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Un visiteur
1,5
Publiée le 29 mai 2013
une étoile et demi pour la qualité de la photo. Ce film est très esthétique, mais je me suis ennuyée comme rarement au cinéma. Sans début ni fin, le scénario est sans intérêt. Deux heure vingt à s'emm... c'est cher la scéance.
On retrouve le Sorrentino d'Il Divo, après la parenthèse This Must Be the Place plutôt réussie. Je n'aime pas vraiment sa réalisation épileptique et ses fresques fantasques plutôt mal construites. Mais il faut reconnaître que dans La Grande Bellezza il y'a quelques scènes superbes, oniriques qui rattrape les dialogues interminables sur le néant et les mondanités dont le spectateur s'ennuie vite...
Splendide! Photographie magnifique pour cette promenade nonchalante dans la high society romaine à travers le regard mi amusé mi désabusé du personnage central, superbement interprété.
Très beau film sur Rome, la ville et ses habitants les plus fortunéss. Le fil du film suit une reflexion sur le néant de la vie mondaine et la vie en général, mais avec une recherche de la " grande belezza". Le personnage principal, le roi des mondainités, commence à réfléchir sur cette quête de la beauté de la vie... Mais finalement, tout ça n'est qu'un truc.
Nominé mais surtout inondé de récompenses les plus prestigieuses comme le Festival de Cannes ou encore les Golden Globes, La Grande Bellezza est pourtant passé inaperçue dans les salles françaises lors de sa sortie. Désormais devenu très médiatique car nominé aux Oscar 2014, La Grande Bellezza laisse tout de même un souvenir mitigé à son spectateur.
En effet, la réalisation du film (tout comme son sujet) est plate et manque de dynamisme. La Grande Bellezza fait partie de ces films qu’on adore ou qu’on déteste, il n’y a pas de juste milieu. Ainsi, si on n’accroche pas dès les premières minutes à La Grande Bellezza, le film en devient long et interminable. En revanche, s’il on adore, le film éblouit par sa nature et sa caméra. Car, reconnaissons-le, La Grande Bellezza présente une caméra et une mise en scène fabuleuse mettant en lumière toute la beauté de Rome, loin des clichés touristiques. La Grande Bellezza présente une Rome nature, à la beauté intacte. Une image si belle, qu’elle donne envie de prendre un billet pour Rome. Paolo Sorrentino vient justement contraster cette grande beauté de Rome avec les nuits romaines festives et bruyantes. Ces soirées nocturnes viennent mettre en exerguent toute la décadence de la société avec son lot de sexe, drogue et alcool. Une nuance frappante avec cette Rome calme de jour. Et, cette mise en scène de Paolo Sorrentino est intelligente et très travaillée, un beau travail de réalisateur.
Au niveau du scénario, La Grande Bellezza peine à convaincre le spectateur moins avertit et assomme avec "Flaubert voulait écrire un roman sur le néant". Le faux-cynisme du personnage finit par agacer même si son constat sur la vie, la société est juste et intéressant.
D’ailleurs, Toni Servillo interprète à merveille son personnage de Jep. Il se fond complètement dans le personnage, pour ne faire qu’un. Une très belle interprétation qui a d’ailleurs été récompensée par le Prix du Cinéma Européen.
Pour finir, La Grande Bellezza est un film intéressant et habile , acclamé par les critiques et qui remportera peut être l’Oscar du Meilleur Film Etranger.
Le réalisateur aurait aimé faire un remake de "La Dolce Vita" du ce début de siècle. Toutes les références sont là : le journaliste, la bourgeoisie décadente, l'aristocratie désargentée, l'église, les vies ratées... Mais l'alchimie ne prend pas. J'avoue que je ne saurais pas dire pourquoi. Toni Servillo et Sabrina Ferilli sont formidables. Il y a des moments très drôles. Peut-être que le film s'écroule sous trop de références, ou que Paolo Sorrentino ne possède pas le raffinement naturel, l'instinct d'un Fellini. A mon avis "La Dolce Vita" est surévalué. Le film est devenu culte pour la scène de baignade de Anita Ekberg et de Mastroianni dans la fontaine de Trevi. On a envie de dire à Sorrentino : "OK, on sait que tu filmes bien, que t'as du talent, mais essaie d'oublier tout ça".
