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AMANO JAKU
324 abonnés
797 critiques
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4,5
Publiée le 27 avril 2016
Peu de temps après "Spy", voici une nouvelle parodie des films d’espionnage ; mais autant le premier nommé joué la carte de l'auto-dérision gentille, "Grimsby Agent Trop Spécial" tape direct dans l'humour graveleux bien trash et cela grâce sans nulle doute à sa tête d'affiche : le fou dangereux Sacha Baron Cohen ! En effet, la star de "Ali G", "Borat", "Brüno" et "The Dictator" n'a absolument aucun remord pour nous balancer en pleine tête une avalanche de gags et références politiquement très incorrects qui font passer la saga "Austin Powers" pour une bonne petite comédie familiale, mais avec une certaine subtilité implicite qui parvient à nous faire rire plus qu'à nous outrager (enfin, si on arrive à comprendre la notion de 36ème degré et d'ironie et de ne pas être une grenouille de bénitier bien entendu ! ^^). Chose même surprenante, Cohen arrive dans la première partie du film à nous livrer une satire assez grinçante d'une certaine catégorie de la population anglaise actuelle (en gros : des gueules ravagées aux dents pourries portant le maillot de l'équipe d'Angleterre qui, après avoir fait un petit tour au pôle-emploi local, passent leurs journées au pub du coin à regarder du foot en beuglant et en s'enivrant de pintes de bières qui sont payées par les allocations que leur rapportent leurs gentils marmots qui sont à la maison avec madame...quelle charmante vision de nos amis d’outre-Manche...qui malheureusement ne doit pas être exagérée à 100% non plus !!). Pour le reste, on est parfois si surpris de la scène qu'on le voit à l'écran qu'on ne peut s'empêcher d'être hilare d'avoir vu un tel truc sur grand écran spoiler: (la première scène au magasin de meubles, la séquence avec la femme de ménage, la solution finale pour stopper les bombes, ce gamin handicapé et séropositif de parents israéliens et palestiniens qui prend très, très, très cher, ou encore cette hallucinante scène de gang-bang animalier au « cœur » de l'action : désormais culte !!) Je ne vous cacherais pas que je me suis royalement éclaté pendant la projection car j'accroche tout à fait à ce genre de folies et je n'avais pas autant ri devant un film depuis "L'interview qui Tue". Mais il faut avouer que le film ne fonctionne pas que grâce à l'humour osé et décomplexé de Cohen : le côté film d'espionnage est tout de même présent avec un scénario certes assez banal au final mais qui est suffisamment traité pour nous divertir. Et ne le cachons pas : le choix d'avoir derrière la caméra mis notre petit frenchie Louis Leterrier ("L'Incroyable Hulk", " Le Transporteur", "Insaisissables") est une très bonne idée tant il s'amuse à nous livrer une action assez stylée et parfois originale (la scène d'exposition de Mark Strong est terriblement prenante et nous présente une action en vue subjective assez efficace, et ce juste avant "Hardcore Henry" !) M ais le plus formidable dans l'histoire, c'est que le récit et Cohen arrivent à rendre touchant ce petit looser anglish qui aime terriblement son frère et qui est prêt à tout pour lui afin de se faire pardonner de leur lourd passé : assez remarquable pour un film qui est surtout accès sur la gaudriole no limit ! Une autre grande force du film est cette incroyable alchimie entre Mark Strong et Sacha Baron Cohen qui transpire à l'écran : le courant passe si bien qu'on pourrait presque croire qu'ils sont réellement frères ! Et si on ne peut qu'être, comme toujours, enchanté par la joyeuse prestation loufoque de Cohen, Strong lui nous dévoile un potentiel comique jusqu’ici totalement insoupçonné !! Voilà, "Grimsby Agent Trop Spécial" c'est du trash, du politiquement très incorrect, du mauvais goût totalement assumé, un visuel qui a de la gueule avec une action qui tient sacrément bien la route grâce au sens du rythme de son réalisateur, des bastons et des gunfights bien nerveux, une Penelope Cruz toujours aussi mimi, un duo principal nickel, Donald Trump (??!!), Harry Potter (??!! bis : allez voir le film pour comprendre ! ^^)...que demander de mieux ? En tout cas, personnellement, plus jamais de ma vie je ne regarderais un éléphant de la même manière : Hakuna Matata, comme dirait l'autre !
