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Un visiteur
0,5
Publiée le 11 septembre 2013
Complètement inutile et d'une prétention insupportable. Le protagoniste, que le réalisateur voudrait intelligent et cynique, ne dit que des banalités sans nom et fait des réflexions aussi profondes qu'une coquille d'oeuf. Les clichés abondent et l'usage excessif des citations littéraires (Proust, Flaubert, Dostoievski, Céline et j'en passe) agacent. Elles semblent être placées pour tenter de sauver maladroitement des dialogues mal écrits. Le scénario est plat, d'ailleurs on pourrait même dire qu'il n'y a pas de scénario. Sorrentino semble simplement avoir voulu faire se succéder les images, certes très jolies, qu'il avait en tête. Et encore ! La beauté de certains plans était bien souvent gâchée par des effets de style grotesque (ex: les travellings à outrance, la girafe en image de synthèse...) ou bien des placements de produit franchement grossiers comme ce panneau lumineux MARTINI qui est revenu 3 fois dans le film et a même pris la moitié de l'écran dans une séquence, WTF?! En fait, voilà, en regardant La grande Bellezza, j'ai eu l'impression de mater une pub quelconque. C'était vide. On ne pourrait même pas dire qu'il s'agissait d'une réflexion sur le néant, ce serait lui faire trop d'honneur. C'était juste superficiel. En fait Sorrentino n'avait rien à raconter et c'est pourquoi on s'emm... en regardant son film.
Un très bon accueil public et critique, sanctionné d'un Oscar du Meilleur film étranger, pour ce film qui me paraît digne d'intérêt mais surestimé... Les élèves égalent rarement les maîtres, quant à les dépasser n'en parlons pas... Paolo Sorrentino s'est choisi comme maître le géant Federico Fellini en prenant comme principales sources d'inspiration "La Dolce Vita", pour le côté superficialité de la vie mondaine romaine, et "Huit et demi", pour le côté introspectif artiste qui se cherche... Et j'ai eu du mal à s'enlever de l'esprit ces deux grandes œuvres quand on visionne le film. J'ai eu du mal aussi à ne pas un réalisateur derrière la caméra qui veut à tout prix montrer qu'il est capable de faire de jolis travellings (au début c'est l'overdose !!!). Heureusement que Sorrentino peut compter sur son acteur principal Toni Servillo, très charismatique et talentueux, et qu'il réussit superbement quelques scènes à l'instar de celle où le protagoniste, sans cacher la sienne, met une femme un peu trop orgueilleuse face à sa médiocrité ou encore celle où une petite fille peint un tableau en s'engluant de peinture et en se frottant énergiquement, jusqu'à l'épuisement, sur la toile pour un résultat qui laisse coi. Et je me suis même surpris à être ému lors de la dernière demi-heure. Mais tout ça pour dire que quand on copie les grands maîtres, on peut arriver à un bon résultat sans, loin de là, l'égaler bien sûr. "La Grande Bellezza" en est l'exemple.
Il est assez étonnant de lire beaucoup de critiques sur ce film qui le relient à La dolce vita, car les deux films n'ont finalement pas grand-chose à voir, si ce n'est Rome et le goût des fêtes décadentes. Pour le reste, que ce soit pour la mise en scène, les thématiques ou les péripéties, les films sont assez différents. Le film de Fellini est beaucoup plus noir et désabusé que celui de Sorrentino.
Un film esthétique d'un ennui considérable à l'image du monde qu'il nous propose de découvrir: celui d'une bande de jet-setters romains. Les deux passages hilarant spoiler: "mais ou est soeur marie?" et "pouquoi je mange des racines?" ne suffiront pas à le rendre recommandable. Un voyage audacieux dans un Rome prétentieux, indiscutablement réalisé avec soin.
une étoile et demi pour la qualité de la photo. Ce film est très esthétique, mais je me suis ennuyée comme rarement au cinéma. Sans début ni fin, le scénario est sans intérêt. Deux heure vingt à s'emm... c'est cher la scéance.
Bon Dieu que c'était long! Voilà la première chose que je ressors de ce film. 2h20 pour parler de gens superficiels, agaçants, narcissiques, égocentriques ca fait beaucoup! Le personnage principal n'est pas du tout attachant, je n'ai absolument rien ressenti pour l'un ou l'autre des personnages. Reste une belle mie en scène et quelques paroles/discours qui peuvent amener à la réflexion mais j'ai trouvé l'ensemble bien trop bavard et prétentieux.... un film mondain.
Film très chiant. On s'est tellement ennuyé avec mon copain que nous sommes partis avant la fin. Et c'est rare. Il faut vraiment que l'on s'ennuie ferme pour quitter la salle avant la fin !
Beaucoup de qualités de réalisation, des scènes somptueuses et des bons acteurs, mais... pas d'histoire... Peu ou pas de lien, on ne sors pas de la promenade italienne, certes magnifique, ni du passage de vie sans grand intérêt, du moins je n'en ai pas trouvé.
Malgré la belle musique, le reste laisse tout de même à désirer. Le film raconte une histoire qui ne prend jamais le spectateur et qui laisse tout en suspens. Bien que les personnages soient assez intéressants, le scénario est trop simplet et répétitif. Tout le long, on demande au personnage principal pourquoi il n'écrit plus et on tourne toujours autour du pot. Même la fin n'apporte rien de plus par rapport au début. On tourne en rond, heureusement que la BO est sympa.
Une promenade romaine mélancolique entre raffinement, beauté, distinction et décadence, maintien et abandon, désabusement et émerveillement, futilité et profondeur, sacré et profanation. Tout se croise, se superpose, se combine dans le sillage étonné de Jep Gambardella, un mondain contemplatif sensible sous l'élégance et la distance affichée, et toujours en attente.
Où la vacuité apparente est pleine d'émotions.
Une poésie d'images, de musiques et de voix magnifiques.
Merci pour ce film qui pour moi est le premier ,depuis des années, qui répond aux vraies raisons de faire le cinema qui est à mon avis de purifier l'âme empoisonnée de l'homme moderne. Ce message presque transparent et nostalgique c'est un adieu à l'Europe d'autrefois avec ses valeurs traditionnelles et c'est un appel à réfléchir à ses actions et ceux d'autres gens. Un peu d'eau pur dans le désert!
J'ai beaucoup aimé ce film qui s'étire tout en grâce désabusée et en affolement fellinien... La morgue du héros le rend attendrissant et jouissif lorsqu'il assène leurs quatre vérités à ses amis tout aussi dilettantes que lui ! Un régal jusqu'au générique de fin ... Attends Rome, je viens te découvrir dès que possible !