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FaRem
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3,0
Publiée le 19 mai 2016
Un biopic assez complet sur la forme qui va de l'arrivée de Jesse Owens à l'université jusqu'à ses victoires aux Jeux olympiques de Berlin sans oublier sa vie privée, sa relation avec son coach ou encore le contexte politique et la préparation des JO nazis. S'il est question de beaucoup de faits, Stephen Hopkins ne va jamais vraiment au bout des choses ce qui peut laisser un sentiment d'inachevé en ce qui concerne certains éléments. La performance des acteurs est solide, la reproduction d'époque très bonne et l'utilisation de quelques CGI rend le tout très réel par contre la réalisation est un peu fade, j'ai parfois eu l'impression de regarder un simple téléfilm et je trouve dommage que les scènes pendant les compétitions soient si vite expédiées. De son vivant, Jesse Owens n'a jamais eu la reconnaissance qu'il méritait et ça, ce n'est pas montré ni la façon dont il a été traité après la fin de sa carrière. Tout n'est pas parfait, mais c'est un bon film qui met bien en lumière ce grand athlète et son incroyable performance.
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12 487 critiques
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2,5
Publiée le 20 octobre 2018
1936! Les J.O de Berlin! Un coureur noir lègendaire [...] Ce portrait de Jesse Owens ne tient ses promesses qu'à moitiè! Une histoire vraie qui marqua les Etats-Unis et plus prècisèment l'histoire du sport! spoiler: Le film commence dans les annèes 30 où le jeune Owens est un Afro-amèricain issu d'un milieu populaire! il s'entraîne pour les J.O d'ètè 1936 qui se tiennent en Allemagne, plus prècisèment à Berlin en pleine montèe du règime nazi! De plus, Owens a ètè choisi par le comitè olympique amèricain parce qu'il reprèsentait les plus grandes chances de victoire pour son pays! La première partie nous fait suivre l'entraînement de ce jeune garçon aux Etats-Unis dans une èpoque où l'Afro-amèricain n'avait pas le droit de prendre sa douche avec les autres, n'avait pas accès au même vestiaire ou devait s'asseoir à l'arrière du bus! Bref, il subissait quotidiennement des actes racistes! La deuxième partie se dèroule durant les J.O de Berlin avec un athlète qui remporte à la surprise gènèrale 4 mèdailles d'or dans un climat politique très tendu! C'est pas aussi puissant que le concours à la perche lors des championnats d'Europe 2018 entre le suèdois Duplantis, le russe Morgunov et le français Lavillenie! Concours d'anthologie diffusè juste avant le film de Stephen Hopkins! Rèalisateur inègal à qui l'on doit "A Nightmare On Elm Street - Part 5 : The Dream Child", "Predator 2" ou encore "Blown Away". "Race" est ni plus ni moins qu'un biopic classique à la facture acadèmique avec pleins de choses intèressantes! L'histoire mèrite en tout cas d'être tirè de l'oubli! La reconstitution est excellente et vole au secours d'une distribution et d'une mise en scène moyennes! Et puis le titre original est tellement mieux que le titre français en jouant sur deux mots essentiels : la course et la race...
"La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà... Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque ! Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en lumière entre l'attitude des Américains face aux Noirs de leur pays, alors qu'eux-mêmes sont révoltés et opposés farouchement à l'idéologie Nazi ! À ce niveau, et à travers le personnage ambigu de Avery Brundage (dont Jeremy Irons se tire très bien...) , ce film prend déjà tout son sens et permet donc un intérêt grandissant !!! Ensuite, le duo Jesse Owens/Larry Sneider est assez fascinant dans sa relation et certains moments sont d'une clairvoyance rare quant à leur complicité et aussi à leur différence, ce que l'athlète lui rappelle en tant que difficulté à vivre et ce que le coach ne peut aucunement ressentir et pour cause ! Édifiant cet instant ! Les deux acteurs Stephan James et Jason Sudeikis sont d'ailleurs d'une énergie et d'une persuasion sans bornes pour donner à cette histoire toute l'émotion nécessaire quant au contexte politique tendu de cette époque si particulière ! Et donc même si l'ensemble "souffre" d'un classicisme évident (mais est-ce un défaut véritable ou un aspect qui maintenant dérange par principe ?), d'une mise en scène un peu trop sentimentale, il n'en reste pas moins que pour une fois, les dialogues vifs et subtils, construits et intelligents, permettent au spectateur de saisir la portée des enjeux de chaque décision relative aux implications de la participation des américains aux JO de Berlin en 1936, avec en prime tous les "dessous" traités de manière plus qu'explicite... De grands instants, très symboliques sont aussi au programme comme l'entrée de Jesse dans un stade effrayant ou cette rencontre fraternelle avec ce grand athlète allemand, ce fameux rival redouté... Stephen Hopkins a réussi à mettre en équilibre parfait l'histoire de ce sportif noir aux quatre médailles d'or avec (et pendant) l'Histoire avec un H, celle des hommes de cette période troublée, entre la ségrégation raciale assumée d'une nation, et les débuts d'une extermination dévastatrice due à l'idéologie de la race aryenne de l'autre ! Instructif, intelligent, un biopic enfin utile et passionnant et dont on pardonnera sans peine les quelques défauts ! À voir sans hésiter... !