Un soleil de plomb, des fontaines et un touriste japonais, qui s’écroule après une ultime photo, sous les regards cruels des antiques de Rome. Voilà l’introduction haute en symboles de "La Grande Bellezza", film-fleuve d’une beauté renversante qui distille au compte-goutte sa puissance formelle. L’on suit ici Jep Gambardella (Tony Servillo impérial), ersatz moderne du Marcello Rubini de "La Dolce Vita", mais ersatz plus observateur et paradoxalement plus actif, qui erre de superficialités en supercheries, dans une Rome tiraillée entre la splendeur de son patrimoine et les bassesses de son oligarchie. "La Grande Bellezza", c’est l’anti "Gatsby". On retrouve d’ailleurs le motif d’une puissance supérieure qui surveille de loin les... Retrouvez l'article complet sur Plog Magazine, les Critiques des Ours!
La longueur du film pourrait en rebuter certains. Ce serait dommage. Paolo Sorrentino montre avec "La Grande Bellezza" une image peu réjouissante de l'Italie, certes, mais qui peut trouver pareil reflet dans plusieurs pays du monde. Co-écrit avec Umberto Contarello le scénario très fouillé est tout simplement brillant. Les dialogues le sont tout autant. La musique originale de Lele Marchitelli, fusionne parfaitement avec des rythmes d'aujourd'hui. Du "Cheik blanc", ici attablé dans un restaurant ordinaire, à "La Dolce Vita" les références sont nombreuses sans jamais être trop appuyées. La ville éternelle, magnifiée par une exceptionnelle photographie, fait partie intégrante d'un incroyable casting. Quatrième collaboration entre le réalisateur et le prodigieux Toni Servillo. Il excelle, une fois encore, dans un rôle qui sert ici de trait d'union à beaucoup de rencontres, tout aussi bien servies par des acteurs de talent. Un instant fugace et plein d'élégance, parmi tant d'autres, le bref croisement entre Fanny Ardant et Toni Servillo. Du début à la fin, le film offre des moments forts, parfois cocasses, douloureux sans être larmoyants, dans lesquels luxure et vacuité se mêlent astucieusement. Des instants de vie, d'amour ou d'amitié, mais davantage, de fin de vie, de fin d'époque aussi. Parfaite image de la vieillesse, des regrets et du bilan final. À faire ou pas. "La Grande Bellezza" est pour moi, une belle récompense quand il faut autant cavaler pour voir du vrai, du beau et du grand cinéma.
Rome ville éternelle au cœur de laquelle un écrivain conscient de ses échecs s'interroge sur la superficialité de son existence tout en restant accroc à cette vie de légèreté faite d'exubérance et d'art contemporain. un film porté par les images de cette ville merveilleuse, mais cela ne suffit pas pour éviter de souffrir de la longueur insupportable de ce film (2h20!)
Franchement oser comparer ce film à Felini Roma ou aux maîtres italiens de l époque est une ineptie. C'est une pale mimique de cinéma d avant garde qui anone sur des chefs d oeuvre et qui au final est sans aucune surprise aucune audace que de faire du style (assez réussi parfois) avec des vues de Rome ou d intérieurs de palazzio mixées avec des chants religieux et de la techno. Pour le reste on est dans une sorte de sous habemus papam très inégal beaucoup trop long (2h12) le tout étant gâche par le scénario. J adore l Italie son cinéma ses audaces mais cette fois ci... J ai vu un gros clip pour MARTINI... (ceux qui ont vu le film comprendront)
Film très chiant. On s'est tellement ennuyé avec mon copain que nous sommes partis avant la fin. Et c'est rare. Il faut vraiment que l'on s'ennuie ferme pour quitter la salle avant la fin !
Une étoile pour la bande son. Une autre pour Toni Servillo. Une autre pour la ville de Rome che mi tocca da vicino. L'autre étoile à moitié donnée, ne vaut que pour cette histoire écrite avec beaucoup de vérité sur la Jet set romaine où la coke, le champagne, le dance floor et les vues imprenables sur les monuments italiens, sont bien filmés. Pour le reste il est vrai que les errements d'un homme touchant les 65 ans dans la capitale Italienne sont parfois un peu tirés par les cheveux. Dommage aussi que cette histoire d'amitié surfant avec l'amour soit survolée puisque cette femme disparaît, pourquoi ? on ne le sait pas vraiment .....finalement. Autant le film est long autant des séquences ne le sont pas assez. Mais bon, ce film vaut pour les trois premières étoiles et c'est déjà beaucoup.