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    La Grande Bellezza
    Note moyenne
    4,0
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    265 critiques spectateurs

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    58 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 mai 2013
    un film un peu gâchée par certaines incohérences, propos nébuleux, longueurs...dommage car le réalisateur filme trés bien, Rome est splendide et l'acteur principal sympathique !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Film d'une grande prétention, les références aux grands cinéastes italiens sont caricaturales. On se fout vraiment de ce bourgeois errant dans la vacuité de sa vie, le cynisme qui s'en dégage est insupportable. Impossible de rester dans la salle à contempler ce désastre, je l'ai donc quittée bien avant la fin, le dégoût aux lèvres.
    jeanpV
    jeanpV

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Un film italien fellinien dans la forme et le fond ; à mon sens un chef d’œuvre. La quête de la beauté dans l’errance d’une vie. Des jouisseurs, s’avouant que leur vie est « dévastée ». Superbe et féroce, rien n’est épargné : l’amour, où tout le monde cocufie tout le monde, l’engagement politique factice, l’engagement religieux basé sur la culpabilité (la pauvre sainte n’a pas le droit de vivre pour elle-même), l’art, qui met en scène les confusions de l’ego et tente de les ça, dans une ambiance de fête, sans cynisme, à l’italienne, avec une vraie tendresse. La comédie humaine, drôle et pathétique. La fin le dit bien : « nous vivons dans l'illusion et passons notre temps à nous justifier dans un blablabla épouvantable d’inutilité. Sauf, peut-être, lorsque nous touchons à ce pour quoi nous sommes faits : l’amour de la beauté et la grâce. En fin de compte, un film profond, tonique, sans désespoir aucun. Images et musique superbes. Acteurs au mieux de leur forme. A peine un peu long.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2013
    voilà un film inclassable où la comédie humaine est traitée avec brio. les allégories, les métaphores sont fabuleuses. il mériterait bien un prix à cannes
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Rome ville éternelle....oui surement si l'on juge de la qualité de ses monuments et du gout de la fête de ses habitants....
    En particulier de son personnage principal (Gambardella), interprété par Toni Servillo, qui est un romancier complètement blasé autant de la littérature que de l'amour....
    Le film est riche, peut être trop car il traite de la fête (débauche ?), de l'art et finalement de la religion, pour exercer une certaine profondeur sur la vie en général....
    On ne peut pas ne pas penser à Fellini, dans la façon de philosopher de la vie mais aussi dans le décalage des personnages par rapport à la réalité du monde.....
    Gambardella erre dans Rome; ce qui nous vaut de très beau plan en clair obscur et des paysages emplis de lyrisme sur la ville, le Colysée, etc......Il fait des rencontres principalement nocturnes......
    Le film a une sensibilité propre et une démarche qui consiste à approfondir les personnages, les "dépecer" dans une sorte de nihilisme romantique, ce qui vaut un tableau riche d'enseignement sur une certaine élite italienne....
    C'est un film qui entraine la réflexion et cherche une sorte de consensus philosophique sur le sens de la vie....
    Si vous trouvez que l'univers bourgeois a aussi sa vacuité, le film vous confortera dans votre position....J'ai aimé, même si c'est un peu long et inégal, .....
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    (...) Mais que serait un bon film sans un bon acteur ? Tony Servillo, immense comédien, incarne Jep Gambardella, personnage cynique, mélancolique, avec beaucoup de talent. Une performance juste et exceptionnelle. Servillo apporte toute son humanité. Il devrait être insupportable mais Toni Servillo réussit à le rendre attachant via de petits rictus discrets comme son sourire doux et provoquant, qu’il garde même quand il balance des horreurs à ses amis. Le fait d’en faire le narrateur de l’histoire est une bonne idée de la part de Sorrentino qui fait vraiment entrer les spectateurs dans l’esprit du personnage. De plus, tous les seconds rôles sont aussi excellents, offrant un panel de personnages hauts en couleurs qui représentent tous les vices de la société italienne. La force de Sorrentino est de les rendre ridicules tout en restant subtil et ironique. Une galerie de personnages parfaite qui met vraiment en pleine lumière les talents du casting.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Un film magnifique. Le plus beau de tous ceux que j'ai vu à Cannes. La beauté n'est pas où on croit la voir de prime abord. spoiler:
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2013
    La nouvelle réalisation de Paolo Sorrentino se moque puis s’émeut du vide existentiel des personnalités de la jet-set romaine – le spectateur, lui, se désole et s’irrite devant la longueur interminable de ce film au propos riquiqui.
    130580
    130580