Le mixte ambition sportive de Owens contexte politique est parfaitement géré et impose un réel intérêt historique à deux niveaux de lectures, mais c'est aussi un vrai gruyère où la légende prend le pas sur les faits. Si on peut suivre l'adage fordien "quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende" comme acceptable du côté sportif on est déjà plus réfractaire lorsqu'il s'agit des agissements en coulisse. Un bon et beau film de par son sujet et quelques fulgurances mais le film est aussi bancal sur bien des points. A voir toutefois...
Très déçu de voir la propagande émotionnelle et anti-raciale américaine ! Bâtie sur une histoire vraie, le film retrace les victoires olympiques de 1936 à Berlin de Jessie Owens, un noir américain présent en pleine montée du nazisme. Le réalisateur a voulu trop en faire et a déformé la réalité et la personnalité du coureur américain. Idem concernant l'allemand contre qui il courait le saut en longueur. Les mesures et les faits ont été modifiés, le rôle de Leni Riefenstahl est presque ridiculisé ! Quant au ministre de la propagande allemande, Joseph Goebbels, quelle erreur de casting ! Aucune ressemblance hormis peut-être la taille ! On n'aperçoit même pas Hitler ! Ni même la joie du public lors des victoires de Jessie. Très déçu car il y avait de quoi faire un super bon film ! Ici, ils ont démoli volontairement démoli les faits historiques d'importance de manière à appuyer les actes du nazisme durant les JO. Très déçu ! Seule Carice Van Houten a le bon look pour incarner son personnage. Le principal ressemble à peine à Jessie Owens. On n'aperçoit même pas les couleurs des autres nations lors des courses. USA est marqué partout, le reste des participants semble demeurer aux vestiaires. Très loin d'être un film historique et objectif. Un parti prit du réalisateur qui se rattrape à peine dans les images d'archives finales.
Il y en a eu des longs-métrages sur le sport cette année que se soit Creed en Janvier ou encore Eddie The Eagle en Mai (mais qui était un biopic). La Couleur de la victoire est un drame biographique qui porte un message d'espoir et de liberté. Il brosse le portrait de Jesse Owens, un jeune athlète de l'Ohio qui a impressionné aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le long métrage dépeint le conflit moral des Américains, qui ont failli se dissocier des Jeux pour démontrer leur soutien envers les Juifs, et celui d'un jeune Noir spoiler: qui veut à la fois défendre son titre de champion du monde considérés comme inférieurs aux États-Unis à l'époque. Le cinéaste évite soigneusement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive (dépassement de soi) pour aborder la question du racisme et amène à encourager le héros à repousser ses propres limites. Le scénario possède cette qualité de bien schématiser les faits ! La justesse du montage doit aussi être prise en considération ici. La reconstitution de l'Allemagne sous le Troisième Reich s'avère très crédible ! Les scènes de compétitions sont toutes haletantes, la réalisation est convaincante mais souvent mielleuse... Avec quelques longueurs et l'oeuvre ne livre pas toute sa gamme d'émotion... John Boyega était pressenti pour interpréter le rôle de cet athlète mais fini par jouer dans Star Wars VII. C'est l'acteur canadien, Stephan James qui offre une honnête performance dans le rôle principal. Jason Sudeikis, choisi généralement pour jouer le clown de service dans des comédies américaines, prouve ici qu'il peut jouer dans un registre différent. Il interprète un entraîneur ferme qui croit en sa nouvelle recrue. Malgré un manque d'émotion, Race (en v.o) ne déçoit pas ! C'est une course intéressante qui donne une ode aux jeux sportifs.
