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moreapacifique1
9 abonnés
93 critiques
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4,5
Publiée le 18 janvier 2014
Ce film aurait du avoir la Palme d'Or à Cannes! Subtil, drôle et d'un rythme époustouflant, on ne s'ennuie pas une seconde. On attend même la prochaine scène surréaliste qui généralement surpasse la précédente! GENIAL! Le personnage, Jep, fait penser aux héros désenchantés de Fellini et la grande beauté est tout simplement la ville de Rome.
voilà un film inclassable où la comédie humaine est traitée avec brio. les allégories, les métaphores sont fabuleuses. il mériterait bien un prix à cannes
Quarante belles minutes dans un film de 2h20... C'est peu. Paolo Sorrentino utilise une mise en scène superficielle et excessive pour soit-disant dénoncer les excès et la superficialité de la mondanité romaine. C'est absurde ! Après 40-45 minutes ainsi, un équilibre est trouvé pendant quelques dizaines de minutes. Notamment lors d'une scène où Toni Servillo débusque les faiblesses d'une amie un peu trop sûre d'elle-même lors d'une nouvelle soirée mondaine. Les dernières minutes démontrent les mauvais choix du cinéaste qui fait disparaître ses meilleurs personnages pour nous infliger une pseudo-sainte de 104 ans qui connaît les flamands roses par leur prénom (on rêve, non ?!).
Nominé mais surtout inondé de récompenses les plus prestigieuses comme le Festival de Cannes ou encore les Golden Globes, La Grande Bellezza est pourtant passé inaperçue dans les salles françaises lors de sa sortie. Désormais devenu très médiatique car nominé aux Oscar 2014, La Grande Bellezza laisse tout de même un souvenir mitigé à son spectateur.
En effet, la réalisation du film (tout comme son sujet) est plate et manque de dynamisme. La Grande Bellezza fait partie de ces films qu’on adore ou qu’on déteste, il n’y a pas de juste milieu. Ainsi, si on n’accroche pas dès les premières minutes à La Grande Bellezza, le film en devient long et interminable. En revanche, s’il on adore, le film éblouit par sa nature et sa caméra. Car, reconnaissons-le, La Grande Bellezza présente une caméra et une mise en scène fabuleuse mettant en lumière toute la beauté de Rome, loin des clichés touristiques. La Grande Bellezza présente une Rome nature, à la beauté intacte. Une image si belle, qu’elle donne envie de prendre un billet pour Rome. Paolo Sorrentino vient justement contraster cette grande beauté de Rome avec les nuits romaines festives et bruyantes. Ces soirées nocturnes viennent mettre en exerguent toute la décadence de la société avec son lot de sexe, drogue et alcool. Une nuance frappante avec cette Rome calme de jour. Et, cette mise en scène de Paolo Sorrentino est intelligente et très travaillée, un beau travail de réalisateur.
Au niveau du scénario, La Grande Bellezza peine à convaincre le spectateur moins avertit et assomme avec "Flaubert voulait écrire un roman sur le néant". Le faux-cynisme du personnage finit par agacer même si son constat sur la vie, la société est juste et intéressant.
D’ailleurs, Toni Servillo interprète à merveille son personnage de Jep. Il se fond complètement dans le personnage, pour ne faire qu’un. Une très belle interprétation qui a d’ailleurs été récompensée par le Prix du Cinéma Européen.
Pour finir, La Grande Bellezza est un film intéressant et habile , acclamé par les critiques et qui remportera peut être l’Oscar du Meilleur Film Etranger.
Long, prétentieux, sur la vie mondaine de la Rome contemporaine. Rien à voir avec la Dolce vita , association que j'ai effectuée. La politique romaine est absente, la corruption aussi, la violence populaire également. La ville de Rome reste belle, il y a quelques vues pas mal, mais c'est insuffisante pour sauver le film. La ville a changé par rapport à il y a 50 ans; C'est un autre monde et la Grande Bellezza est offre une représentation déviante d'une société pourrie.
Rome ville éternelle au cœur de laquelle un écrivain conscient de ses échecs s'interroge sur la superficialité de son existence tout en restant accroc à cette vie de légèreté faite d'exubérance et d'art contemporain. un film porté par les images de cette ville merveilleuse, mais cela ne suffit pas pour éviter de souffrir de la longueur insupportable de ce film (2h20!)
La Grande Bellezza ! J'ai adoré baigner dans cette ambiance d'été qui s'étire, Rome et les personnages de ce film ont été de très bonne compagnie et je les remercie.
Ce film est à la génération d'après-guerre ce que "Spring Breakers" est aux ados du 21e siècle : la vacuité de leurs prétentions, des accomplissements de leurs vies, et dans une certaine mesure de leurs désirs, est soulignée par l'outrance et le grotesque. Le film est riche en questions posées et en propositions de réponses. Entre autres choses, il est une réflexion sur le rôle de l'artiste dans son époque et dans le temps au sens large : quels sont le moteur et le sens de la création artistique ? Réponse en fin de film !
"La Grande Belleza" de Paolo Sorrentino est un film qui semble raconter la vieillesse de Jep Gambardella, un mondain de Rome. Ce film semble très prétentieux, si le réalisateur semble se moquer ou critiquer ce petit milieu romain, il se prend les pieds dans le tapis en devenant un film pour mondains. Quant à la réflexion sur la vieillesse et le temps qui passe, aucune nostalgie ne transparaît vraiment et l'auteur ne semble pas vraiment avoir fait sienne cette thématique. Il reste quelques scènes originales et une mise en scène soignée. "La Grande Bellezza" n'est clairement pas un film que nous recommandons.
J'ai aimé visiter la Rome de Paolo Sorrentino avec pour guide, Toni Servillo, jeune vieillard, à l'aube de devoir rendre des comptes sur sa si vaine existence. La beauté des images, la virtuosité de la caméra et le charme de la ville n'auraient pu toutefois suffire à nous combler pendant les plus de deux heures vingt que dure le film. Le scénario, plutôt léger, tisse l'arrière-plan d'un croisement d'existences, pour l'essentiel, de quelques bourgeois mondains et cultureux, la plupart vieux et abordant la fin de la partie qu'ils ont jouée depuis quelques décennies dans l'extrême centre de la cité et même souvent sur la seule belle terrasse de Jep, le cynique. La vanité et le cynisme de Jep sont balancés par un humour grinçant et souvent subtil. On finit par plaindre le vieux critique culturel et on en arriverait presque à l'aimer dans ces scènes ultra-drôles où il se moque de l'art conceptuel.
Il y a toute l'Italie de Fellini à Passolini sans oublier Antonioni. L'amour des mouvements, de la lumière, de la musique. Une Rome comme on la rêve et comme on la déteste. Aussi beau que l'identification d'une femme.