Mon compte
    La Grande Bellezza
    Note moyenne
    4,0
    2684 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Grande Bellezza ?

    265 critiques spectateurs

    5
    58 critiques
    4
    89 critiques
    3
    45 critiques
    2
    35 critiques
    1
    22 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Haaa, la grande bellezza...Comment ne pas succomber au charme de Jep, à la beauté de Rome et à ces étranges personnages qui la hantent . Le sublime est là, du début à la fin, que ce soit par ces paysages, pieuses fontaines, ou mystérieux passages secrets ou bien par sa musique, tantôt mystique, tantôt festive, on se laisse emporter par ce tourbillon de grâce. Tout n'est que finesse et élégance, et même le pathétique y trouve une certaine noblesse. Le sacré côtoie le décadent, mais toujours avec une finesse loin d'être prétentieuse. C'est tout en subtilité, et le personnage de Jep apparait comme le parfait chef d'orchestre de cette vita pas si dolce. J'ai été profondément émue par tant de beauté et d'honnêteté. Un regard sur une vie passée ou le constat est sans ne savais pas que le néant était si beau à regarder. Merci Mr Sorrentino
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Malgré une BO formidable et quelques jolies scènes,difficile de ne pas cacher son ennui devant cette libre évocation/hommage à Fellini/Rome.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Très grand film, simplement splendide. Si certaines personnes dans la salle n'avaient pas été insupportables durant la projection j'aurai pu pleinement apprécier ce chef-d'oeuvre à sa juste valeur. Le spectacle d'une Rome mondaine, bon vivant, dévergondée et désabusée a été pour moi une véritable jouissance visuelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Je ne sais pas vraiment quoi en penser de ce film... D'accord les plans sont magnifiques, Sorentino impose un style qui tire sur la longueur, mais tout ça a été déjà fait il y a longtemps et tellement mieux par Fellini (Roma, La dolce Vita... etc).
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2013
    A l'instar de la Terrazza de Scola ce film dresse l'état des lieux de l'élite Italienne. La comparaison s'arrête là. La chronologie du film de Sorrentino est linéaire, et la mise en scène est maniérée là où celle son aïeul était sobre avec un montage ambitieux. La désillusion du film de Scola est remplacée également par la décadence post-Berlusconi. Les références à la société Italienne sont discrètes mais prégnantes.
    S'il faut revenir au maniérisme du film qui rebutera certains, il faut tout de même remarquer que les lourdeurs des Conséquences de l'Amour (lui-même excellent) se sont bien atténuées et qu'une beauté formelle se dégage du film (c'est également la quête avortée de son personnage principal).
    Certaines scènes sont d'une vigueur intense et plusieurs jours après la projection on y pense encore avec l'envie de retourner voir le film.
    Mon seul bémol est relatif au vieillissement de l'oeuvre: en effet, les films très marqués dans leur temporalité technologique vieillissent souvent mal. Il conviendra donc de la revoir le dans une quinzaine d'années pour en faire un point de vue plus abouti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Le film commence par une citation de Céline dans Voyage au bout de la nuit:

    "Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déception et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie."

    Et c’est parti pour 2h30 d’un ballet d’images, d’une valse de dialogues cinglants. Ce film est une déclaration d’amour à la ville eternelle, Rome, filmée surtout entre 3 et 5h du matin, je suppose, dépouillée de ses hordes de touristes, de sa pollution, et baignée de cette lumière magique et cette couleur mordorée qui lui sont propres. Le préambule nous avait averti, c’est un voyage imaginaire dans Rome auquel le réalisateur de Il Divo nous invite. Le pretexte: l’histoire de l’écrivain et critique artistique Jep Gambardella, qui, à 65 ans prend conscience du néant, de la bêtise, de la vanité qui l’entoure. Ou plutôt en a t il eu toujours conscience mais il a décidé d’ouvrir sa gueule et qui sait peut-être de reprendre sa plume, 40 ans après son premier et unique roman. C’est bien beau de critiquer mais encore faut-il faire mieux que les autres.