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2013
    ROME MAGNIFIQUEMENT FILMÉ
    L ACTEUR PRICIPAL COLLE PARFAITEMENT AU RÔLE SPLENDEUR ET DÉCADENCE
    CE FILM NS MONTRE L ABSURDITE FÉROCITÉ
    ET FRAGILITÉ HUMAINE
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    "Sorrentino Roma", bien sûr, en écho au "Fellini Roma" de 1972 - et sur la vision de la capitale italienne, le cadet reprend avec grand talent le flambeau du "maestro" disparu en 1993. Mais encore, une communauté de destin entre "Jep" ("Geppino") Gambardella et le "Marcello" d'une autre oeuvre-maîtresse fellinienne, et film-fleuve également, "La Dolce Vita" (1960) : Gambardella est lui aussi "monté" de sa province pour faire une carrière littéraire à Rome, et n'ayant plus rien écrit depuis un unique roman de jeunesse, s'est retrouvé échotier, même si à succès, habitant un appartement de rêve dont la terrasse donne sur le Colisée et d'une élégance irréprochable due aux meilleurs tailleurs et bottiers, mais englué dans la danse macabre "bling bling" des relations superficielles où se grisent les nantis, ses compagnons de route. Il s'était résigné à n'être qu'un mondain, même si excellent dans cette posture, quand atteignant son 65ème anniversaire, il se surprend à la nostalgie (cultivée au plafond de sa chambre, devenant à loisir la mer de sa jeunesse napolitaine) et au bilan (il a vécu en "Casanova", collectionnant les bonnes fortunes, puisqu'il avait perdu sans remède le seul amour de sa vie au sortir de l'adolescence). Esthète par nature, ce "Swann" italien désabusé (qui croise un soir Fanny Ardant, la duchesse de Guermantes pour Schloendorff - j'y ai vu un clin d'oeil), se souvient avoir été à la recherche de "La Grande Bellezza", ce truchement de la Beauté physique vers la Beauté des Idées, et en fait la rencontre in extremis, incarnée par la "Sainte", décharnée et extatique, Soeur Marie. Film absolument magnifique, d'un raffinement de tous les instants, d'une intelligence de tous les instants, d'une richesse infinie, un bijou de ce grand cinéma qu'est le cinéma transalpin (après la récente "Belle endormie" du vétéran Bellochio). Commentaire "posté" alors que le Palmarès cannois est pour plus tard dans la journée, mais un espoir que ce film soit distingué (comme "Il Divo", en 2008), au moins via le génial Toni Servillo (aussi chez Bellochio, et dans le rôle-titre du "Divo").
    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    C'est sûr, il a vu et revu Fellini, comme chez le maître, c'est une déambulation dans des lieux sublimes, des connivences avec les princesses et les nobles, des fêtes branchées avec les bourgeois de la culture ou des médias, les monsignori, les putes, les starlettes... Comme chez le maître, il y a un journaliste ami du jet-set, et ses interrogations au hasard de ses déambulations, rencontres etc. C'est un beau film pour voir Rome et ses jardins secrets, un film élégant et désenchanté pour voir un intello chic se poser des questions sur la vie, le vide et la spiritualité, une balade nostalgique à l'heure du bilan d'un Vitelloni (un vitellono ?) : la vie n'a pas tenu ses promesses, à moins que ce ne soit lui qui n'ait pas tenu ses promesses.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Après deux films formidables Il Divo et This must be the place (tous deux déjà en compétition à Cannes), Paolo Sorrentino nous revient aujourd'hui avec La grande bellazza. Ce nouvel opus, bien que très différent (quoi que) est tout aussi réussi (mais sans doute un peu moins puissant). Dans le rôle titre, il fait de nouveau appel (pour la quatrième fois) à Toni Servillo, impressionnant Giulio Andreotti de Il Divo...
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Le début donne d'emblée le ton du film : d'abord un touriste japonais s'écroule raide mort devant la beauté des monuments et des paysages de Rome. La séquence d'après nous plonge au cœur d'une soirée mondaine où les gens superficiels boivent, se séduisent, dansent et disent des futilités. Rome est une ville magnifique mais en décadence, décadence d'une époque, décadence d'un peuple, voilà ce que filme Paolo Sorrentino avec son œil averti. Offrant à Toni Servillo un rôle qui lui va à ravir, celui de Jep Gambardella, écrivain qui n'a écrit qu'un roman il y a bien longtemps et qui depuis se complaît dans les mondanités, le cinéaste a décidé de frapper fort. Non seulement il critique une certaine forme de décadence mais en plus il insère au film une bonne dose de nostalgie et d'émotions qui l'empêchent de tomber dans le cynisme. Car Jep est terriblement lucide, il sait qu'il est superficiel mais quoiqu'il fasse rien ne semble l'empêcher d'être ce qu'il est depuis toujours. Si les propos de Sorrentino traînent parfois en longueurs et tournent en rond, on ne peut s'empêcher d'admirer la manière dont il fait venir à nous des tas d'émotions, ne serait-ce qu'avec un cadrage bien choisi, qui capte une certaine lumière ou un certain regard dans l’œil de Servillo, décidément parfait. Maîtrisant sa mise en scène de bout en bout (les travellings sont vraiment magnifiques), le cinéaste raconte aussi bien le ressenti intérieur d'un homme que celui d'une ville, aidé par une bande-originale choisie aux petits oignons et par des dialogues souvent acérés. Finalement, la grande beauté tant recherchée, il l'a peut-être trouvé dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Un seul roman a suffi à Jep Gambardella pour accéder à la notoriété. C’était il y a quarante ans. Depuis qu’il s’est reconverti dans le journalisme, il vit un peu paresseusement sur sa réputation de grand écrivain. A Rome, il a de quoi faire : traîner de boîte en palais, séduire les femmes où les aimer. Ce n’est pas la Dolce Vita, mais ça y ressemble.
    A 65 ans, on peut déjà faire un bilan de sa vie, ses amours, ses emmerdes. Et Jep a toujours un petit sourire en coin quand il se penche sur son passé. Parce que « la nostalgie est le dernier plaisir qui reste quand on n’a plus d’avenir », dit-il. Et comme les aventures d’aujourd’hui se mêlent aux souvenirs d’hier, il a largement de quoi mettre en chantier un second roman…
    C’est un film plein de charme et de tendresse. Séduisant comme la ville éternelle et les « bella regazza ». Et d’un cynisme ravageur, comme Toni Servillo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Magnifique film qui rappelle le temps du grand cinéma italien
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