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Jean Yves S.
3 critiques
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1,0
Publiée le 19 avril 2014
Film prétentieux et ennuyeux. Attention à vos oreilles, la première demi-heure n’est que très bruyante avec rien d'autre qu'un trop long vidéo-clip de disco. Et le reste du film?..Bof!, la misère des riches et des intellos. Un film très "bling bling". Malgré ce qu'en pense certains critiques, qui n'étaient pas nés à l'époque, ce film n'a rien à voir avec Fellini. Ce n'est que du toc.
A la fois dans novateur et dans la lignée des grands films italiens. Une poésie, une direction de l'image sublime et des acteurs d'un charisme rare. A voir absolument !
Le film de Sorrentino avec un Toni Servillo extraordinaire m'a plus que transcendé. Sa quête d'une beauté, nous rappelle à tous. La caméra nous fait faillir devant Rome, devant cette grande belezza. Après tout, qui sommes nous ? Si ce n'est ces êtres mondains en quête de sens ? Une musique magistrale et une photographie au même niveau nous rappelle qu'il est encore possible de faire des films extraordinaires. Ce film est, à mon sens, un chef d'oeuvre, qui marquera l'histoire du cinéma italien.
Film très très spécial... Les plans et les mises en scène sont assez magnifiques et vraiment réussis. L'histoire est très étrange mais si le sens se dégage au fur et à mesure du film (sens de la vie, sa platitude, sa jouissance, la décadence, la solitude, la mort, la vieillesse). 2h20 me semble aussi beaucoup trop long : on finit par s'ennuyer même si l'esthétisme est incroyable !
Les mots manquent pour qualifier ce vertigineux film de Paolo Sorrentino. Vertigineux car dans un yoyo de beauté ininterrompu entre la mondanité vulgaire et décadente de cette caste italienne ( dont le personnage fait partie) et ces moments saisis de réelles émotions. Cet aller retour entre beauté et vulgaire est le moteur du film, si sur le fond le film ne parvient pas toujours à pétrir d'émotion ( le milieu mondain est déplorable donc il faut se tourner vers les vrais valeurs; les racines) deux éléments restent: Toni Servillo au charisme incroyable tant dans son air désabusé qu'avec son regard attendri dès son apparition à l'écran et la réalisation fluide et glissante qui fait décoller au sens littéral. Bouleversant dans sa forme, peut être moins dans son fond
ce film est un peu comme une œuvre contemporaine : esthétique, élégant et déconcertant. 2h20 d'absence de scénario de fond, de lien dans l'enchaînement de la plupart des scènes. mais il y a du positif : le mise en image est magnifique, les mouvements léchés de caméras, avec la carte postale aidante de la beauté de Rome.
Doté d'un scénario intéressant, "La Grande Bellezza" entraîne le spectateur dans une histoire réfléchie et atypique. La réalisation marque sa présence par un bon travail et les acteurs jouent bien leurs personnages. Le film est ainsi convaincant et captivant même s'il manque certaines choses pour le rendre plus réussi.
Mais quel scandale de comparer cette vulgarité à l'immense Fellini qui ne se ressent pas une seconde dans cette œuvre mi cynique mi complaisante de ce monde d’apparat aussi abject que la plupart des personnages. Si filmer des beaux plans de Rome suffit à se faire comparer à Fellini, je crois que les écoles de cinéma ont raté quelque chose... Si l'on pense à 8 1/2 qui suit la recherche d'inspiration d'un artiste (un vrai et pas un bouffon mondain) dans une quasi quête existentialiste, la pensée intellectuelle Fellinienne est nettement plus supérieure à celle de Sorrentino qui schématise bien vite une certaine mélancolie du jet-setter à la recherche de la "grande beauté". Le film s'avère au final aussi vide, prétentieux et exubérants que ses personnages.
Chef d'oeuvre absolu du cinéma existentialiste italien. Le lost in translation mondain, poétique, sans prétention, le film nous touche de sa grâce romaine et nous fais vivre une expérience cinématographique réjouissante.
