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    La Grande Bellezza
    Note moyenne
    4,0
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    265 critiques spectateurs

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    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Ce film aurait du avoir la Palme d'Or à Cannes! Subtil, drôle et d'un rythme époustouflant, on ne s'ennuie pas une seconde. On attend même la prochaine scène surréaliste qui généralement surpasse la précédente! GENIAL!
    Le personnage, Jep, fait penser aux héros désenchantés de Fellini et la grande beauté est tout simplement la ville de Rome.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Que dire de ce film ? Qu'il est déroutant, que ses personnages sont difficiles à cerner, aussi laids qu'attristants, aussi superficiels que désabusés et désoeuvrés... mais parfois touchants, et finalement tellement humains ! On passe de la beauté à la grossièreté, de l'humour cynique à la mélancolie, entre grandeur et décadence d'une ville se voulant pourtant flamboyante, au contraire des personnages. Toutes les émotions sont suscitées et l'on est continuellement déstabilisé car en manque de repères et peut-être de fil conducteur, de progression affichée, en attendant une chute ou une conclusion à cette introspection de Jep. Ni mauvais, ni excellent, ce film me laisse perplexe car je n'aime pas avoir le sentiment d'être passé à côté des choses, des message envoyés... Si toutefois message il y a, au delà d'un simple exercice de style.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    La référence aux plus illustres cinéastes italiens est évidente dans cette réalisation soignée et extrêmement esthétique. Néanmoins, elle n'enlève pas tout à fait un sentiment de longueur et d'inutilité, même si c'est précisément de futilité et d'inexistence dont ce film veut nous entretenir. Quant aux images de Rome, pour être belles, elles n'en restent pas moins trop parcimonieuses pour que l'on echappe toujours à l'ennui lorsqu'il surgit.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Vu en "rattrapage " dans le cadre du Festival Télérama...et ma foi, j'en ressort plutôt déçu...l'ombre de Fellini plane, mais les films de Fellini semblaient plus construits...j'ai eu de mal à entrer dans l'histoire de ce journaliste mondain, écrivain raté, désabusé et cynique , difficile de trouver intérêt dans ce fatras de personnages décadents , superficiels et interchangeables...et quelle longueur pour un scénario somme toute assez creux...Ce qui sauve le film, c'est Rome, merveilleusement filmée de jour et surtout de nuit, ces palais immenses et silencieux, cette terrasse face au Capitole...c'est finalement ce qui reste de 2 h 10 de projection.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Un des meilleurs films de 2013, à voir absolument. Beau, poétique, nostalgique... Un vrai bijou !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Bof! J'aime bien quand même que le film me raconte quelque chose, ou me fasse rire, ou pleurer... Là, y a un certain esthétisme, certes, mais sur 2h30 ça ne suffit pas. Dommage car avec une ligne de narration ça aurait pû être réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mars 2015
    Un film de genre. La déliquescence d'un personne et de son environnement délirant secondé par une photographie magnifique. Un bon moment, si la bande d'annonce vous attire, sinon...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    Ce nouveau film de Sorrentino est probablement un peu trop long. Le récit se perd parfois dans un certain foisonnement. Et d'aucuns diront que le sujet n'est pas dans l'air du temps. Peut-être. Mais quelle qualité d'écriture et quelle mise en scène ! Autour d'une trinité "mondanité, vanité, vacuité", le cinéaste brode un canevas très fellinien, tout en ironie sur la futilité de l'existence de la haute bourgeoisie romaine, sur les contradictions humaines, sur les contradictions d'une ville. Il développe avec une élégance folle, visuellement et narrativement, tout un jeu d'oppositions et d'entrelacements entre lucidité et illusion, beauté et vulgarité, richesse et pauvreté, spiritualité et profane... Son inspiration satirique, qui n'exclut pas une certaine fascination, se teinte comme chez Fellini de saillies surréalistes (d'ailleurs il est question, à un moment donné, de la possibilité de voir un monstre marin, comme dans la scène finale de La Dolce Vita). Parmi ces saillies : la scène d'injection de botox, comme à confesse ; l'apparition de Fanny Ardant ; ou encore la longue séquence, hilarante et poétique, avec la religieuse centenaire. Le personnage de Jep, formidable dandy, est notre guide sarcastique et joyeusement hypocrite dans un monde peuplé d'individus suffisants, égoïstes, souvent grotesques. Il est aussi l'esthète, le vecteur d'émerveillements, celui qui connaît "l'homme aux clés", qui ouvre les portes des palais secrets et offre le spectacle de leurs splendeurs cachées (superbe scène de déambulation nocturne). Il est enfin l'amoureux mélancolique, tourné vers la grâce d'un passé incompris, source retrouvée de l'inspiration romanesque. La caméra suit avec une merveilleuse fluidité les pérégrinations existentialo-mondaines de ce personnage interprété par Toni Servillo, fidèle acteur de Sorrentino et parfait serviteur, ici, de la verve souvent jubilatoire du réalisateur-scénariste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Très beau film, gros travail esthétique, des scènes magnifiques, le tout magnifié par la beauté naturelle de Rome. Un film à part, poétique, porté par un style et une musique d'inspiration Fellinienne. On peut se sentir perdu par ce méli-mélo au début du film, il faut s'accrocher ! car le puzzle et le message ou plutôt la pensée du réalisateur s'éclaircissent lorsque les secrets ou les zones d'ombres du personnage principal se dissipent. Beau portrait d'un écrivain raté ou pas, à vous de juger, et de ses escapades dans la jet set italienne... A voir !
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Sorrentino filme admirablement Rome mais nous ennuie très vite dans cette débauche de scènes vaines et répétitives. Certains osent évoquer "La dolce vita" à la vision de ce film, voilà un raccourci injuste voire ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Quel est le réel sens de ce film ? On est en droit de se le demander, en effet, beaucoup d'interprétations sont possibles. Quand Soeur Maria monte à genoux, l'escalier vers le Christ, on peut voir une des significations du film : le chemin de croix d'un écrivain pour retrouver l'inspiration.
    Mais pas n'importe quel écrivain : Jep cherche comme tous les artistes "la grande beauté", l'Idéal. Il l'a cherché partout : dans les yeux de son amour de jeunesse puis dans les fêtes de Rome. Il a mené cette vie de vacuité, avec cette "faune" pour peut-être trouver la Beauté mais ce n'était qu'illusoire...
    Ce film est donc pour moi la quête d'un écrivain fragile, très humain car tenté par la bassesse. Jusqu'à la lumière (le phare !)
    Ajouté à ça la magnifique réalisation de Sorrentino, ces très beaux plans intelligents et la critique évidente de l'Italie ("ce pays de débauchés" dit-on dans le film), La Grande Belleza est un film très ntelligent et très beau. A voir.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Non pas que le film soit mauvais, loin de là, mais il s'adresse avant tout aux italiens.
    Ils pourront davantage comprendre ce que le réalisateur Paolo Sorrentino essaye de démontrer dans ce film.
    En effet il dresse un portrait très dépressif et critique sur la déliquescence de la société romaine notamment dans ses hautes sphères, on peut d'ailleurs sentir l'ombre de Fellini sur ce film.
    Jérémy de M
    Jérémy de M

