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    La Grande Bellezza
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    265 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 février 2014
    J'avais peur de trouver le film long... mais non. Le problème de ce film n'est pas là.
    J'ai tenu la longueur car j'ai cherché, cherché, cherché ce qu'il y avait d'artistique là dedans...
    Les images (sans le son) peut-être ? ouais...
    En tout cas, à la sortie du film, j'avais toujours pas trouvé : tout m'a paru creux, prétentieux et sans aucun intérêt...
    Le personnage principal prend conscience du vide de sa vie...
    Le spectateur a la même prise de conscience avec le film...
    Alix G
    Alix G

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Film italien magnifique sur la mort, la quête d'éternité, l'absurdité de la vie. Beau, drôle, voire grotesque par moment, beaucoup de richesses dans ce long métrage qui se passe à Rome. Il y a parfois des scènes surprenantes, mais rien n'est gratuit pour faire de "intellectuel". Conseil : restez lors du générique, Rome est filmée au petit matin depuis un bateau naviguant sur le Tibre...Une très bonne surprise.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Non pas que le film soit mauvais, loin de là, mais il s'adresse avant tout aux italiens.
    Ils pourront davantage comprendre ce que le réalisateur Paolo Sorrentino essaye de démontrer dans ce film.
    En effet il dresse un portrait très dépressif et critique sur la déliquescence de la société romaine notamment dans ses hautes sphères, on peut d'ailleurs sentir l'ombre de Fellini sur ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Un seul roman a suffi à Jep Gambardella pour accéder à la notoriété. C’était il y a quarante ans. Depuis qu’il s’est reconverti dans le journalisme, il vit un peu paresseusement sur sa réputation de grand écrivain. A Rome, il a de quoi faire : traîner de boîte en palais, séduire les femmes où les aimer. Ce n’est pas la Dolce Vita, mais ça y ressemble.
    A 65 ans, on peut déjà faire un bilan de sa vie, ses amours, ses emmerdes. Et Jep a toujours un petit sourire en coin quand il se penche sur son passé. Parce que « la nostalgie est le dernier plaisir qui reste quand on n’a plus d’avenir », dit-il. Et comme les aventures d’aujourd’hui se mêlent aux souvenirs d’hier, il a largement de quoi mettre en chantier un second roman…
    C’est un film plein de charme et de tendresse. Séduisant comme la ville éternelle et les « bella regazza ». Et d’un cynisme ravageur, comme Toni Servillo.
    ARIF ERMURATOGLU
    ARIF ERMURATOGLU

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Du pur foutage de gueule. Un film creux d'un réalisateur prétentieux, pour pseudo-intellectuels esthétisants, sur une bande de ratés congénitaux. Il plaira certainement aux bobos.
    Ce qui m'effraie le plus, c'est que cet assommant navet ait obtenu l'Oscar du meilleur film étranger. Cela en dit long sur l'état de déliquescence artistique des membres de l'"Academy"...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Du beau et du grand, on n'en voit guère à l'écran durant plus de 140 minutes sauf à considérer jolie une esthétique clinquante et frimeuse et importante l'interrogation existentielle à 65 ans d'un mondain revenu de tout dont le seul titre de gloire réside en l'écriture d'un unique livre qui lui valut un énorme succès. Lassé des fêtes qui peuplent son existence et des conversations vides de ses amis, l'écrivain pense à son passé, cette époque napolitaine où il n'était pas encore devenu cet homme blasé, gentiment cynique et franchement désabusé.

    Beau sujet qu'une fois le réalisateur italien traite sans point de vue, dans une mise en scène déceptive qui prouve constamment qu'il ne sait pas réellement quoi en faire, se contentant d'enchainer des séquences plus ou moins étirées sans jamais donner l'impression que son héros progresse d'un iota dans sa prise de conscience dont on aimerait voir à l'image les conséquences. Dans une Rome des palais, phagocytée par une caste d'artistes et intellectuels passablement démodés, formant une arrière-garde accrochée désespérément à ses prébendes, le réalisateur de Il Divo lorgne avec une prétention et un manque de discrétion criants du côté des ses aînés, Federico Fellini et Ettore Scola. Là où ces derniers instillaient de la magie, de la poésie et de l'élégance dans leurs œuvres, Paolo Sorrentino se limite à saupoudrer son très long et laborieux film de vulgarité, de fascination gênante et de mépris sous-jacent dans une débauche d'effets à peu près inutiles.