Toujours plus trash, Sacha Baron Cohen défonce tout sur son passage, avec l'insolence et la décomplexion qu'on lui connaît, dans un film qui allie satire grasse et délire obscène. Et si toutefois "Grimsby" est inférieur à un "Borat" ou à un "Dictator", il n'en demeure pas moins que c'est la plus franche barre de rire qu'on s'est tapé au ciné depuis un bail ! C'est rarement le cas, mais ici, excessif rime avec hilarant.
On peut rire de tout (mais alors vraiment de tout), tel semble être l’adage tenu par le trublion Sacha Baron Cohen et son réalisateur Louis Letterrier (« Le Choc des Titans », « Le Transporteur » ou « Insaisissables ») que l’on s’étonne de retrouver dans un tel genre de film. Un crédo respecté à la lettre durant près d’une heure et demie avec un soin particulier. On ne pourra pas leur reprocher de ne pas suivre leur note d’intention initiale avec ferveur et dévouement. Il faut laisser ses neurones à l’entrée de la salle et être client d’un humour gras, grossier et très très lourd sinon on risque de rester sur le bas-côté et de se demander ce qu’on fait là, à regarder de telles énormités. On connaissait le penchant de Sacha Baron Cohen pour ce type d’humour et on avait adoré « Borat », « Bruno » ou encore « The Dictator » mais là il semble pousser le bouchon encore plus loin en osant tout mais alors tout, mais de manière purement cinématographique cette fois. C’est du « rire pipi caca prout sexe » pour ne pas l’écrire autrement et ça passe ou ça casse. Ici, ça dépend, c’est selon, et c’est pour ça que c’est peut-être moins réussi que les films cités précédemment. Un gag sur deux est tordant, un autre tombe à plat, mais la constance avec laquelle ils sont assénés force le respect. Le passage avec les éléphants et leur sperme frôle le jamais vu dans l’histoire du cinéma tous publics (quoique) et risque de faire bidonner certaines personnes mais également faire fuir beaucoup d’autres. Dommage que cet humour soit accolé à une parodie d’espionnage déjà vue mille fois en mieux de « Max la menace » à « Spy » ou encore « Kingsman, services secrets » l’an dernier. D’ailleurs le film reprend un de ses acteurs, Mark Strong, et des motivations du vilain très similaires. Inutile de dire donc que l’intrigue est accessoire et guère passionnante. On ne s’ennuie donc pas un seul instant, d’ailleurs le film a le mérite d’être très court. C’est rythmé et l’intrigue nous fait voir du paysage à l’instar des James Bond du Chili à l’Afrique du Sud. Et la critique/déclaration d’amour au prolétariat vaut son pesant de cacahuètes tant elle semble peu exagérée. Mais « Grimsby, agent très spécial » descend son cœur de cible qui ne s’en rendra peut-être pas compte. A voir si vous êtes clients d’un certain humour poids lourds.
Rarement je n’ai autant ris avec un plaisir aussi coupable que celui procuré par « Grimsby ». On se surprend à rire de cet humour de mauvais goût, aux farces hyper lourdes ainsi qu’aux nombreux délires inattendus qui ponctuent un film riche en situations absolument cocasses ! La caricatures des habitants des banlieues difficiles d’Angleterre est totalement réussie et apporte son lot de réjouissances pour peu que l’on puisse apprécier l’humour trash sans concessions. Voilà un sacré divertissement qui surprend par son audace et qui retombe sur ses pattes (ou à 4 pattes, c’est selon !).
Sacha Baron Cohen, coscénariste de ce film, s'essaie ici à ce que l'on pourrait appeler une comédie d'espionnage. Il y incarne un loser total, fan de foot et de bière, et séparé de son frère (Marck Strong) devenu agent secret. Ce film est complétement déjanté et l'humour trash est parfois poussé à l'extrême (la scène avec les éléphants par exemple) .I n'y a ni loi, ni morale dans cette comédie décomplexée et même si elle peut paraître "innocente", elle ne manque pas d'égratigner certaines personnes ou institutions (Donald Trump ou la FIFA) .Tout n'est pas réussi mais on s'attache à ces deux personnages ainsi qu'à toute la population de Grimsby. Un film où l'indécence est toujours présente. Réservé à un public averti...
