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CeeSnipes
284 abonnés
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3,5
Publiée le 20 février 2014
Sylvester Stallone le répète à qui veut l’entendre : Jason Statham est son Expendable préféré. Alors quand il écrit un scénario dont le rôle principal est trop vieux pour lui, il l’offre à son grand ami et protégé.
Homefront est donc un film de Gary Fleder, un yes man, basé sur un scénario de Sly, transformé pour l’occasion en véhicule pour Jason Statham, qui y trouve ici ce qui a fait de lui une star mondiale : un film d’action où il est seul contre tous, monolithique et sans pitié. Le scénario, très film de droite des 70’s (police incompétente, trafiquants terriblement méchants et sidekick Noir), n’est pas ce que Stallone a écrit de mieux, loin de là. Il est efficace, certes, mais manque cruellement d’un troisième acte, une baston finale, un Epic Showdown. Et là, la bonne idée du film d’avoir casté James Franco et Winona Ryder en méchants se retourne totalement contre lui, dans la mesure où il est évident qu’il ne rivalise pas avec Statham en termes de baston. En lieu et place de l’Epic Showdown, on a donc un Epic Beatdown, ce qui est assez frustrant quand même. On se contente alors d’une ouverture racoleuse et pourtant sacrément jouissive dans le monde des bikers et d’une énorme fusillade dans une magnifique maison de Louisiane, dont l’atmosphère poisseuse est bien insufflée.
Probablement un des meilleurs films de Gary Fleder, Homefront n’est pas au niveau des meilleurs Stallone ou Statham, mais il reste un film très sympathique et aussi efficace que dispensable. A noter que Mark Isham livre encore une jolie partition.
Si Jason Statham est devenu un genre de films à lui tout seul avec le temps, ce n'est pas avec "Homefront" qu'il fera sensation. En effet, il ajoute une œuvre d'action de plus à sa liste déjà très longue. Là où cela diffère, c'est qu'on a le droit à une vraie relation père/fille qui prend le dessus et s'intronise principal enjeu du film. Tant mieux, c'est tout bon. Sauf qu'on est quand même vite ramené à la raison, d'une part par la durée trop courte, d'autre part parce qu'on a Rocky, allias Rambo, allias l'increvable Expendable à l'écriture. Et donc, forcément, à un moment ou l'autre, faut que ça bouge. Rangez vos larmes, sortez les mains de vos poches et défoncez la tronche d'individus chamailleurs histoire de montrer qui est le patron. Jason, roi de la castagne hollywoodienne, refait le portrait d'un grand nombre et, au passage, en crible certains de balles. A noter la présence au casting de James Franco qui, ici, peine à convaincre et nous ennuie plus qu'il nous captive. Quant à la réalisation de manière générale, le minimum est assuré pour ne pas nous perdre en route et nous garder jusqu'à un final qui, évidemment, est sans surprise. Pour résumer, "Homefront" revient dans la pure tradition des films sans prétention destinés à divertir son public. Mais voilà, ce qui est traditionnel, moi ça ne m'évoque plus rien. Moyen.
Les premières minutes du film nous rappellent illico qu'on est venu voir du Statham. Sa gamine se fait embrouiller à l'école par une brute épaisse : no souci, elle lui casse les burnes (au sens propre). Les parents sont pas contents (normal quoi) : no souci, le père Statham casse les couil... du père intrépide (toujours au sens propre ^^). Le ton est donné ... Du coup, c'est le beauf dealeur du coin - James Franco - qui s'en mêle et pas de bol, il se trouve que le Statham est un gars des stups ... Pas vraiment de surprise dans ce "Homefront" avec quelques bons moments de castagne. Du Statham dans le texte quoi ...
Trés bon film même si effectivement le sénario écrit par stallone reste classique mais le classique marchera toujours .... et pour une fois nous voyons un statham avec une ame pas juste un gros bras mais un pére present pour sa fille sa change et sa fait plaisir
Homefront est un film qui semble croire que l’on est toujours dans les années 80. Il ressemble en effet aux multiples séries B d’action qui ont peuplé cette décennie. C’est d’ailleurs la star du film d’action des années 80 qui a signé le scénario de ce film : Sylvester Stallone. Mais, hélas, ce dernier possède deux visages : d’un côté l’auteur sensible qui a créé Rocky et l’acteur émouvant de Copland ; de l’autre la machine à argent qui peut bâcler des scénarios en surfant sur le goût du spectateur pour la violence comme dans Cobra. Homefront appartient à cette seconde catégorie de films : il nous montre un monde où ne semble régner que la violence. Ainsi, d’une bagarre entre enfants pour une histoire de casquette découlera un enchaînement de violences. Cette situation sera due à un hasard assez peu crédible (l’oncle du garçon avec qui se bat la fille de Jason Statham est en relation avec l’homme qui veut justement le tuer). Excepté ce détail, Homefront n’est pas plus mauvais que bon nombre de films ou de téléfilms de ce genre (en étant tout de même très loin des grandes réussites qu’il a connu) mais l’aspect daté et la vision un peu machiste et fascisante de l’ensemble rendent ce film assez dispensable.
Un film d'action divertissant, plutôt bien interprété (même si James Franco m'a paru peu crédible dans le rôle du méchant) dans l'ensemble. "Homefront" ne révolutionne en rien le genre du film d'action mais il permet de faire passer un bon moment, ce qui n'est déjà pas si mal en soi.
"Homefront" peut être vu de deux manières bien différentes, soit d'un œil agacé à cause d'une partition trop souvent jouée, soit d'un œil bienveillant suite à une certaine ambiance et à un jeu d'acteurs pas si mal que ça ! Et finalement, juste après un début inquiétant, on se laisse prendre par une certaine atmosphère dans cette Louisiane humide et moite, par cette histoire qui démarre dans une cour d'école et c'est sans doute ce point de départ et ce qu'il va engendrer comme l'effet papillon, qui est l'élément central du film ! La montée de violence et de haine est très bien montrée jusqu'à dépasser très justement la famille qui en est à l'origine. Certains personnages sont d'ailleurs à ce propos, assez finement dessinés comme cette mère dépassée, tandis que d'autres sont plus de grosses caricatures mais l'ensemble fonctionne assez bien malgré tout... Entre thriller et film d'action, celui-ci possède donc une touche personnelle bien à lui même si le héros sympathique est seul contre tous et qu'il s'en sort toujours évidemment ! La fin ne surprendra personne et toutes ces grosses ficelles dont on se passerait bien, n'auront pas donner le navet attendu. Et pour une fois tant mieux !