    Filmer la vacuité existentielle amène-t-il obligatoirement à être ennuyeux et vide, ostentatoire et vulgaire, c'est là toute la question à laquelle il faut hélas ici répondre par l'affirmative.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Le dernier film de Paolo Sorrentino est beau, intéressant, pertinent, contemplatif est pas chiant !
    On suit avec délectation cette "nouvelle" incarnation de la Dolce Vita, le comédien-génie Toni Servillo (qui a personnellement gagné toutes les palmes et prix d'interprétation dans mon coeur de cinéphile !). Servillo incarne le film, le complète et l'enrichit. Et enrichir un film déjà si beau, c'est fort. La Grande Bellezza est une ode à la vie, à l'art, à l'amour, à la vieillesse. La mise en scène éclatée, suave et sensuelle de Paolo Sorrentino est vraiment riche - les mouvements de grue, de travelling, etc., sont encore mieux maîtrisés que dans This Must Be The Place, et toujours signifiants !
    On peut trouver le film un peu long, certes, mais les anecdotes et traits de certains personnages secondaires qui pourraient être de trop ne le sont pas vraiment car ils sont pertinents et intéressants.
    Il est compliqué de se faire vraiment un avis objectif sur ce film, tant c'est un film dans lequel on rentre et on voyage, avec délectation, pendant 2h22. Un bijou.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    This must be the place était tellement mauvais qu'il fallait quand même que Paolo Sorentino se rattrape. Et je suis pas sûr que la chose soit complètement faite avec La Grande Bellezza. Le film n'est pas mauvais, c'est pas une catastrophe nauséabonde comme pouvait l'être This must be the place, mais le film m'énerve. Il m'énerve parce que je le trouve d'une complaisance fatiguante, je le trouve moraliste, plombant. Il y a des scènes réussies, mais le tout est quand même nappé dans un discours abrutissant. Le personnage principal est insupportable, il est désabusé de tout, ne le dit pas mais se croit au dessus de tout ça (il appartient à ce monde, mais il en voit les limites et les absurdités), c'est un cinéma que je trouve grossier et peu subtil en fait (comme This must be the place vous me direz). Je ne suis vraiment pas complètement convaincu.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Rome ville éternelle....oui surement si l'on juge de la qualité de ses monuments et du gout de la fête de ses habitants....
    En particulier de son personnage principal (Gambardella), interprété par Toni Servillo, qui est un romancier complètement blasé autant de la littérature que de l'amour....
    Le film est riche, peut être trop car il traite de la fête (débauche ?), de l'art et finalement de la religion, pour exercer une certaine profondeur sur la vie en général....
    On ne peut pas ne pas penser à Fellini, dans la façon de philosopher de la vie mais aussi dans le décalage des personnages par rapport à la réalité du monde.....
    Gambardella erre dans Rome; ce qui nous vaut de très beau plan en clair obscur et des paysages emplis de lyrisme sur la ville, le Colysée, etc......Il fait des rencontres principalement nocturnes......
    Le film a une sensibilité propre et une démarche qui consiste à approfondir les personnages, les "dépecer" dans une sorte de nihilisme romantique, ce qui vaut un tableau riche d'enseignement sur une certaine élite italienne....
    C'est un film qui entraine la réflexion et cherche une sorte de consensus philosophique sur le sens de la vie....
    Si vous trouvez que l'univers bourgeois a aussi sa vacuité, le film vous confortera dans votre position....J'ai aimé, même si c'est un peu long et inégal, .....
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Bon bah je le sentais, de toute façon quand j'ai pas envie de voir un film je fais bien, j'arrive à l'avance à savoir si un film va me plaire ou pas, la plupart du temps j'ai juste dans mes prédictions et des fois je me trompe et bien là je ne me suis pas trompé, je m'attendais à un truc mauvais et bien j'ai été servi.
    Merde quoi, pourquoi c'est tout le temps, enfin très souvent des nazeries qu'on récompenses ? Je repense à Cannes l'année dernière, "oh la grande bellezza ce bijou, cette merveille etc", mais sans dec, je comprendrais jamais moi ces sélections de film chiant et vide, mais bon si ça plait à certains tant mieux, y'en faut pour tout le monde.
    De mon coté à part la réalisation très réussie et les décors j'en retiens rien, et encore ça me fais mal de voir d'aussi magnifiques décors dans un film si vide, creux et inintéressant, franchement un pur ennui, je demande pas grand chose, une histoire avec un début, un milieu et une fin mais non apparemment c'est trop, ce film n'a aucun but, si ce n'est de voir Toni Servillo se la péter sur de la très bonne musique.
    Car oui ce film renferme une superbe bande son, de sublimes décors et une réalisation soigné, manquait plus qu'un scénario, dommage...
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2013
    L'affiche donne un premier indice : Rome, ses musées, sa beauté, sa grandeur, sa décadence. En son sein, Jep Gambardella (Toni Servillo est parfait) se sait tout petit. C'est peut-être cette humilité qui rend ce très long film digeste. On prend plaisir à suivre l'écrivain-journaliste dans sa vie qui est pourtant faite de "néant" entre soirées délirantes, souvenirs et introspection.
    Une invitation à l'oisiveté? Certes La grande bellezza ne vous poussera pas à déplacer des montagnes mais vous fera voyager (la photo est sublime) et vous incitera à profiter de la vie (godere la vita!) sans vous prendre trop au sérieux car finalement "entre la naissance et la mort tout n'est que bla bla bla".

