Derniers Avis sur A Day to Kill

Quel dommage de voir des acteurs aussi compétents que Vincent D'Onofrio, Gina Gershon et Peter Stormare dans cette histoire de méandres. Il y a un manque de clarté dans la direction, le message, la qualité de l'écriture, la capacité d'interprétation de la plupart des autres membres de la distribution et plein de pseudo déluge intellectuel délivré par un personnage totalement incroyable. Si la tentative d'aborder un sujet aussi graveleux était admirable dans son ambition l'exécution faisait cruellement défaut. Je souhaite sincèrement à Joe Hahn une meilleure chance dans ses futurs efforts de réalisation de longs métrages. Les effets visuels étaient intéressants, numériquement crasseux dans le bon sens du terme et correspondaient bien à l'émotion du film mais ils étaient un peu exagérés. Ils se sont sentis rejetés sur vous dès le début sans aucun contexte pour les soutenir et malheureusement c'est cliché à la fin...

Seule la musique - si on aime le genre - est "sauvable". Souvent tourné dans le noir, on ne voit rien, on ne comprend rien ; quelle perte de temps.

Même si de base le synopsis a su attiser ma curiosité, on ne va pas se mentir, si je voulais voir « A day to kill », c’est surtout pour sa bande originale et pour son réalisateur vu que je suis un amateur de Linkin Park. Quand l’occasion s’est présenté, je n’ai donc pas beaucoup hésité pour le voir.
Je me suis procuré le blu-ray pas trop cher et je dois bien dire que pour le prix que je l’ai payé (5 euros), c’est finalement peut-être un peu trop… En effet, je n’ai pas du tout accroché à ce trip. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas trouvé un film autant ennuyeux et peu passionnant. C’est dommage car il y avait pourtant des portraits intéressant à brosser mais même au niveau des personnages, je n’ai pas réussi à avoir la moindre empathie pour eux. Ce drame psychologique est avant tout extrêmement bavard et n’apporte pas grand-chose. Je n’ai ressenti que de l’ennui de bout en bout et ça ne m’a pas plus donner envie de découvrir la nouvelle d’origine, « Mall » d’Eric Bogosian.
Il y avait pourtant un casting pas mauvais, je retiens même une Gina Gershon (Donna) et un Vincent D’Onofrio (Danny) qui font de leur mieux avec leurs personnages respectifs pas inintéressant mais c’est bien trop peu pour sauver mon visionnage. A l’image de Cameron Monaghan (Jeff), j’ai juste eu l’impression d’être de passage dans ce film sans trop m’intégrer au reste de la bande.
Pour son premier long métrage, Joe Hahn n’a pas su me convaincre également. Je le préfère avec le groupe Linkin Park où il a d’ailleurs réalisé quelques clips vidéos plus efficace que ce film. C’est très mou, le côté bavard plombe le rythme et il y a un esthétisme auquel je n’adhère pas non plus. Quand à la bande originale de Linkin Park justement qui aurait pu sauver un peu ma soirée, elle ne m’a pas transcendé mais objectivement, le fait de me faire violence pour tenir jusqu’à la fin de ce film malgré sa courte durée à dû jouer un peu… Je veux bien concevoir que je suis peut-être passé à côté de ce long métrage mais vu ma déception, je ne suis pas convaincu de vouloir lui laisser une seconde chance un jour et je sens que mon blu-ray fera parti de ceux qui vont prendre la poussière au fin fond de ma collection…

EXCELLENT FILM ! Je ne m'attendais à une si bonne production. Une interprétation de qualité, un rythme soutenu et une petite touche de folie bienvenue. Une belle surprise à découvrir...

Un film traversé par les écrits d'Hermann Hesse qui lorgne du mauvais côté de Rampage mais aussi du bon côté de L'attrape-cœur.