    La religion en prend plein la gueule. L’intelligentia italienne aussi. L’art moderne ("L’imagination sans le talent", pour citer Tom Woolfe dans son dernier roman, Bloody Miami), je n’en parle même pas. L’humain en général n’est pas épargné. Tout le blabla dont on se pare pour tenter de masquer nos mensonges et nos faiblesses, toutes les conneries que l’on peut raconter pour tromper le silence, la mort, l’angoisse, sont autant de pollutions sonores pour notre environnement. J’adore cet instant du film, où l’on voit Jep déambuler le long du Tibre, et soudain la musique se coupe, pour qu’on entende trois crétins joggeurs parler gros sous et promotions. Eux ne sont clairement pas dans le voyage imaginaire et la sensibilité.

    Ce film est un poème, un peu long, 20 minutes en trop. Mais c’est un très beau voyage, sans fatigue, ni déception.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    La grande Bellezza est un film beau par les images, Rome est montrée dans sa splendeur, mais pas seulement. beau également car il montre d'une façon subtil qu'un événement dans notre vie, un seul, peu complètement changer son cours, sans que parfois nous ne mesurons pas à quel point nous subissons le poids des événements passés. Et puis un jour, on se pose et on comprend. je me suis demandée en sortant, est ce qu'on ne se pose pas assez ?
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Film prétentieux, ennuyeux avec des personnages très pénibles et ça n'en finit pas...
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juin 2013
    A part un esthétisme réussi et deux/trois scènes intéressantes, ce film est très pénible à suivre, c'est très ennuyeux, sans grand intérêt, on est spectateurs de personnages pour la plupart horripilants. J'ai eu beaucoup de mal à rester jusqu'à la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Cazzo ! Ce film est tel une œuvre d’art contemporaine ; c’est-à-dire incompréhensible, voire vide, s’il n’y a pas d’explication pour le soutenir. Je me sentais seul devant l’écran, essayant de comprendre. Les scènes de fêtes se jouaient devant mes yeux, impossible d’entrer dans l’ambiance. Là, je me rappelais le synopsis. Oui, Jep est un mondain, on nous force donc à participer à des soirées auxquelles le spectateur n’est pas convié, pour nous montrer que, oui, Jep est un mondain. Si ce n’est ça, on ne sait rien de lui, il veut écrire un livre. Il ne sait pas en fait. Il veut partir de Rome aussi. Enfin, il ne sait pas en fait. Et puis, les scènes se passent et se rappellent. Il erre, on erre avec lui. Il a attend un signe, qui lui donnerait envie d’écrire, on attend quelque chose, pour arrêter de jouer avec les M&M’s qu’on a dans la main. Jép, désemparé, regarde sa vie. On la regarde aussi avec lui, se posant la même question : putain, qu’est-ce qu’on va faire ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Absolument magnifique !!! J'ai adoré au point de rester assise dans la salle jusqu'à ce que l'écran redevienne blanc, comme scotchée à mon siège..
    Esthétique, profond, superbement interprété, je n'avais pas vu un aussi bon film depuis très longtemps.
    À voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Tout commence par une vue panoramique époustouflante de Rome. La ville éternelle continue de subjuguer et pourtant, le narrateur, Jep , un écrivain raté, un homme âgé et usé par la mondanité de sa vie, ne comprends plus le monde dans laquelle il vit. Il se réfugie le soir dans ses immenses palais, contemple les ruines romaines et la gloire de jadis. Tout le ramène au passé. Le monde le dégoute. Où demeure aujourd'hui l'honneur de la mondanité si ce n'est dans de vétustes ruines? A quoi bon le Botox, la drogue, les prostituées et les call-girls si ce n'est pour un peu d'épicurisme?
