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    La Grande Bellezza
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    265 critiques spectateurs

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    wesleybodin
    wesleybodin

    1 108 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2013
    (...) Mais que serait un bon film sans un bon acteur ? Tony Servillo, immense comédien, incarne Jep Gambardella, personnage cynique, mélancolique, avec beaucoup de talent. Une performance juste et exceptionnelle. Servillo apporte toute son humanité. Il devrait être insupportable mais Toni Servillo réussit à le rendre attachant via de petits rictus discrets comme son sourire doux et provoquant, qu’il garde même quand il balance des horreurs à ses amis. Le fait d’en faire le narrateur de l’histoire est une bonne idée de la part de Sorrentino qui fait vraiment entrer les spectateurs dans l’esprit du personnage. De plus, tous les seconds rôles sont aussi excellents, offrant un panel de personnages hauts en couleurs qui représentent tous les vices de la société italienne. La force de Sorrentino est de les rendre ridicules tout en restant subtil et ironique. Une galerie de personnages parfaite qui met vraiment en pleine lumière les talents du casting.
    Backpacker
    Backpacker

    75 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Prétentieux, lent, ennuyeux et long. Voilà comment résumer ce long-métrage pourtant couvert d'éloges. Il est vrai que les images romaines sont magnifiques et que le cinéma italien récent a proposé des oeuvres fort convaincantes. Mais en tout cas pas celle-ci, une véritable déception.
    alain-92
    alain-92

    317 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2013
    La longueur du film pourrait en rebuter certains. Ce serait dommage. Paolo Sorrentino montre avec "La Grande Bellezza" une image peu réjouissante de l'Italie, certes, mais qui peut trouver pareil reflet dans plusieurs pays du monde. Co-écrit avec Umberto Contarello le scénario très fouillé est tout simplement brillant. Les dialogues le sont tout autant. La musique originale de Lele Marchitelli, fusionne parfaitement avec des rythmes d'aujourd'hui. Du "Cheik blanc", ici attablé dans un restaurant ordinaire, à "La Dolce Vita" les références sont nombreuses sans jamais être trop appuyées. La ville éternelle, magnifiée par une exceptionnelle photographie, fait partie intégrante d'un incroyable casting. Quatrième collaboration entre le réalisateur et le prodigieux Toni Servillo. Il excelle, une fois encore, dans un rôle qui sert ici de trait d'union à beaucoup de rencontres, tout aussi bien servies par des acteurs de talent. Un instant fugace et plein d'élégance, parmi tant d'autres, le bref croisement entre Fanny Ardant et Toni Servillo. Du début à la fin, le film offre des moments forts, parfois cocasses, douloureux sans être larmoyants, dans lesquels luxure et vacuité se mêlent astucieusement. Des instants de vie, d'amour ou d'amitié, mais davantage, de fin de vie, de fin d'époque aussi. Parfaite image de la vieillesse, des regrets et du bilan final. À faire ou pas. "La Grande Bellezza" est pour moi, une belle récompense quand il faut autant cavaler pour voir du vrai, du beau et du grand cinéma.
    Laurent C.
    Laurent C.