Linkin Park était un groupe de rock alternatif, nu metal assez sympathique. Pourquoi était ? Parce qu'ils n'ont pas assumé que le métal n'était pas le genre musical le plus vendeur et se sont tournés vers un genre 99% électro, 1% métal. En que se passe-t-il quand un membre du groupe se met au cinéma? Rien de bon.
Un centre commercial rempli de personnages variés ( un groupe d'adolescents, un voyeur, une nymphomane) va connaître une nuit d'horreur lorsqu'un ancien employé décide de se venger de son licenciement au fusil d'assaut...
La réalisation est correcte: le cadrage est assez bon, les prises de vues un peu classiques, la mise en scène ne fait pas grimper au plafond mais reste pas mal et les mouvements pas trop mauvais.
Le scénario n'est vraiment pas bon, c'est très lent, très incohérent et d'une prétention exécrable. Les acteurs ne sont pas du tout convaincants, limite mauvais. L'écriture des personnages est paresseuse et les dialogues ne sont pas bons, parfois même stupides et la voix off est insupportable, tout comme le personnage principal à qui appartient ladite voix.
La photographie commence plutôt bien, avec une lumière bien utilisée et des couleurs vives, mais tout bascule très vite dans une lumière terne et les couleurs perdent tout leur charme.
Le montage est très classique, rien d'original ni d'intelligent.
Les décors sont mal travaillés, les costumes fades et la bande son est composée des pires morceaux de Linkin Park.
A Day to Kill aurait pu être meilleur s'il avait eu un scénario, un vrai et beaucoup moins prétentieux.

“A day to kill” (“Mall” pour le titre original, du nom de ces grands centres commerciaux/espaces de vie des grands centres urbains américains) n’est pas le genre de film qu’il vous faut regarder si vous avez eu une mauvaise journée et que vous essayez de vous détendre devant un film. Ce film est une vision sombre de l’Amérique, avec ces recalés de “l’american dream”, ces jeunes décérébrés, ces desperate houseviwes et ces hommes sexuellement frustrés… Bref, vous l’aurez compris un vrai cocktail de bonne humeur et de positivisme. On suit donc une série de personnages tous plus malheureux les uns que les autres au cours du chaos de l’attaque d’un mall par un déséquilibré et qui vont se laisser aller à des actions que la vie normale de la société leur interdit. Là encore le film dresse un portrait peu flatteur de l’âme humaine et de ces désirs morbides de destruction et ses pulsions animales. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si durant tout le film sont récités des passages du “Loup des steppes” de Herman Hesse, roman où un homme lutte entre son désir de solitude et ses pulsions sauvages et son besoin de s’insérer dans la société. Du coup, le film a un aspect sombre et assez déprimant qui explique sans mal que les producteurs n’aient pas pris le risque de sortir cette oeuvre atypique au cinéma pour le balancer dans les DTV. Il faut aussi avouer que le film ne possède quand même pas une intrigue très passionnante et que plus il dure plus l’on regarde l’action d’un œil distant avec un vague sentiment d’ennuis qu’une interprétation de qualité ne parvient pas à chasser. Pas totalement inintéressant (après tout ce n’est pas tous les jours qu’un film américain cite une oeuvre aussi pointue que ce roman allemand du début du XXème siècle), mais assez déprimant et finalement plutôt ennuyeux. Je ne le conseillerais pas vraiment, mais force m’est d’admettre que sa singularité dans le paysage du cinéma américain vaut sans doute le coup d’œil. À vous de voir.