Du pur foutage de gueule. Un film creux d'un réalisateur prétentieux, pour pseudo-intellectuels esthétisants, sur une bande de ratés congénitaux. Il plaira certainement aux bobos. Ce qui m'effraie le plus, c'est que cet assommant navet ait obtenu l'Oscar du meilleur film étranger. Cela en dit long sur l'état de déliquescence artistique des membres de l'"Academy"...
Un chef d’œuvre ! J'ai rarement vu d'aussi belles images au cinéma. Certains passages du film sont touchés par la grâce : il s'opère une sorte d'alchimie entre les images et la musique (grandiose) qui bouleverse. Ce qui fascine dans ce long métrage est qu'il renferme une part de mystère : on sort de là sans savoir exactement ce qu'on a regardé. Et pourtant, on est touché. Un film sur le sens de la vie, sûrement. Ce long-métrage s'adresse donc aux spectateurs qui ne sont pas hermétiques à aller voir des films qui ne vont pas d'un point A à un point B. Cependant, ceux qui s'y risqueront iront peut être plus loin que là où peut nous emmener le scénario le plus logiquement construit. Étonnant que ce film n'est reçu aucun prix à Cannes en 2013. Cependant, il s'est bien rattrapé depuis en obtenant l'oscar du meilleur film étranger.
"La Grande Bellezza" ou littéralement traduit "La Grande Beauté", rarement un film n'aura aussi bien porté son nom, parce que ce film est beau ! Tout ce qu'il y a dans ce film est beau, de la scène d'ouverture au générique final. Le film nous conte l'histoire d'un homme, Jep Gambardella, qui vient de passer le cap des 65 ans et qui met sa vie en question et qui a décidé de ne plus perdre de temps à faire ce qu'il n'avait pas envie de faire. On le suit dans son quotidien, on voit ses amis, ses soirées, ses rencontres et ses sorties dans Rome. Rome, dans le film la capitale de l'Italie est dépeinte comme une ville en pleine décadence, mais cependant grâce à la superbe photographie et les plans magnifique on voit Rome sous son meilleur angle, on prend plaisir à suivre le personnage de Toni Servillo dans ses balades dans Rome, on le regarde et on regarde aussi ce qu'il y a autour de lui. La photographie du film est très soignée et chaque plan n'a été pas pris au hasard, Paolo Sorrentino sait comment diriger une caméra est pas étonnant que le film ait gagné le "European Film Award du Meilleur montage" grâce à Cristiano Travaglioli. Durant les scènes de soirées nos yeux sont ravis et nos oreilles aussi, grâce à la superbe bande son et aux dialogues et quels dialogues ! Toni Servillo parlons-en, dans son rôle de Jep Gambardella il dégage une telle classe, une telle prestance, son rôle lui colle parfaitement. Le rhytme lent du film pourrait en plaire à certains, mais moi personnellement, ce n'était pas du tout un soucis, j'ai adoré suivre Jep dans son quotidien et je n'ai, à aucun moment, ressenti de l'ennui. Comme vous l'avez sans doute compris "La Grande Bellezza" est un film d'une grande beauté ! À voir absolument en bluray et en vostr...
Peut-être le nouveau "Dolce Vita" ou son enterrement...... en tout cas un très beau film. Un peu lent certes mais les images et dialogues sont de toutes beautés, à l'exemple de "quel est votre métier ?.... Moi ? Je suis riche............". Et la charge contre l'art prétentieux lors de l’interview de l'artiste dans sa tente est d'une virulence rarement vu dans le cinéma français, de même que la scène de la terrasse où Jep dit les quatre vérités à une bobo dont la vie et la réalité sont totalement contradictoire, ce qui n'empêchait pas cette femme encartée au parti de donner des leçons à ses amis, cette scène est sublime. Ce film peut être vu comme une critique fantastique et une rébellion contre une certaine époque gorgée de son importance et d'une vision politique dépassée....... Un homme revenu de tout et qui assiste à l'agonie de sa vie sans descendance pour prendre soin de lui........ une ode nostalgique à la jeunesse perdue qui est un grand classique. Un oscar vient avec raison embellir cette oeuvre.......