    254 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Dans ce film d'une grande élégance il y a du Sagan du Proust et du Wilde. La lenteur apparente recèle une grande profondeur et brasse des thèmes d'une magnifique humanité : le temps qui passe, le sens de la vie, l'amour, la solitude. Proprement sublime !
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Le réalisateur aurait aimé faire un remake de "La Dolce Vita" du ce début de siècle. Toutes les références sont là : le journaliste, la bourgeoisie décadente, l'aristocratie désargentée, l'église, les vies ratées... Mais l'alchimie ne prend pas. J'avoue que je ne saurais pas dire pourquoi. Toni Servillo et Sabrina Ferilli sont formidables. Il y a des moments très drôles. Peut-être que le film s'écroule sous trop de références, ou que Paolo Sorrentino ne possède pas le raffinement naturel, l'instinct d'un Fellini. A mon avis "La Dolce Vita" est surévalué. Le film est devenu culte pour la scène de baignade de Anita Ekberg et de Mastroianni dans la fontaine de Trevi. On a envie de dire à Sorrentino : "OK, on sait que tu filmes bien, que t'as du talent, mais essaie d'oublier tout ça".
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2013
    A l'instar de la Terrazza de Scola ce film dresse l'état des lieux de l'élite Italienne. La comparaison s'arrête là. La chronologie du film de Sorrentino est linéaire, et la mise en scène est maniérée là où celle son aïeul était sobre avec un montage ambitieux. La désillusion du film de Scola est remplacée également par la décadence post-Berlusconi. Les références à la société Italienne sont discrètes mais prégnantes.
    S'il faut revenir au maniérisme du film qui rebutera certains, il faut tout de même remarquer que les lourdeurs des Conséquences de l'Amour (lui-même excellent) se sont bien atténuées et qu'une beauté formelle se dégage du film (c'est également la quête avortée de son personnage principal).
    Certaines scènes sont d'une vigueur intense et plusieurs jours après la projection on y pense encore avec l'envie de retourner voir le film.
    Mon seul bémol est relatif au vieillissement de l'oeuvre: en effet, les films très marqués dans leur temporalité technologique vieillissent souvent mal. Il conviendra donc de la revoir le dans une quinzaine d'années pour en faire un point de vue plus abouti.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Et voici un film comme on les aime : beau, intelligent, profond, remuant en nous des foules de choses, des souvenirs, des émotions, des inquiétudes, un film sur le désir d'exister, les raisons d'être au monde quand la jeunesse s'est enfuie depuis longtemps et qu'il vous reste des visages, des moments enfouis au plus profond de vous et que quelques réminiscences ou quelques conversations sauront faire ressurgir tels des éclairs. Jep Gambardella est ce qu'on appelle couramment un vieux beau. Il en a fait des ravages parmi la population féminine durant sa jeunesse et beaucoup plus tard encore. Ses conquêtes ont été si nombreuses qu'il n'envisage même pas de les compter. Mais le voilà engagé irrémédiablement dans ce qu'on nomme pudiquement le troisième âge, autant dire le temps des bilans. Lui, le fêtard, l'abonné aux soirées remuantes et souvent coquines, porte à présent un regard cynique et sans illusion sur la société romaine qui l'entoure. Célébré quarante ans plus tôt pour un roman qui a été son unique titre de gloire, il ne cesse d'être interpellé par ses innombrables relations pour écrire un nouveau livre. Mais le nouvel opus ne verra vraisemblablement jamais le jour. Trop de désillusions, trop de lucidité pour affronter ce qui ne serait qu'une vanité de plus. Mieux vaut jouir de la vie, la mordre à pleine dents en attendant l'irrémédiable. Le film de Paolo Sorrentino est admirable à plus d'un titre. Outre ses qualités formelles qui rappellent les plus grandes réussites du cinéma italien, il propose en 2h22 (exactement la même durée que "Gatsby le magnifique"...) une réflexion en profondeur sur le temps qui passe, sur l'amour ou plutôt les amours, sur la société italienne à la fois promise à une éternelle séduction et victime d'un indéniable déclin. Les séquences se succèdent avec la grâce d'un coq-à-l'âne fellinien : on ne peut que songer à Fellini et surtout à "8 et demi" et à "La dolce vita" - même rythme syncopé, même manière de "noyer le poisson", même défilé de personnages hauts en couleur (le cardinal énumérant des recettes de cuisine entre de charmantes personnes, la religieuse de 104 ans vénérée telle une sainte et qui reçoit les hommages des dignitaires de toutes les religions de la terre, les strip-teaseuses qui s'effeuillent au milieu des notables encanaillés..) - Fellini dans toute sa splendeur, celui du début des années 60 mais aussi celui de "Fellini-Roma". Car Rome est au coeur de ce film, la Rome plurielle, celle de l'Antiquité omniprésente, celle des palais somptueux, celle des lieux chargés de souvenirs cinématographiques (la Fontaine de Trevi), celle des musées recelant des trésors de toutes époques (superbe plan sur la Fornarina de Raphaël au Palazzo Barberini), celle de l'Eglise au pouvoir toujours très fort même si ses représentants apparaissent ici comme des pantins peu crédibles, celle enfin de la "grande bellezza", de cette beauté que recherche avidement le héros de l'histoire, une beauté qui réside un peu partout sur les rives du Tibre - et le générique de fin se laisse voir comme un long plan-séquence, vrai chant d'amour à la Ville éternelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Chef d'oeuvre absolu du cinéma existentialiste italien. Le lost in translation mondain, poétique, sans prétention, le film nous touche de sa grâce romaine et nous fais vivre une expérience cinématographique réjouissante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Quel est le réel sens de ce film ? On est en droit de se le demander, en effet, beaucoup d'interprétations sont possibles. Quand Soeur Maria monte à genoux, l'escalier vers le Christ, on peut voir une des significations du film : le chemin de croix d'un écrivain pour retrouver l'inspiration.
    Mais pas n'importe quel écrivain : Jep cherche comme tous les artistes "la grande beauté", l'Idéal. Il l'a cherché partout : dans les yeux de son amour de jeunesse puis dans les fêtes de Rome. Il a mené cette vie de vacuité, avec cette "faune" pour peut-être trouver la Beauté mais ce n'était qu'illusoire...
    Ce film est donc pour moi la quête d'un écrivain fragile, très humain car tenté par la bassesse. Jusqu'à la lumière (le phare !)
    Ajouté à ça la magnifique réalisation de Sorrentino, ces très beaux plans intelligents et la critique évidente de l'Italie ("ce pays de débauchés" dit-on dans le film), La Grande Belleza est un film très ntelligent et très beau. A voir.
    Jmartine
    Jmartine

