Début 2014, l'année des bonnes résolutions pour certains, et apparemment le monde du cinéma en a pris note!
En effet, en ce début de mois de janvier, "Homefront" pointe le bout de son nez.
Apparut au grand écran pour le moins discrètement (étonnant d'ailleurs quand on voit le casting) "Homefront" s'avère être LE film de ce début d'année.
S'imposant comme un action/thriller, on suit le parcours de "Phil Broker" (Jason Statham) ancien agent de la D.E.A. (brigade des stupéfiants), qui a décidé de s'installer en Louisiane, pour être au calme avec sa fille "Madhy" âgée de neuf ans, mais aussi, et surtout, pour fuir certains problèmes rencontrés par le passé..
De fil en aiguille, pour une simple bagarre entre sa fille et un camarade de classe (ce qui est l'élément déclencheur), un effet boule de neige va se produire, au point que "Broker" va être recherché par un gang de bikers ultra violent appelés les "Outcasts", gang qu'il avait infiltré deux années auparavant, afin d'y démanteler un gros trafic de drogue, et le chef de ce même gang, aujourd'hui en cellule, à quelques comptes à régler avec lui..
Riche d'action, et en scènes de combat nerveuses (celle de la station essence est tout bonnement jouissive) le film s'avère être vif et violent.
D'ailleurs "Jason Statham" est parfait dans son rôle, malheureusement on ne peut pas en dire de même pour "James Franco" qui joue un dealer de drogue surnommé "Gator Bodine", car en effet s'il apparaît comme crédible au début du film (scène avec les jeunes junkies et la batte de baseball) il devient par la suite ridicule face à "Phil Broker", et on découvre tout simplement que ce n'est rien d'autre qu'un lâche.
Enfin passons, même si la tournure du rôle est donnée volontairement au personnage, je trouve quand même que "James Franco" n'a pas les atouts nécessaire pour jouer le rôle d'un caïd, il n'a pas la gueule de l'emploi comme on dit, on aurait préféré un "méchant" avec plus de charisme.
La fin du film quant à elle, est bien trop prévisible et pas extraordinaire.. même si on s'imagine déjà la fin, on se plait à croire que "Broker" va un peu en baver pour se défaire des malfrats, mais s'en est rien.. il s'en sort sans presque une égratignure, j'aurai aimé avoir un peu plus peur pour lui, malheureusement le dernier quart d'heure d'action est vite torché, dommage.
Heureusement, une séquence finale vient "sauver" un peu la fin du film, et nous fait finalement vite oublier ces dernières minutes, en nous montrant une confrontation au parloir entre "Broker" et le chef de gang des "Outcasts" nous laissant sur cette phrase mythique : "on se reverra Danny, et j'vais t'attendre", le tout suivie par une musique entraînante.
Scène qui laisse peut-être (surement?) présager une suite.
Pour résumer, violent, glacial, jouissif.. "Homefront" est un petit bijoux à voir si vous n'avez pas envie de réfléchir, et laisser de côté votre cerveau le temps d'une heure quarante, pour apprécier ce bon défouloir, sans tomber dans l'extrême, "Homefront" est loin d'être un film de gros bourrin.
Je met une demi étoile en moins cependant, pour le côté prévisible que l'on ressent un peu tout au long du scénario.