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    La Grande Bellezza
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    4,0
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    265 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Il fallait beaucoup de courage pour réaliser "La Grande Bellezza"! Tout simplement parce qu'il y a eu un certain Dolce Vita que l'Italie a offert au monde il y a plus de 50 ans. Faire mieux était quasi impossible. Mais le résultat est bon. Rome est une ville incroyable, et est parfaitement filmé par le réalisateur. C’était ça l'essentiel lorsque je suis allé voir le film, faire un petit voyage. A la beauté de l'image et de la ville, il faut également souligner la présence de quelques personnages intéressants, des dialogues droles et bourrés de références culturels et surtout, la bonne performance de Toni Servillo. C'est un agréable moment de cinéma de plus de 2 heures, du ciné à l'européen, et ça fait du bien.
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Jep Gambardella est un artiste esseulé, dans une ville éternelle à bout de souffle. Dans "La Grande Bellezza", on parle de Flaubert. Ce dernier voulait écrire un livre sur le "néant". Sorrentino semble vouloir suivre l'écrivain romantique, en voulant en faire de même. Et le résultat est contrasté. Si les discussions quelconques entre mondains sur la terrasse de Jep sont passionnantes, tout comme l'interprétation de Toni Servillo (le personnage principal) est remarquable, les vraies-fausses réflexions sur la possibilité de revoir la splendeur artistique à Rome ne débouchent sur rien. Sorrentino ne capte jamais le fond du problème. Il se contente seulement de montrer des musées qui rappellerait une certaine gloire passée, ou d'évoquer ce qui sauverait le pauvre Jep. Le film met alors en relation l'amour de jeunesse de Jep et sa foi, qui elle, est remise en question. On aurait aimé que Sorrentino soit plus concret sur cet aspect, afin de réduire une certaine distance instaurée avec le spectateur. Le film est donc divisé entre des dialogues et une interprétation générale savoureux, presque parfaits, et une mise en scène plus démonstrative, souvent maladroite et inintéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 juin 2013
    Pour avoir vu ce film, comment le résumer? Oui ce film montre la beauté de Rome ancestrale, avec ses magnifiques monuments, et c'est en cela une invitation à la découvrir de plus près. Oui ce film traite de la décadence de Rome qui y règne et la beauté des monuments semble ternie par la laideur des mentalités. Les acteurs sont très bons et notamment Toni Servillo. Auteur qui n'écrit plus, acteur de cette décadence mais lucide sur sa personne. Et par là honnête. Contrairement au Cardinale, qui n'a plus "la foi" et ne s'attache plus désormais qu'au matériel à défaut du spirituel (la bonne chère est le seul sujet qui semble l'intéresser). Vivre dans l'opulence et le faste, tandis que parallèlement une religieuse qui a voué sa vie à la pauvreté et aux pauvres est présente, pour bien démontrer les deux visages du Catholicisme, et mieux dénoncer l'hypocrisie à Rome dans le clergé.

    De belles images, de bons acteurs, une dénonciation de la décadence romaine qui aurait pu émouvoir et intéresser, mais malgré tout cela, ce film n'a réussi qu'à engendrer ennui chez moi. Trop de longueurs, un rythme bien trop lent, à la limite du soporifique. Dommage.
    vodenit
    vodenit

    28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2013
    J'ai beaucoup aimé ce film qui s'étire tout en grâce désabusée et en affolement fellinien... La morgue du héros le rend attendrissant et jouissif lorsqu'il assène leurs quatre vérités à ses amis tout aussi dilettantes que lui ! Un régal jusqu'au générique de fin ... Attends Rome, je viens te découvrir dès que possible !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Long, prétentieux, sur la vie mondaine de la Rome contemporaine. Rien à voir avec la Dolce vita , association que j'ai effectuée. La politique romaine est absente, la corruption aussi, la violence populaire également. La ville de Rome reste belle, il y a quelques vues pas mal, mais c'est insuffisante pour sauver le film. La ville a changé par rapport à il y a 50 ans; C'est un autre monde et la Grande Bellezza est offre une représentation déviante d'une société pourrie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Magnifique ! (et un peu long c'est vrai) Le sourire et le regard de Jep, à la fois cynique et bienveillant m'a profondément émue, comme tant de choses évoquées ou suggérées dans ce film à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Sublime,
    On savoure chaque plan, chaque dialogue, la musique nous transpose, le physique des acteurs a bien était choisi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Ce film est à la génération d'après-guerre ce que "Spring Breakers" est aux ados du 21e siècle : la vacuité de leurs prétentions, des accomplissements de leurs vies, et dans une certaine mesure de leurs désirs, est soulignée par l'outrance et le grotesque. Le film est riche en questions posées et en propositions de réponses. Entre autres choses, il est une réflexion sur le rôle de l'artiste dans son époque et dans le temps au sens large : quels sont le moteur et le sens de la création artistique ? Réponse en fin de film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2013
    L'ouverture du film: une pure réussite:

    La grande beauté: L'histoire de Jep Gambardella, mais aussi une chronique sur Rome, ses siècles d'histoire, à travers les yeux de ce même Jep. Cela commence par une visite de touristes japonais sur le mont Janicule. Soleil éblouissant, vue sur Rome imprenable, voir convulsif. Le convulsif, c'est bien un des aspects du film d'ailleurs. Un des touristes s'éloigne, pour se retrouver seul avec la beauté qui l'entoure. Panorama. Il prend une photo, deux, trois. Il respire, puis s'écroule. Mort. Beauté convulsive, donc. Il a été victime de ce que l'on appelle le syndrome de Stendhal. Plan suivant: une grosse teuf sur le toit d'une villa. La vue sur le Colisée semble irréelle. le gratin mondain est là, musique assourdissante, boissons à flots, faune agitée. Arrêt sur image; Jep fête ses 65 ans. Une vie bien remplie, intense. Tout est dit, ou presque,car la vie de Jep( Toni Servillo, excellent comme toujours) n'est peut-être pas...

    Il y a quarante ans, Jep aujourd'hui journaliste moyen , à écrit L'APPAREIL HUMAIN. L'appareil humain aurait pu être le titre du long -métrage de Paolo Sorrentino. Car partant du postulat de la grosse teuf, Sorrentino lance la machine: On pourrait penser à bien des égards à JET SET ( Oteniente) et LA TERRASSE ( Ettore Scola). "La Grande Bellezza" nous offre une chronique intime, désabusée , et ne se limite pas à la mondanité et de l'univers fascinant et morbide , des jets-seteurs.

    Avec poésie, Sorrentino raconte les tribulations d'un personnage de prima bord vaniteux , mais aussi touchant, réalisant que sa vie a été comme une sommeil, un long sommeil. Un long sommeil ou Jep et ses "amis" seraient restés paralysés dans une faste et un luxe abscons , en dehors de toute réalité , trop moribonde pour être acceptée. Car passé les débauches, les soirées interminables sur fond de délires nombrilistes, les apparences et les costumes trois pièces ou plus, que reste-t-il? Un écrivain qui n'écrit plus, un homme déshumanisé. Le rapprochement avec le film grinçant de Ettore Scola est évident. La problématique est similaire: Des artistes et vedettes de hier, totalement en décalage avec leurs idéaux, sombrent dans la vanité la plus effrayante."détestant ce qu'ils sont devenus, devenus ce qu'ils détestent".
    En somme, fêter pour oublier, et en groupe, ça fait moins mal.
    Mais à l'inverse de LA TERRAZZA ou les personnages étaient traités de façon égale, LA GRANDE BELLEZZA est davantage centrée sur Jep. Conte de Jep en somme. Entre allégories et légèreté: un plafond, celui que Jep regarde tous les matins qui s'ouvre sur la mer fantasmée;Une amourette d'été que Jep revit quotidiennement, entre deux cocktails: Il avait vingt ans, elle dix-huit;Un entourage qui se désagrège, entre illusions et absurdité: On retiendra aussi la scène surréaliste de la salle d'attente chez le chirurgien esthétique, ou chacun des "convives" appellé par un numéro, vient de faire rassurer et oublier sa vie minable à coup de bistouri ou d'injection de cola gel; Et puis il y a Rome, plus objet que sujet du film, entre passé et présent, souvenir et rêverie, à la beauté fascinante. André Breton, cité dans le film, disait bien: "la beauté sera convulsive, ou ne sera pas".