    166 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Vu en "rattrapage " dans le cadre du Festival Télérama...et ma foi, j'en ressort plutôt déçu...l'ombre de Fellini plane, mais les films de Fellini semblaient plus construits...j'ai eu de mal à entrer dans l'histoire de ce journaliste mondain, écrivain raté, désabusé et cynique , difficile de trouver intérêt dans ce fatras de personnages décadents , superficiels et interchangeables...et quelle longueur pour un scénario somme toute assez creux...Ce qui sauve le film, c'est Rome, merveilleusement filmée de jour et surtout de nuit, ces palais immenses et silencieux, cette terrasse face au Capitole...c'est finalement ce qui reste de 2 h 10 de projection.
    Prad12
    Prad12

    89 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Peut-être le nouveau "Dolce Vita" ou son enterrement...... en tout cas un très beau film. Un peu lent certes mais les images et dialogues sont de toutes beautés, à l'exemple de "quel est votre métier ?.... Moi ? Je suis riche............". Et la charge contre l'art prétentieux lors de l’interview de l'artiste dans sa tente est d'une virulence rarement vu dans le cinéma français, de même que la scène de la terrasse où Jep dit les quatre vérités à une bobo dont la vie et la réalité sont totalement contradictoire, ce qui n'empêchait pas cette femme encartée au parti de donner des leçons à ses amis, cette scène est sublime. Ce film peut être vu comme une critique fantastique et une rébellion contre une certaine époque gorgée de son importance et d'une vision politique dépassée....... Un homme revenu de tout et qui assiste à l'agonie de sa vie sans descendance pour prendre soin de lui........ une ode nostalgique à la jeunesse perdue qui est un grand classique. Un oscar vient avec raison embellir cette oeuvre.......
    traversay1
    traversay1

    3 531 abonnés 4 819 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2013
    A l'instar de Fellini dans le prodigieux Roma, Paolo Sorrentino propose à son tour une visite guidée de la capitale italienne dans les pas d'un mondain "proustien", misanthrope et cynique, incontournable personnage de toutes les fêtes, écrivain dont l'oeuvre se résume à un seul roman. Une déambulation dans une ville souvent déserte dont la majestueuse et écrasante beauté s'oppose à la décadente vanité d'une micro société qui s'enivre de faux semblants et de plaisirs éphémères pour oublier sa superficialité. La grande bellezza est un fourre tout, inégal pendant 140 minutes, dont la redondance agace mais qui tutoie parfois la grâce (les flamants sur la terrasse). Virtuose, Sorrentino impose une mise en scène qui flirte dangereusement avec la pose esthétisante qui est son péché mignon. Le film est à peu près dépourvu de ressources narratives, l'abattage du génial Toni Servillo lui sauvant la mise quand l'absurde se rapproche du grotesque. Malgré son emphase occasionnelle, La grande bellezza impose un ton et un style qui rendent bien compte de l'air du temps dans une Italie hagarde dont les décors raffinés (ceux du passé) peinent à dissimuler une tenace odeur putride et mortifère.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Un soleil de plomb, des fontaines et un touriste japonais, qui s’écroule après une ultime photo, sous les regards cruels des antiques de Rome. Voilà l’introduction haute en symboles de "La Grande Bellezza", film-fleuve d’une beauté renversante qui distille au compte-goutte sa puissance formelle.
    L’on suit ici Jep Gambardella (Tony Servillo impérial), ersatz moderne du Marcello Rubini de "La Dolce Vita", mais ersatz plus observateur et paradoxalement plus actif, qui erre de superficialités en supercheries, dans une Rome tiraillée entre la splendeur de son patrimoine et les bassesses de son oligarchie.
    "La Grande Bellezza", c’est l’anti "Gatsby". On retrouve d’ailleurs le motif d’une puissance supérieure qui surveille de loin les... Retrouvez l'article complet sur Plog Magazine, les Critiques des Ours!
    guifed
    guifed