C'est un film absolument remarquable, je ne vois pas d'autres mots... Tout est parfait : la réalisation, l'interprétation, le rendu de l'époque, bref tout est parfait. C'est un histoire émouvante et nous avons droit là à un vrai chef-d'oeuvre tout simplement !
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4,0
Publiée le 5 novembre 2020
La Couleur de la victoire est un film globalement divertissant entravé par des défauts assez prévisibles. Il présente des clichés de films sportifs assez classiques par exemple un entraîneur dur avec un cœur d'or, un rival qui devient le meilleur ami. Le drame personnel semble assez banal et comme il faut s'y attendre dans les drames historiques certaines libertés sont prise avec les faits à des fins dramatiques. Mais il y a une tension dramatique intéressante dans les scènes dans lesquelles la commission américaine des Jeux Olympiques débat du boycott des Jeux de 36 et dans la lutte personnelle d'Owens pour savoir s'il doit concourir face à certaines factions de la communauté noire le suppliant de ne pas le faire. Les scènes réelles de compétition sont présentées de manière passionnante. Ma scène préférée capture Owens alors qu'il entre dans le stade de Berlin à l'apogée de l'apparat nazi d'avant-guerre avec l'Hindenburg volant au-dessus de sa tête, Hitler agitant dans les gradins un chœur tonitruant de Sieg Heils. Carice van Houten joue Leni Refienstahl comme un personnage sympathique défiant les ordres de Goebbel de raconter la véritable histoire des Jeux olympiques de 1936 et Stephan James dans le rôle d'Owens offre une performance de premier plan très agréable...
La couleur de la victoire est un hommage à Jesse Owens, premier sportif noir, qui défia Hitler de par ses performances dans l’entre-deux guerres. L’histoire de ce héro olympique est palpitante et pleine de richesse, mais le film est construit avant tout pour se voir sélectionné dans une course aux Oscars. En effet, la mise en scène très académique et les moments de chaudes larmes nous rappellent pour exemple, 12 years a slave. Ainsi, et pour ne froisser personne, le poids politique est bien léger dans cette fable pourtant ancrée dans un contexte historique sur le nazisme et le racisme. Les acteurs jouent avec convenance, mais aucun ne marque une poigne dans des prestations qui auraient pu être mémorables. Bref La couleur de la victoire se contente de suivre le chemin tout tracé d’un biopic intéressant seulement grâce à l’image que véhiculent le véritable sportif et son entourage et non les acteurs qui les imitent. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un biopic à l'américaine qui a pour mérite principal de donner la vedette à celui qui fut, peut-être, le plus grand athlète de l'histoire de l'athlétisme. Il a aussi pour mérite de montrer du doigt le racisme aux Etats-Unis.