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Un film en total décalage, juste un bon moment cinématographique!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Dès les premiers plans on sait à quoi s'attendre. Image numérique sans profondeur, lumière cramée, mouvements de caméra lourdauds pour créer un semblant de rythme et d'esthétisme.

    Une ouverture sur un monument. Rome. Tourisme, lyrisme et évanouissement: Stendhal? Non, Sorrentino, le réciteur.

    Dans ce film vous apprendrez quels sont les livres de chevet de Paolo. Il aime Céline, Flaubert, Moravia, Dostoievski entre autre. Pas dégueu'...

    Son sujet: La jet-set romaine désoeuvrée. Les années Berlusconi sont passées par là, décomplexant les mondains, assumant dorénavant leurs plaisirs coupables: faire la chenille en boîte de nuit, être guest star sur les plateaux télés, parler de caca et faire rire ses condisciples. Bref de vrais "bout en train".

    Bon, les riches d'aujourd'hui sont peut-être différents de ceux d'hier. Fallait-il pour autant en parler pendant 2h ? Et pourquoi en faire un film tant l'absence de partis pris visuel se fait criant. Ou plutôt si, la volonté de faire un clip cheapouille pour ridiculiser encore plus ses personnages qui le sont déjà beaucoup trop.

    Une étoile quand même pour quelques répliques bien senties, malgré le vernis du donneur de leçon. L'homme d'esprit désabusé taclant à la carotide les faux intello'.