    63 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    "La Grande Beauté". Bien qu'on pouvait en deviner la traduction au préalable, la Grande Bellezza n'est mentionnée (et donc traduite en VOST) qu'à la toute fin du film. Et sa seule mention apporte une lueur nouvelle, inexplicable, à l'ensemble. On comprend d'un coup que tous les fantasmes, rêveries, pensées du héros Jep Gambardella tendent vers un seul et même but: trouver la grande beauté.
    Ceci cerné, on peut goûter à la formidable réalisation de Pablo Sorrentino. L'idée de départ est belle. Mais encore fallait-il la mettre en image! Et c'est fait avec une subtilité remarquable. On est d'emblée lancés dans le bain de la mondanité romaine avec une soirée endiablée en guise de première scène. Le rythme est donné. Toutes les scènes seront filmées avec la même énergie et secondées par la même sublime variée BO; de façon à ne jamais lasser le spectateur. Jep Gambardella est un authentique artiste dans l'âme. Si ses activités mondaines ne le montrent pas du tout, c'est un être à la sensibilité hautement aiguisée. Et ça, Sorrentino ne voulait pas l'oublier. Il en fait même le fil rouge de l'intrigue. On vogue au gré des rêveries de romancier de Jep. Regard cynique sur le monde qui l'entoure et sur la vacuité (nécessaire à l'oubli de soi selon lui) des liens qu'il crée avec ses proches, sur sa vie et sur ce qu'il a fait de celle-ci (en témoigne son émotion quand il regarde les quelques milliers de photos accrochées au mur de l'exposition), mais en même temps regard d'enfant sur la beauté de Rome, de la nature, de la femme. La prééminence du corps religieux dans le film est un autre point intéressant. N'est-ce pas l'opposition entre la quête du poète et la quête de l'homme d'église qui est ici mise en lumière? Entre la recherche de la beauté subjective, une beauté qui n'apparaît que "fugitivement" ( cf. le magnifique monologue de fin de Jep) en une vie, et la recherche de la beauté objective, la seule et unique beauté qui vaille et qui est, elle, en permanence à portée d'intelligibilité (à condition de s'oublier dans la pauvreté cf. le monologue de la soeur sainte, à opposer au discours de Jep donc) : Dieu?
    spoiler: Il dit à la fin qu'il attendait de découvrir la Grande Beauté pour se remettre à l'écriture. On apprend qu'il s'y remet dans son monologue de fin, et ce sur les images de la beauté qu'il n'aura finalement qu'aperçue au cours de sa vie: C'était un soir, dans sa jeunesse, où son amour s'est dénudée, baignée par la poussière de lune flottante et par les rayons balbutiants du phare, derrière. Une magnifique scène, pour clôturer un film réussi dans sa poésie mais inévitablement brouillon dans son approche.
    En même temps, comment donner une ligne claire à de telles envolées oniriques?
    leoline
    leoline

    29 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Franchement oser comparer ce film à Felini Roma ou aux maîtres italiens de l époque est une ineptie. C'est une pale mimique de cinéma d avant garde qui anone sur des chefs d oeuvre et qui au final est sans aucune surprise aucune audace que de faire du style (assez réussi parfois) avec des vues de Rome ou d intérieurs de palazzio mixées avec des chants religieux et de la techno.
    Pour le reste on est dans une sorte de sous habemus papam très inégal beaucoup trop long (2h12) le tout étant gâche par le scénario. J adore l Italie son cinéma ses audaces mais cette fois ci... J ai vu un gros clip pour MARTINI... (ceux qui ont vu le film comprendront)
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