'est un bon film pas exceptionnel mais le carde historique est bien retransmis certaine scène font peur du au racisme et au nazisme j'ai tout de même apprécié malgré les scènes un peu cliché et le scolaire dont fait preuve le film
Ce film est tout à fait plaisant à regarder. Il nous emmène en voyage en 1936 à Berlin pour les jeux, pour nous raconter l'ascension fulgurante de Jesse Owens. Ce film dépeint aussi les aspects politiques de l'époque avec le nazisme en toile fond, mouvement qui voulait utiliser le sport et les jeux comme une vitrine de ses valeurs. On y voit aussi l'aspect, disons contradictoire des USA, qui d'un côté ont tout fait pour que les Juifs et Noirs ne soient pas bannis des jeux, tandis qu'eux-mêmes imposaient des règles sociales très strictes entre Blancs et Noirs. Un beau film en fait sur Jesse Owens.
Fiche biographique anecdotique teintée de quelques bons moments, La Couleur de la victoire ne parvient jamais à faire vibrer l’enthousiasme sportif : appesanti par une reconstitution historique insipide aux visuels franchement laids – les effets spéciaux sont horribles – et par une mise en scène plate, le film souffre de son absence de vision cinématographique. Pas d’âme, pas de souffle malgré la prestation correcte des acteurs : les dialogues endorment, les transitions frôlent la vulgarité ; on a l’impression que le film refuse tout grandiose apparent mais ne peut s’empêcher d’en diffuser un autre, latent, qui imbibe l’œuvre pour la rendre conforme aux canons américains. Ainsi les Allemands sont-ils caricaturés – affreux Goebbels, risible Hitler – et semblent déporter à tout bout de champ devant des Américains en délégation ; heureusement, Hopkins fait le choix judicieux de rétablir l’équilibre dans la balance raciale en concluant son métrage d’une manière audacieuse. La musique de Rachel Portman fait le boulot mais ne propose rien de marquant, accompagne les médailles du champion par ses cuivres un peu lourdingues. En somme, La Couleur de la victoire échoue à s’imposer comme un film sportif, se contente d’être un documentaire sur le sport doté de quelques moments prenants (spoiler: la scène d'entrée dans le stade allemand par exemple ) : jamais trépidant, didactique jusque dans ses dialogues, il ne parvient pas à illustrer la grandeur d’un homme qui défia le nazisme par son excellence et son humanité. Pas de sprint téméraire donc, juste une course de fond sans enjeux : Jesse Owens méritait mieux.
Le film est assez captivant puisqu'il permet non seulement d'observer le prodigieux parcours de l'athlète Jesse Owens mais aussi d'analyser la vive controverse qui entoure les Jeux olympiques de 1936 en Allemagne nazie. Si, d'un point de vue strictement sportif, le film se révèle absolument sublime et cumule les moments forts, il fait au contraire preuve d'une évidente faiblesse d'un point de vue politique en sombrant trop souvent dans la caricature. Pour exemple, les scènes où Avery Brundage menace fièrement Joseph Goebbels paraissent bien peu plausibles. Il en va de même concernant les plans effectués sur la tribune d'Adolf Hitler... On peut y voir les hauts dignitaires nazis adopter sur commande des mines dépitées ou triomphantes en fonction du vainqueur de telle ou telle épreuve. Enfin, le dédain diabolique d'Hitler envers Owens semble excessivement maquillé quand on sait que le chancelier allemand ne refusa nullement de saluer le champion olympique ! Bref, le film joue de manière trop convenu sur la touche gentil / méchant pour faire passer un message évidemment bon et cela nuit à sa crédibilité. Du reste, il n'en demeure pas moins époustouflant sur bien des aspects. La reconstitution du stade olympique est impressionnante et les prestations de Stephan James et Jason Sudeikis sont extrêmement convaincantes, pleines d'humanité. Elles permettent de montrer que le sport parvint à unir les hommes en des temps qui devaient rapidement dégénérer. Finalement, le film rend un hommage sincère à Jesse Owens, quitte à jouer de manière un peu trop facile avec les véritables faits. '' La couleur de la victoire '' est avidement conseillé aux amateurs de sport comme d'Histoire. En revanche, les autres risquent de s'ennuyer un peu.
Ce film ne se contente pas de proposer un biopic sur Jesse Owens et son fabuleux quadruplé à Berlin. Il met en avant l'intérêt du sport pour rassembler les nations et les origines, mais surtout, confronte le système Nazi allemand, avec la politique raciale américaine de cette époque. C'est plutôt bien interprété, avec un fil conducteur intéressant (la participation ou non aux JO), mais certaines scènes manquent d'émotion selon moi. Les victoires de Jesse Owens sont trop vite célébrées je trouve. Il n'empêche que l'ensemble est divertissant, et nous en apprend sur ce très grand champion, qui sur une olympiade, a corrélé sport et politique.
Bon biopic sur Jessy Owens et ses médailles d'or au jeux de 36.
J'ai apprécié le fait que le film étende son point de vue sur la participation des états unis aux J.O qui reste quand même très polémique. On apprend beaucoup de choses certes c'est assez romancé mais en fouillant ensuite sur internet pour sur ces J.O on apprend encore davantage
Le décors d'époque sont superbes notamment les différentes stades et les acteurs tiennent bien leur rôle. Un bon film avec une réalisation soignée