Death Valley est un film d’horreur très méconnu, sans doute par la piètre filmographie de son réalisateur, et de la plupart de ses acteurs. Sans doute aussi car la qualité n’est pas au rendez-vous !
En effet le film commence plutôt bien, s’installant un peu lentement certes, mais à un moment une scène d’horreur assez racoleuse laisse espérer, et puis… rien ! Le film s’enlise en fait définitivement après cela, avec presque aucune scène d’horreur, des dialogues et surtout des scènes inutiles à foison, avec 0 tension, et 0 suspens ! On s’ennuie royalement, jusqu’au final qui ne vaut pas vraiment grand-chose ! Tout est plats, et c’est terrible, car tous les ingrédients sont là, et apparaissent parfois, au coin d’un tout petit détour ! Un cadre intéressant, de l’horreur, un peu de sexe, mais finalement tout cela est laissé de côté !
En effet le cadre est intéressant, les décors prometteurs, la photographie pas vilaine, mais en fait on ne se sent jamais dans un film de genre ! Les scènes de cow-boy rappelle 100 Balles d’Alex de la Iglesia ! Par ailleurs les rares scènes intéressantes sont pourries par une mise en scène inepte, d’une rare platitude, et qui se loupe royalement à chaque fois (les meurtres sont médiocres). Ce n’est pas le peu de sang apparent qui va donner du relief à ces meurtres, d’autant qu’il y a des éléments grotesques très sensibles (à la fin par exemple il y a de quoi rire).
Alors peut-être les acteurs font-ils quelque chose ? Et bien pas franchement. Les tueurs ne sont pas charismatiques pour un sou, la famille est finalement assez mollement campé, sauf par le jeune Peter Billingsley qui fait belle impression. Reste que Paul Le Mat et Catherine Hicks font le minimum. Je n’ai pas été franchement enthousiasmé par les acteurs et surtout dommage que les méchants soient loupés, c’est quand même essentiel dans ce genre de film, et avec l’ambiance cow-boy ça aurait pu être assez réussi. La bande son est faible, pas assez dans l’ambiance horrifique.
Clairement Death Valley c’est un film sans grand intérêt. Pas vilain, grâce à ses décors et à sa photographie surtout, pas dépourvu de bonnes idées sur le papier, on se retrouve finalement avec un film de serial-killer qui s’enlise, et que quelques rares scènes sanglantes ou marquantes viennent relever. 1.5