Attention film trash, vulgaire mais c'est jouissif quand c'est bien fait (on est à des années lumières des Visiteurs...). Humour et action pour un cocktail très efficace.
Louis Leterrier s'essaie pour la première fois à la comédie, et c'est réussi! Bon l'humour n'est pas toujours très fin mais c'est hilarant du début à la fin. Le film est totalement décomplexé, Mark Strong et Sacha Baron Cohen sont juste excellents. J'ai pleuré de rire à plusieurs reprises et ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Même s'il surfe sur la vague des comédies d'action qui sont légion ces derniers temps, ce Grimsby a clairement un petit truc en plus!
L'art du burlesque est éminemment complexe à atteindre. Cela est d'autant plus rare que le risque d'une dérive vers le grotesque, voire le vulgaire, pèse sur ce type de projet. Et bien, c'est là où le réalisateur a failli. Pourtant, Louis Leterrier ne manque pas de talent. Il connaît les ficelles de la mise en scène, il n'a pas peur des grosses productions. Ici ,le réalisateur s'engage sur les pas d'un agent secret, séparé de son frère depuis l'enfance, qui vit avec sa grande famille à Grimsby. L'idée est totalement ingénieuse de coupler l'aventure, le rire, et la critique sociale. Ce type d'expérience avait été brillamment mené dans les films "Agents très spéciaux : U.N.C.L.E" ou "Kingsman : services secrets" qui mêlaient l'aventure et la farce, à la limite des Monty Python. Mais hélas le projet de Louis Leterrier se perd dans une somme de grossièretés souvent teintées d'homophobie ou de misogynie, où plus la référence est grasse, plus elle semble bonne. Le réalisateur écrit une histoire sans audace, totalement inutile, qui fait offense aux humanités qui peuplent le récit. Si ce film a pour objet d'appâter les adolescents, cela dit d'une vision bien triste de la jeunesse aujourd'hui. Non, décidément, "Grimsby" ne vaut pas le détour.
C'est l'histoire de deux frères, séparés très jeunes peu après la mort de leurs parents. Leur séparation marque un changement de vie pour chacun, Nobby vit dans la petite ville industrielle de Grimsby dans la débauche, fan incontestable de foot, d'alcools, mais il est au petit soin de sa famille, qui représente énormément pour lui malgré tout. De son côté, son petit frère, Sebastian, est accueilli dans une famille aisée qui lui aura permis de grandes études jusqu'à le faire travailler au MI6, où il est considéré comme un des meilleurs agents. Cette dichotomie de trains de vie est à l'origine de chacun des quiproquos du film, qui, malgré le drame familiale apparent, tend peu à peu vers la comédie. L'on peut voir cet aspect comique comme une échappatoire du drame, mais ce serait oublier le contexte de scénario d'espionnage présent tout le long du film. En quête de l'acceptation de l'un et la rédemption de l'autre, Grimsby dénote avec subtilité les écarts monumentaux et les erreurs de la société moderne. L'histoire se termine dans une apothéose où chacun des personnages principaux arrive enfin à combler les trous et atteindre les sommets auxquels ils étaient promis.
Les personnages sont attachants, et extrêmement bien joués, mention spéciale à Mark Strong qui m'a beaucoup étonné de par ses jeux de regards (lui qui avait l'habitude d'adopter des personnages très durs et statiques).
L'humour pourrait parfois ne pas sembler à la hauteur de The Dictator (où Sacha Baron Cohen avait excellé), mais reste inhérent au film, assumé, et sait parfois avoir quelques profondeurs.
Aussi, pour un film qui se veut "comédie", je tiens à préciser que les cascades sont particulièrement bien réussies (comparé à de nombreux autres films du genre).
Pour ma part, j'ai passé un bon moment, mais l'originalité de cette œuvre risque évidemment de moins plaire aux plus subtiles sceptiques d'entre nous.
Quoi qu'il en soit, le film du français Louis Leterrier mérite facilement un 8/10 car il est exactement ce qu'il se voulait être, malgré quelques points scénaristiques qui auraient pu être plus poussés.
Ah et encore une chose : ce film est totalement débile.