Autant l'idée de l'adaptation de ce genre d'histoire est intrigante d'autant plus quand cela est tirée de faits réels, autant c'est assez fascinant de savoir que les membres du célèbre groupe de rock "Linkin Park" s'essayent au cinéma, autant leur manière d'utiliser certains effets sur l'image peut être intéressant, mais cela semble hélas ne rester qu'en apparence. En effet, dès le début on accroche à la façon dont le film est monté, surtout lors de la première scène et cela jusqu'à la rencontre avec un autre protagoniste du film, le jeune héros et sa faculté d’observation assez bien mise en scène, et cela fonctionne jusqu'à ce que le montage de l'intrigue prend une toute autre tournure et ainsi ne plus faire du tireur fou attendu qu'un simple personnage de plus, qui verra son action évolué au même niveau dans le parallèle fait entre chacun des différents héros, et ce n'est pas que s’intéresser à plusieurs destins soient de mauvaise augure, mais c'est plutôt la manière dont cela est établi qui ne passe pas vraiment, surtout que celui qu'on attendait est rapidement effacé afin de mettre en avant d'autres segments scénaristiques ici, mais cela n'est pas plus efficace que cela. Et même s'il est vrai que cela apporte non seulement une certaine originalité à ce film mais en plus reflète assez bien l'univers qui se rapproche de la musique de "Linkin Park", dans la manière d'installer et traiter les différents personnages, ou tout simplement dans le message, mais cela n'a pas un grand intérêt pour ce qui est du cinéma, sauf peut être quelques effets visuels bien singuliers, surtout dans le matraquage philosophique que le scénario tente d'imposer, qui n'est vraiment pas convaincant, et voire bien lourd tout au long, surtout dans la conclusion, et ce n'est pas l'unique moment car tout le film se déroule autour de cette idée de trouver une certaine morale aux actes des différents protagonistes dans un moment d'anarchie, et la fusillade n'en devient que secondaire ce qui est rapidement décevant, surtout quand on voit la façon dont est traité ce faux héros. Et en faisant du jeune garçon le principal personnage que l'intrigue, un observateur et moralisateur tout du long, il est réellement compliqué de se raccrocher à quoique ce soit, surtout que son personnage n'est pas si passionnant et que son histoire est fade, voir dérangeante par certaines scènes et la route que prend son histoire personnelle, et cela en va de même avec tout les autres personnages, que ce soit la jeune rousse qui devient rapidement indigeste et que son côté extrême est complètement inutile et trash pour rien, quant aux 2 grands noms du cinéma présents, V. D'Onofrio et P. Stromare, leurs interprétations ne présentent aucunes fausse notes mais c'est plutôt leurs personnages qui pose problème, le 1er offrant un personnage assez affligeant et dont la triste histoire n'est pas vraiment exploité, et propose que quelques scènes de bas étage, et pour ce qui est du second son personnage ne sert strictement à rien. Alors étant donné que l'on décroche rapidement du scénario qui est de plus en plus ennuyeux au fur et à mesure que l'on prend conscience de la véritable teneur de ce long métrage, sans parler de la phase philosophique omniprésente qui devient dès sa découverte, un vrai poids pour l'ensemble, ce qui fait qu'il n'y a absolument rien de palpitant dans ce film et que même les quelques scènes un peu plus rythmées sont de bien mauvaise qualité. Très décevant quand on voit le début et les quelques bonnes idées apportée pour illustrer cette histoire, mais le parti pris ne fonctionne pas du tout, quand bien même se serai à l'identique avec le livre original, et le scénario tend à s'effriter à chaque minutes, et pourtant l'ensemble est de format assez court, donc à part certaines scènes aux images de temps en temps sympathiques et originales, à ce niveau là il est clair que la touche du groupe de rock est très présente et semble bien représenté leur vision cinématographique de l'art, et comme dans leur musique, peu de chose sont vraiment de grandes qualités, mais quelques exceptions valent tout de même le détour, enfin ici pas la peine de perdre trop temps non plus, mais les fans de "Linkin Park" y trouveront peut être plus leur compte, pour ce qui est de l’esthétique et la mise en forme du message que transporte ce film.

Un film qui démarre fort, très fort et qui peut laisser penser à visionner une perle!! Mais voilà le scénario s'enlise, le rythme tombe et on regrette presque de s'y être attarder. Dommage!!

Ce film paraît à la première lecture fade, mou et morne... Puis, au fur et à mesure que l'histoire avance, on se rend compte qu'il y a quelque chose derrière. Qu'il ne faut pas juste s'arrêter à la surface, qu'il faut creuser un peu l'intrigue. Jusqu'au final, retentissant.