    Mais d'ailleurs, Rome , dont les meilleurs habitants seraient les touristes, peut -elle encore proposer autre chose que sa beauté convulsive?

    C'est là la force du film: l'exploitations du thème de l'écrivain en disgrâce, qui peine à exister, dans sa ville trop belle , trop grande. Le rapport de l'homme à sa ville, de l'individu à l'immensité historique. Toni Servillo nous régale, amuse, interroge, nous raconte sa vie, à coup de discours philosophique avec une bonne soeur centenaire ; de vols de flamands au dessus de Rome, au crépuscule; d'ambiance délicieuse au petit matin, le tout ponctué par un générique final magnifique, témoin du génie contemplatif de Sorrentino. Et franchement, ça fait un bien fou.
    jm6455
    jm6455

    5 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Un beau film assez satyrique d'un volet élitiste de la société mondaine, à la fois accompagné d'humour, d'amertume, une certaine réflexion sur la vie. C'est parfois surprenant mais aussi prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2013
    Le film est riche et ambitieux, malheureusement trop long. Les scènes de fête sont splendides, les dialogues souvent justes. Mais à force d’accumulation, La Grande Bellezza, trop gras, trop généreux, devient un peu indigeste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2013
    chef d'oeuvre!
    pas d'autre mot!
    d'une intelligence folle, des mouvements de caméra à tomber.......une bande-son superbe........un fellini des temps modernes.........on croyait qu'en italie il ne restait qu'un metteur en scène: nanni moretti...........ce dernier semble à présent bien sage loin derrière sorrentino, très injustement boudé ,par le jury cannois..........le film de l'année, assurément............FONCEZ!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Le film s’ouvre sur un coup de canon, comme un coup de feu. Il faut dire que, comme ouverture, on a rarement été aussi entraîné, autant envoûté. Le réalisateur commence par citer les premières lignes du très grand Voyage au bout de la Nuit de Céline « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. » Puis, en mêlant chants à cappella et mouvements de caméras précis, Sorrentino nous plante dans le fauteuil d’où nous ne pouvons qu’admirer l’harmonie parfaite de ce spectacle. Le son est parfait, les images d’une extrême finesse. Les plans d’abord au sols vont s’élever, toujours en mouvements, pour finalement créer un vertige chez le spectateur, vertige que ressent le touriste devant tant de beauté, traduit par le coup de canon (assimilation Objectif/Canon) et qui nous amène à notre personnage, Jeb Gamberdella. Par un simple cut nous passons du Rome culturel, éternel au Rome moderne, d’une musique classique à une musique actuelle. Nous sommes dans une soirée mondaine. Paola Sorrentino s’efforce de montrer la surconsommation d’alcool, de drogues, de sexe, la bêtise des conversations et la vantardise de ces gens dont Gamberdella fait partie. Mais pour lui, comme pour les personnes de la soirée, ces excès sont dus à une angoisse profonde.

    La suite ici:
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Attention chef d’œuvre, A t-on vu plus belle ville que Rome filmé par Paolo Sorrentino, des acteurs très justes, une esthétique parfaitement maitrisée, des textes ciselés et une musique parfaitement choisie. A voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Le dernier film de Paolo Sorrentino est beau, intéressant, pertinent, contemplatif est pas chiant !
    On suit avec délectation cette "nouvelle" incarnation de la Dolce Vita, le comédien-génie Toni Servillo (qui a personnellement gagné toutes les palmes et prix d'interprétation dans mon coeur de cinéphile !). Servillo incarne le film, le complète et l'enrichit. Et enrichir un film déjà si beau, c'est fort. La Grande Bellezza est une ode à la vie, à l'art, à l'amour, à la vieillesse. La mise en scène éclatée, suave et sensuelle de Paolo Sorrentino est vraiment riche - les mouvements de grue, de travelling, etc., sont encore mieux maîtrisés que dans This Must Be The Place, et toujours signifiants !
    On peut trouver le film un peu long, certes, mais les anecdotes et traits de certains personnages secondaires qui pourraient être de trop ne le sont pas vraiment car ils sont pertinents et intéressants.
    Il est compliqué de se faire vraiment un avis objectif sur ce film, tant c'est un film dans lequel on rentre et on voyage, avec délectation, pendant 2h22. Un bijou.
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