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Yuliya Auchynnikava
1 critique
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5,0
Publiée le 23 février 2022
Regardons et admirons!!! Après des années ,après le tournage, je donne mon opinion: C’était une expérience complètement à vivre avec Vergil Vernier C’est un film dramatique avec une improvisation naturelle!! spoiler: Je donne ma main à couper V.Cassel + Vernier = spoiler: collaboration = ( savoir vivre ) spoiler:
Un film entre fiction sociale et documentaire, mais sur deux sujets qui n'ont rien à voir : la prostitution et la ville d'Orléans lors de ses festivités. Au final un film qui ne raconte rien, ni dans sa fiction, ni dans son documentaire. Et c'est long.... très loooong...
Deux jeunes hôtesses de bar, en quête de parcours et d'identité, tentent de se projeter à travers le destin tragi-héroïque de Jeanne d'Arc au moment des fêtes annuelles organisées dans la bonne ville d'Orléans. Why not... A condition que ça fonctionne. Et là ça ne fonctionne pas...
Sylvia et Joane travaillent dans un club de striptease de la banlieue d’Orléans. Dans le centre-ville se déroulent les fêtes de Jeanne d’Arc. « Orléans » dure 58 minutes. Ni long, ni court, ni film ni documentaire, c’est un objet filmique inclassable. L’ambition de son réalisateur Virgil Vernier est de confronter deux mondes que rien ne relie : d’un côté un bar à hôtesses glauque et calfeutré où tout est bon pour pousser le péquenot à la consommation, de l’autre l’ambiance bon enfant d’une fête estivale dans une ville de province avec défilé au flambeau et son et lumière à la cathédrale. Le problème est que la rencontre de ces deux mondes ne fonctionne pas. Un jour de congé, les deux héroïnes croisent Jeanne d’Arc et son cheval qui broute dans la forêt. Mal filmée, la scène ressemble à un prologue de (mauvais) porno. Mais la morale est sauve : à la différence du cheval, les jeunes filles discutent sans brouter. Pour finir, une blague Carambar que j’aime beaucoup : savez-vous à quelle heure s’est éteinte Jeanne d’Arc ? 30 minutes après sa mort !
Un vent frais souffle sur le cinéma français, dommage qu'il soit ici un peu trop distant et surtout pas assez abouti pour ébouriffer les cheveux. Un jeune cinéaste à surveiller tout de même.
Un film obscur, creux et aux allures sectaires puisque le personnage de Jeanne d'Arc est reconnu comme étant un mythe, et son parcours un mensonge historique doublé d'un conte christique destiné à faire oublier l'affreux Philippe d'Orléans. Reste un portrait de piètre qualité et bien trop sage de strip-teaseuses danseuses.
Loin des facilités d'un “cinéma d'auteur” ronronnant, Virgil Vernier semble concevoir son travail atypique comme une recherche de nouvelles formes de narration. ORLÉANS, c'est simple. C'est l'histoire de deux filles qui travaillent dans une boîte de striptease à Orléans. Musardant dans la ville, elles rencontrent dans les bois une adolescente à cheval. Celle-ci tient le rôle de Jeanne d'Arc lors des fêtes annuelles. Faisant un bout de route ensemble, une empathie va naître entre les jeunes femmes, l'une d'elles retrouvant dans le personnage de la combattante mythifiée l'incarnation de sa destinée. Ah, c'est une histoire. C'est une fiction ??? Non, pas vraiment. C'est plutôt un témoignage, celui de deux jeunes filles qui travaillent dans une boîte de striptease. Elles racontent leur vie, leurs aspirations et leurs espoirs. Et puis tout en parlant, elles rencontrent dans les bois une adolescente à cheval qui tient le rôle de Jeanne d'Arc. Elles se mêlent alors aux fêtes annuelles, observent et commentent le spectacle et les spectateurs, croisant même un fauconnier (la rencontre entre la belle et le faucon est un très beau moment de cinéma). Ah, c'est un témoignage. C'est un documentaire alors ??? Et bien non, et c'est ça qui est très fort. C'est sur le fil ténu entre les deux, comme une vision fictionnelle du réel, que se tient ORLÉANS. Mention particulière aux deux actrices, Andréa Brusque et Julia Auchynnikava, toutes deux pétillantes d'un naturel anticonformiste, mutin et facétieux.
Ce film démarre comme un documentaire et s'éloigne peu à peu du trivial pour s'intéresser à la mythique Jeanne d'Arc et plus exactement à l'analogie qu'il peut y avoir entre elle et de jeunes gogo-danseuses : une idée qui me paraissait étrange de prime abord mais le réalisateur a su bien l'exploiter ... et donc me convaincre ! La forme un peu originale du film : court, images carrées, impression de vignettes juxtaposées, ... les oscillations entre réalisme et fable loufoque en font aussi la force.