Le récit commence sur un marginal, des premières minutes crues et aux méthodes expéditives. Et pourtant, dès ces premiers instants, le ton est donné. Chers spectateurs, vous allez nager en plein délire. Et pas simplement visuel. Non, ça serait trop facile... Psychotique.

L'action prend place dans un lieu commun, qu'on a tous fréquenté au moins une fois : un centre commercial (d'où le titre original du film). Les personnages-clés sont tous rapidement présentés, dans un monologue monotone. Un gardien, une mère au foyer, un business-man, un flic, un commerçant. Tous ont des vices, des faiblesses ou des fantasmes inavoués. Et rajoutez par-dessous cet admirable melting-pot une pote d'ados ordinaires.

Toute l'histoire gravite autour de ses gens. Tous auront un rôle primordial dans cette fourmilière. Même le lieu aura un rôle. Et pour ne pas gâcher le plaisir, je préfère te prévenir, toi qui lit ces lignes de t'arrêter maintenant et de foncer voir ce film avant de lire la suite.

Non, sérieusement, regardes-le avant de lire...

T'es sûr ? Tant pis pour toi...

Bon, je préfère prévenir, je ne vais donner que mon interprétation du film. Ça vaut peut-être pas grand-chose, mais je serai ravi d'échanger avec vous là-dessus...

Bon, d'abord le lieu. Ou plutôt les lieux. Oui, parce que même si le centre commercial reste l'endroit où se passe la majorité du film, d'autres espaces sont présents. On passera donc par un bar, une chambre de motel et un parc. Et chacun de ses endroits a une symbolique.

Le bar, où l'alcool désinhibe, où les langues se délient, où les illusions peuvent aussi voler en éclat et où toutes les rencontres sont possibles.
La chambre, lieu de rêverie et où les fantasmes peuvent prendre vie.
Bon, par contre, pour le parc, j'ai du mal à l'expliquer... Surtout sans raconter TOUT le film. Mais il a aussi son importance.

Et pour le centre commercial ? Bah, attends deux secondes, on va y revenir...

Les personnages, comme je le disais plus haut, ont tous un rôle clé, une personnalité propre. Peut-être même un sentiment qui les représentent. Bon, le plus facile, c'est le marginal. Lui, à part la colère et la vengeance, je ne vois pas quoi d'autre lui collerait le mieux...
La femme au foyer, ça serait plutôt la solitude, l'envie de plaire surtout. Et pourquoi pas la luxure aussi, tiens...
Bon, le flic, c'est torché dans les premières secondes. Lui, c'est la morale. spoiler: Et des fois, voudrait mieux la flinguer purement et simplement...

Le gardien, pour sa part est bercé de tristesse. Mais avec quand même une pointe de curiosité !
Et le business-man ? Lui, c'est pareil, le film te chargera de bien le définir...
Le groupe d'ado, c'est l'incertitude, la recherche de soi.

Bon, là, tu dois commercer à deviner où tout ça nous mène...

Tous ces gens ne sont pas là par hasard, coincés dans ce centre, à se chercher, se mélanger. Tous leurs actes auront un effet, un double sens.
Le passage illustrant le mieux ce propos est la séquence dans la chambre, que je tamponne d'un gros "Complexe d’œdipe" en passant. (Et si tu ne sais pas qui est ce Oedipe, Wikipédia et Freud t'aideront bien mieux que moi...

Car je pense que c'est ça que ce film veux représenter. Ces personnes ne sont que des sentiments, des humeurs et des folies qui sont tous dans notre centre commercial à nous : notre esprit.
Et que ce n'est que lorsqu'on les aura tous affrontés ou regardés en face qu'on ne pourra en sortir, grandit.

soyons bref : j'ai regardé ce film réalisé par un des membre de linking park.
sur le plan de la réalisation , les lumieres, effets de caméra, bande sonore : le film est assez réussi. sans pour autant etre un chef d'oeuvre mais les idées tentées sont réussies.
par contre l'histoire ( regroupant plusieurs petits scénarios ) laisse a désirer. trop de personnages sont présentés, et ainsi, le scénariste ne peut pas tout les développer de manière satisfaisante. on aimerait en savoir plus. ou alors partir avant la fin.... a vous de voir.