    Dans ce film dingo vous pourrez compter : 1 naine sous coke, 1 girafe qui disparaît, 1 petite fille qui fait de la peinture en hurlant, 1 sainte édentée de 104 ans gravir un escalier sur les genoux et 1,artiste déjantée se projeter contre un mur!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Une étoile pour la bande son.
    Une autre pour Toni Servillo.
    Une autre pour la ville de Rome che mi tocca da vicino.
    L'autre étoile à moitié donnée, ne vaut que pour cette histoire écrite avec beaucoup de vérité sur la Jet set romaine où la coke, le champagne, le dance floor et les vues imprenables sur les monuments italiens, sont bien filmés. Pour le reste il est vrai que les errements d'un homme touchant les 65 ans dans la capitale Italienne sont parfois un peu tirés par les cheveux. Dommage aussi que cette histoire d'amitié surfant avec l'amour soit survolée puisque cette femme disparaît, pourquoi ? on ne le sait pas vraiment .....finalement. Autant le film est long autant des séquences ne le sont pas assez.
    Mais bon, ce film vaut pour les trois premières étoiles et c'est déjà beaucoup.
    Slone
    Slone

    5 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Un film sur la bourgeoisie décadente, désœuvrée, qui feint d'être lucide et cynique, mais qui, à l'image de son personnage principale, semble vouloir nous alerter sur le mensonge qui habite le regard qu'ils portent sur le monde.

    Ces âmes paresseuses sont tant satisfaites de leur confort matériel qu'elles acceptent de faire le constat de leur propre médiocrité - médiocrité dont il est toujours sous-entendu qu'elle vaut mieux que celle de toute autre classe sociale, ne serait-ce que par la conscience qu'elle a d'elle-même - , les dédouanant confortablement du même coup de tout effort.

    Ce film nous rappelle combien le "désenchantement" ou le "cynisme" du bourgeois est sa bonne conscience, le confort moral qui va de pair avec son confort matériel. Le monde le dépasse fort confortablement.

    Le héro semble découvrir, au crépuscule de sa vie, qu'il y avait peut-être mieux à faire de celle-ci.

    Mais la paresse, la fierté l'empêche d'aller au bout de sa démarche ; il est prisonnier de son statut, de ses avantages, et même quand il semble amorcer un pas dans le sens d'une quête de sens auprès d'un cardinal, il renonce précipitamment. Le bourgeois ne peut voir dans un homme ou une femme d'Église que deux choses : un tartufe ou bien un doux rêveur un peu niais (incarné ici respectivement par le cardinal et la sainte femme - voire les bonnes sœurs en général).

    Et il faut que les choses demeurent ainsi. Son espoir que l'homme d'Église puisse lui apporter un début de réponse est facilement balayé par la passion inattendue de celui-ci pour la cuisine fine. Et le bourgeois préfère les choses ainsi. La disparition de la tartuferie de l'un aurait tôt fait de dévoiler la tartuferie de l'autre...

    Ce héro baigne dans l'ignorance de l'aveugle qui ne croit que ce qu'il voit et qui, par paresse, refuse d'en déduire ce qu'il ne voit pas. Pourtant même un aveugle connait le ciel, le sol, l'air sans les voir. Mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et donc pas pire ignorant que celui qui ne veut pas savoir.

    Ces bourgeois par héritage ont l'ignorance des enfants gâtés qui héritent des trésors laissés après des années de travail, parfois de souffrance, par d'autres avant eux et dont ils ignorent l'histoire viscérale, le sens originel, en partie par déni. Ils compensent par une connaissance encyclopédique superficielle et désabusée de tous les protocoles humains ; et même quand ils trahissent parfois une compréhension un peu plus profonde, elle est toujours confuse et inachevée.

    Une bourgeoisie sans enfant ou presque, ou alors avec des enfants sans avenir, une bourgeoisie sans racine, car elles sont les branches pourries qu'il faut couper pour que l'arbre puisse continuer de grandir. Parfaitement rendu ici, avec quelques moments de grâce qui donne au film une ampleur que le sujet n'a pourtant pas. Parfois, des choix un peu désuets, une mise en scène vieillottes ont tendance à nous rappeler que ce film pourrait être plus court vu le peu de substance et de réponse donnée ; mais tout cela reste très cohérent avec le fond.
    Florence D.
    Florence D.

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2013
    Superbe, poétique, dense, drôle, fou et nostalgique. Toni Servillo est parfait en dandy désabusé. A ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 juin 2013
    Le film est riche et ambitieux, malheureusement trop long. Les scènes de fête sont splendides, les dialogues souvent justes. Mais à force d’accumulation, La Grande Bellezza, trop gras, trop généreux, devient un peu indigeste.
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