Quoi de mieux qu'une biopic centrée autour des Jeux Olympiques pour se mettre l'eau à la bouche avant le début des festivités à Rio la semaine prochaine ? L'histoire de "La couleur de la victoire" se déroule entre 1933 et 1936, soit lors des derniers J.O. qui se sont déroulés à Berlin avant la seconde guerre mondiale, et raconte le destin intense d'un jeune athlète noir américain de l'Ohio, Jesse Owens, qui se voit propulsé en première ligne pour défendre les couleurs de son pays dans la dictature d'Adolf Hitler. Issu d'une famille pauvre, il part faire ses études à l'université pour subvenir aux besoins de sa famille et de son enfant et se fait repérer par un entraîneur afin de disputer les prochains Jeux. La réalisation de Stephen Hopkins, dont les films se font rares ces dernières années, a l'atout de contextualiser historiquement et politiquement cette époque où le monde est en pleine mutation et où les J.O. ont bien failli se faire sans l'équipe américaine. Ceci permet ainsi de replacer l'exploit inouï de Jesse Owens dans son contexte, où les hommes de couleur et les juifs n'étaient pas autorisés à participer aux Jeux. C'est vrai que les clichés et autres déjà-vu se font la malle au début du film mais le savoir-faire des scénaristes américains réussit à nous embarquer rapidement. Sans sombrer dans le pathos, cette histoire vraie se veut vibrante et puissante. Elle fait du bien à voir par les temps qui courent et portent à réflexion: la solidarité sportive, l'ouverture d'esprit face à l'inégalité, les petites victoires qui créent une union nationale (on l'a ressenti récemment via l'Euro...), le fait d'être impuissant face à un monde en pleine transition (la confession de l'athlète allemand qui dit ne pas reconnaître son pays natal), les corruptions et manipulations politiques... De plus, le casting est de haute qualité ! Le jeune Stephan James est pleinement convaincant et risque d'avoir une belle carrière devant lui, tout comme son partenaire Jason Sudeikis qu'on connait surtout grâce à ses performances comiques mais qui se montre ici étonnant par sa sincérité. Donc courez-y ! A la base, je me suis dit "Oh non, un film sur le sport, je vais m'ennuyer...", eh bien absolument, c'est tout le contraire ! Et c'est même le meilleur film que j'ai vu récemment au milieu de toutes ces suites à blockbuster et remake en tout genre, donc bon...
Un biopic indispensable sur un personnage et un athlète extraordinaire qui a réalisé des exploits incroyables à un moment et un endroit si emblématiques. Manquant de profondeur, on a malheureusement la sensation qu'il manque des éléments indispensables à la narration de cette vie. J'aime par contre beaucoup le titre anglais : "Race" qui est à double sens. Dans la mouvance des biopics, il fallait faire celui-ci, l'acteur incarne bien Jesse Owen et court vraiment comme lui. A découvrir, même si on reste sur sa faim.
Un assez bon biopic mais un manque certain d'émotions, d'épaisseurs dans les interprétations. Très linéaire mais intéressant. Beaucoup de thèmes abordés mais malheureusement survolés. Donc au final; l'histoire est prenante, la mise en image reste discutable. 3.5/5 !!!
Très belle histoire retraçant le parcours sportif de la star US de l'athlétisme des années 30 : Jesse Owens. Cet athlète, pur génie de son époque, va devoir affronter tout d'abord une Amérique anti-noirs (même 80 ans plus tard, le sujet est toujours d'actualité malheureusement !) mais également l'Allemagne nazie pour les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. J'ai beaucoup apprécié ce biopic même si j'aurais aimé encore plus d'émotions afin de vibrer davantage. Les performances d'acteurs de Stephan James (le héros) et surtout de Jason Sudeikis (le coach) sont toutefois remarquables. Une bonne pioche !
Fiche biographique anecdotique teintée de quelques bons moments, La Couleur de la victoire ne parvient jamais à faire vibrer l’enthousiasme sportif : appesanti par une reconstitution historique insipide aux visuels franchement laids – les effets spéciaux sont horribles – et par une mise en scène plate, le film souffre de son absence de vision cinématographique. Pas d’âme, pas de souffle malgré la prestation correcte des acteurs : les dialogues endorment, les transitions frôlent la vulgarité ; on a l’impression que le film refuse tout grandiose apparent mais ne peut s’empêcher d’en diffuser un autre, latent, qui imbibe l’œuvre pour la rendre conforme aux canons américains. Ainsi les Allemands sont-ils caricaturés – affreux Goebbels, risible Hitler – et semblent déporter à tout bout de champ devant des Américains en délégation ; heureusement, Hopkins fait le choix judicieux de rétablir l’équilibre dans la balance raciale en concluant son métrage d’une manière audacieuse. La musique de Rachel Portman fait le boulot mais ne propose rien de marquant, accompagne les médailles du champion par ses cuivres un peu lourdingues. En somme, La Couleur de la victoire échoue à s’imposer comme un film sportif, se contente d’être un documentaire sur le sport doté de quelques moments prenants (spoiler: la scène d'entrée dans le stade allemand par exemple ) : jamais trépidant, didactique jusque dans ses dialogues, il ne parvient pas à illustrer la grandeur d’un homme qui défia le nazisme par son excellence et son humanité. Pas de sprint téméraire donc, juste une course de fond sans enjeux : Jesse Owens méritait mieux.