C'est un film bien réalisé, Il a un bon sens global de la vacuité. Je pense que sa prémisse principale est de se concentrer sur l'âme de la personne. Comment l'âme devient vacante, vide,mais des qu elle se trouve un but, qu'il s'agisse d' une fusillade dans un centre commercial, ou d' une femme au foyer qui s'ennuie.

Si vous attendez à des rebondissements, il ne s'agit pas de ce genre ... C'est un de ces films où vous vous sentez comme vous êtes . Je n'aime pas l'idéalisation du tireur, ou son usage de la cigarette, les visages qui de deforment en loups et autres bêtes. Mais j'aime quand le jeune se dit qu'il est tellement ennuyeux c'est tellement atroce à écouter ce dialogue. Et tout cela a un sens car son âme était vide à ce moment-là, un vide, sans vie, lié par son engouement pour cette fille qu'il ne connaît pas du tout.

Et c 'est je pense cette trame que le real a voulu suivre 3/5

Un individu tue sa mère de sang-froid et se rend au centre commercial. Aux travers de plusieurs personnes bientôt liées de près ou de loin à ce tueur, A Day to Kill s'inquiète peu des raisons qui poussent un homme à perdre son humanité et à devenir un prédateur pour son prochain. Une bande d'adolescents, un homme arrêté pour voyeurisme, une mère au foyer en mal d'amour/sexe et un agent de sécurité vont être les témoins de ces événements dramatiques. Le film ose mettre les agissements du détraqué au second plan pour s'intéresser aux interactions entre les protagonistes.

Bon et bien, disons qu'entre la pochette du dvd et le résumé du film, je me suis fait doublement avoir. Je m'attendais à quelque chose d'assez violent, façon massacre, dans un centre commercial où une petite poignée d'innocents se retrouverait aux prises avec un tueur fou mais en fait c'est pas du tout ça. Des morts et une tuerie il y a effectivement, mais ça passe presque au second plan en fin de compte et ça reste plutôt "calme" et léger à ce niveau-là. On suit d'ailleurs plus le questionnement et les considérations du jeune Jeff plutôt que l'histoire du tueur. A ces deux histoires viennent se greffer plusieurs petites histoires, on oscille alors entre les différents personnages et c'est à partir de là que le film se perd en chemin. Disons qu'en fait, l'intérêt et la présence de certains personnages peut-être remise en question étant donné qu'ils n'ont aucun impact voir même aucun rapport réel avec l'histoire "principale" si je puis dire ( le tueur par exemple n'ayant aucune considération pour les gens présents dans le centre commercial puisqu'il est attiré par les forces de l'ordre uniquement, d'ailleurs il ne croise pas la plupart d'entre-eux, c'est dire ... ).Du coup ça peut donner l'impression qu'ils étaient là pour meubler et c'est bien dommage car justement ça plombe un peu le film, si bien qu'à la fin je me suis dit "tout ça pour ça ?". Enfin bon, pour une première réalisation je trouve que ça reste quand même pas trop mal, sans pour autant transcender le genre. Quand à la bande-son, forcement on retrouve du LP dans des morceaux inédits et ça colle bien au film, ce qui est plutôt cool. Quoi qu'il en soit, peut-être qu'en creusant un peu plus, de façon à apporter plus d'épaisseur aux personnages et à leurs histoires le film aurait pu être de meilleure qualité. Dommage.

3 étoiles pour défendre ce film qui sans être incontournable n'en demeure pas moins honnête dans sa démarche. Le film est un peu lent et les personnages ne sont pas aussi fouillés qu'ils le devraient, mais toutefois, on se laisse prendre au jeu, et on suit agréablement toutes ces personnes qui se croisent le temps d'un massacre.