    Difficile de ne pas y voir une certaine complaisance. "Oui j'ai de la culture, mais chez moi c'est de la dérision. Et voyez aussi comment je traque les snobs, les prétentieux qui jouent aux artistes. Mais regardez comme je les dézingue ces "poseurs/causeurs". Paolo marche sur la tête! Ses propres moqueries finissent par se retourner contre lui.

    Et si seulement il y avait pu y avoir une histoire, un semblant d'intrigue au moins. Mais non, trop conventionnel pour Paolo. Lui, préfère nous offrir une galerie de scènes/portraits aussi loufoques qu'incohérents. Mais quel intérêt de faire apparaître Fanny Ardent 5 secondes et de lui faire dire 3 mots en français. Est-ce le must du raffinement pour Sorrentino?

    N'est pas bouffon qui veut. La grossièreté n'est ni provocante, ni visionnaire. Elle est simplement le reflet d'un réalisateur souffrant d'un héritage trop lourd et qui joue des coudes pour essayer de se faire une place de choix. Mais personne n'est dupe. Comment prétendre à la modernité lorsqu'on fait du vieux avec du neuf ? Résultat : la naphtaline simili cuir - or vous saute à la gorge et finit par vous écoeurer.

    Voilà, La Grande Bellezza est le représentant du cinéma italien aux oscars cette année. Tout un symbole. Fellini a eu beau mettre en garde la société transalpine, cette dernière s'est jetée la tête la première dans un abysse de médiocrité que quelques coups d'éclats façon Moretti ne peuvent malheureusement plus cacher.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    "La Grande Beauté". Bien qu'on pouvait en deviner la traduction au préalable, la Grande Bellezza n'est mentionnée (et donc traduite en VOST) qu'à la toute fin du film. Et sa seule mention apporte une lueur nouvelle, inexplicable, à l'ensemble. On comprend d'un coup que tous les fantasmes, rêveries, pensées du héros Jep Gambardella tendent vers un seul et même but: trouver la grande beauté.
    Ceci cerné, on peut goûter à la formidable réalisation de Pablo Sorrentino. L'idée de départ est belle. Mais encore fallait-il la mettre en image! Et c'est fait avec une subtilité remarquable. On est d'emblée lancés dans le bain de la mondanité romaine avec une soirée endiablée en guise de première scène. Le rythme est donné. Toutes les scènes seront filmées avec la même énergie et secondées par la même sublime variée BO; de façon à ne jamais lasser le spectateur. Jep Gambardella est un authentique artiste dans l'âme. Si ses activités mondaines ne le montrent pas du tout, c'est un être à la sensibilité hautement aiguisée. Et ça, Sorrentino ne voulait pas l'oublier. Il en fait même le fil rouge de l'intrigue. On vogue au gré des rêveries de romancier de Jep. Regard cynique sur le monde qui l'entoure et sur la vacuité (nécessaire à l'oubli de soi selon lui) des liens qu'il crée avec ses proches, sur sa vie et sur ce qu'il a fait de celle-ci (en témoigne son émotion quand il regarde les quelques milliers de photos accrochées au mur de l'exposition), mais en même temps regard d'enfant sur la beauté de Rome, de la nature, de la femme. La prééminence du corps religieux dans le film est un autre point intéressant. N'est-ce pas l'opposition entre la quête du poète et la quête de l'homme d'église qui est ici mise en lumière? Entre la recherche de la beauté subjective, une beauté qui n'apparaît que "fugitivement" ( cf. le magnifique monologue de fin de Jep) en une vie, et la recherche de la beauté objective, la seule et unique beauté qui vaille et qui est, elle, en permanence à portée d'intelligibilité (à condition de s'oublier dans la pauvreté cf. le monologue de la soeur sainte, à opposer au discours de Jep donc) : Dieu?
    spoiler: Il dit à la fin qu'il attendait de découvrir la Grande Beauté pour se remettre à l'écriture. On apprend qu'il s'y remet dans son monologue de fin, et ce sur les images de la beauté qu'il n'aura finalement qu'aperçue au cours de sa vie: C'était un soir, dans sa jeunesse, où son amour s'est dénudée, baignée par la poussière de lune flottante et par les rayons balbutiants du phare, derrière. Une magnifique scène, pour clôturer un film réussi dans sa poésie mais inévitablement brouillon dans son approche.
    En même temps, comment donner une ligne claire à de telles envolées oniriques?
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