    Porté par une musique époustouflante, alternant entre contemporain et classique, la caméra de Sorrentino parvient à ressusciter la vieille Rome et c'est déjà si beau que le film pourrait s'en tenir là. Mais, lorsqu'il filme le Costa Concordia échoué au bord des récifs, on comprends que le film est un film de la dérive, de la déréliction. Cette Italie, autrefois magnifique, semble sombrer, elle aussi, lentement. Ceux qui ne l'ont pas encore quittée sont condamner à contempler des ruines. Les vies de tous ces mondains, ces fêtes orgiaques, ce luxe tapageur viennent en quelque sorte souiller, polluer les ruines romaines que le narrateur contemple depuis sa terrasse. Ce dernier oscille hésite, entre cette vie de plaisir et la douceur du passé, des premières amours et de la province paisible.
    Restera la rédemption. Écrire un dernier livre pour sortir de ce cynique quotidien. "Les racines c'est important" murmure une religieuse mystique et sans âge. Revenir au passé. Dans ce monde fellinien, où tous les personnages sont grotesques, à la fois absurdes, égoïstes mais profondément humains, où le snobisme côtoie le ridicule comme chez Proust (référence explicite d'ailleurs), il ne reste qu'à l'Italie un passé glorieux à regarder avec une tendre nostalgie, dans ce pays où mêmes les jeunes s'expatrient.
    Le héros écrira-t-il son roman, objet de sa quête et de ses pérégrinations tout le long du film ? On ne le sait pas vraiment et Sorrentino ne donne aucune réponse. Tout comme son héros, il n'est pas un Gatsby qui vit dans le passé. Ils savent tout deux le monde qui les attend. Ainsi continueront-ils de contempler avec cynisme, le Tibre ensoleillé, couler opiniâtrement sous les ponts.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Esthétique, fellinien, et magnifique hommage a Rome. Le tout autour de l'interrogation d'un homme sur le sens a donner ou non a sa vie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Bien mieux que son préçédent film mais il aurait gagné à être 30 minutes moins long.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Le cinéma italien des années 50, 60, et 70 a laissé un beau passage dans l'histoire du cinéma. Tout le monde a entendu parler du néoréalisme italien et notamment de Fellini. En effet, le réalisateur italien, s'appuyant sur la réalité la plus courante de la vie quotidienne, exprime sa propre vision qui atteint des dimensions oniriques. C'est une transcendance qui dépasse souvent en imagination les films fantastiques. Cependant, la fin du XXe siècle a trouvé ce pays peu présent sur nos écrans. De temps en temps, on avait l’habitude de voir quelques films faisaient écho à ces créations de Fellini. En 2013 le film La Grande Belleza de Paolo Sorrenino fait son apparition. C'est un film qui est peu présent en Europe mais qui est bien connu dans notre pays.
    Ce film, bien que son argument nous paraisse simple et claire, s'appuyant sur la tradition du néoréalisme italien, il nous transmet plusieurs messages grâce à la présence de son héros. Ses idées et ses impressions reflètent la décadence de la société contemporaine, un phénomène qui s'accentue lorsque on constate que toutes ses fêtes ont lieu près du Colisée, symbole de la grandeur et de la décadence de l'Empire Romain. Cette décadence symbolise aussi l'afaiblissement de la présence culturelle de l'Italie du XXIe Siècle. Les fêtes insignifiantes de la haute société romaine justifient notre point de vue tel qu'il se développe à travers le regard cynique du protagoniste. Cependant, Rome reste une ville magnifique car le poids de son histoire lui permet de maintenir sa splendeur et de retrouver son prestige à tout moment. Cette impression est exprimée grâce à l'élégance de Jep qui met en évidence la coexistence esthétique entre la matière et l'esprit, ce qui justifie le titre de ce film.
    En ce qui concerne la technique, nous devons signaler les travellings exceptionnels des caméras et l'éclairage qui intensifie cette impression de la Grande Beauté.
    Ce film qui dessine l'esprit de notre époque et qui met en avant la nostalgie d'une belle époque marque une étape à l'histoire du cinéma européen et fait écho aux Swann et aux Guermantes de Marcel Proust, mais qui apparaissent dans un style italien et correspondent aux données esthétiques de notre époque.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top