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    My Beautiful Laundrette
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    32 critiques spectateurs

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    Brigab
    Brigab

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2024
    Ce film est mon film préféré entre tous. Daniel Day Lewis y est arrogant et prodigieux, et ce film est un reflet parfait de l’intégration des Indiens en Angleterre.
    L’intrigue est superbe
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2022
    On pourra trouver l’image peu nette, voire un peu sale. Il faut dire que Frears a bénéficié d’un budget assez faible pour réaliser son film – qui devait n’être, au départ, diffusé qu’à la télévision. Mais ce manque de moyens relativement visible sert, à mon avis, le film et se révèle même être un atout. Car le cinéaste a choisi de situer son action dans une Londres des plus sordide : les logements y sont crasseux et bruyants, les rues sont malpropres, en proie aux punks à la recherche d’endroits à squatter ou d’immigrés à tabasser. Absente du film mais présente partout (les différents personnages y font souvent référence), Thatcher « la Dame de fer » et son libéralisme sauvage semblent trôner sur cet univers où tout est avili par la recherche du profit, où tout est sale – même l’image. La métaphore est facile mais fonctionne : les enjeux dramatiques se situeront principalement… dans une laverie !

    Malgré cette absence de moyens, Frears se montre ambitieux dans sa mise en scène. Quelques exemples : la scène d’ouverture qui donne d’emblée le ton du film (l’expulsion manu militari d’un squatt occupé par des punks), ou encore le recours à l’onirisme dans certaines scènes spoiler: (notamment lorsque Tara, au moment où elle décide de partir pour s’émanciper de sa famille, disparaît derrière un train passant à vive allure sous les yeux de son père)
    . Autre fait de mise en scène intéressant : le travail sur les intervalles entre les personnages par le biais de vitres ou de glaces qui seront soit brisées, soit lavées ; qui obstruent parfois le regard (pour mieux cacher ce qu’il s’y passe derrière), qui reflètent un corps, un visage. L’humour est également de mise avec cette musique « glougloutante » ou la décoration exubérante de la laverie (j’y vois personnellement quelque chose de très « gay-friendly »), tranchant littéralement avec l’environnement.

    A noter également l’intelligence du scénario (signé Hanif Kureishi) qui réussit parfaitement son ancrage dans l’époque. Beaucoup de sujets traversent le film (homosexualité, immigration, libéralisme…) et sont portés par une écriture qui ne cède jamais à la caractérisation simpliste des personnages. Ces derniers évoluent systématiquement dans une dualité qui donne corps au contexte dans lequel ils sont emprisonnés. Omar est pris entre son homosexualité cachée, son désir de réussite et les attentes de son père (qui aimerait qu’il poursuive ses études). Johnny quant à lui est tout à son amour pour Omar mais cela implique qu’il doive abandonner ses copains punks racistes (Omar est pakistanais) mais également qu’il se donne aux désirs de réussite de Omar qui n’hésite pas à le traiter comme un subalterne. Il y a aussi le personnage de Tara à qui on veut imposer une vie, puisqu’elle a le malheur de n’être qu’une femme, mais qui rêve de s’émanciper. Enfin, il y a les deux frères immigrés, le père et l’oncle d’Omar, qui incarnent l’antagonisme bien connu entre le matériel et le spirituel – on notera au passage que le premier est riche tandis que l’autre se meurt dans la misère de son appartement…

    Au final, même si My beautiful laundrette n’a pas les moyens d’être un grand film, il parvient à être un film important. Pour Frears d’abord car il lui aura ouvert les portes d’Hollywood, pour le cinéma des années 80 ensuite, époque dont il aura réussi à cerner les enjeux avec beaucoup d’acuité.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2021
    Je ne vais pas en dire grand chose, je suis passé à côté de cette plongée dans l’Angleterre des années Thatcher avec cette histoire d’un jeune homme d’origine pakistanaise qui ouvre une laverie avec un ami qui va devenir son amant. Je n’ai pas accroché aux personnages, l’histoire ne m’a pas emballé, j’ai trouvé que cela manquait de densité et surtout de tension. Reste tout de même la curiosité de voir Daniel Day Lewis dans ses débuts au cinéma.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Omar a l'ambition de moderniser la laverie familiale et fait appel à son vieil ami - et par la suite petit ami - Johnny, un jeune punk qui veut se ranger. 'My Beautiful Laundrette' est une intéressante évocation de l'Angleterre de Thatcher, marquée par les violences raciales, le chômage de masse et l'émergence du néo-libéralisme et de l'ultra-indidvidualisme. La famille d'Omar doit ainsi choisir entre les nouvelles valeurs thatcheriennes ou les anciennes, celles du pays abandonné (le Pakistan) - avec ce que cela implique comme sentiment de confusion et de déracinement. Tout y passe de façon un peu scolaire et souvent maladroite. On regarde toutefois le film de Frears avec intérêt, notamment grâce à sa mise en scène certes démodée et théâtrale, mais tout de même inventive et attachante.
    Caroline C
    Caroline C

    26 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Un film qui fleure bon les 80's, avec un générique qui tournicote au son des gloup-gloup d'une laverie, et une musique électronique particulièrement insupportable.
    On y suit l'ascension de Omar, jeune anglais d'origine pakistanaise qui, derrière une façade de gentil garcon sage et souriant, cache une ambition revancharde. Alors ça part un peu dans tous les sens, la faute à une famille envahissante pas forcément très cinégénique. Mais au milieu de toute cette agitation, on est happé dès que Daniel Day-Lewis apparaît à l'écran. Son charisme, sa dégaine, et son sourire en coin font oublier tout le reste, et les autres personnages peinent à nous intéresser. Je retiendrai également les très jolies scènes d'amour, pleines de douceur et d'évidence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Un excellent film avec d'excellentes acteurs
    Une magnifique découverte, Daniel Day Lewis est troublant et touchant dans ce film
    J'ai adoré du début à la fin, il est facile à comprendre car je ne parle pas couramment anglais mais je l'ai regardé en vo sans sous-titres sans aucun problème
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Tourné pour la télévision, puis finalement sorti au cinéma, My beautiful laundrette est absolument magnifique. Sa mise en scène signée Stephen Frears est à la fois simple et élaborée, et multiplie les propositions cinématographiques audacieuses. Ses décors de banlieue londonienne sont fascinants : tristes et oniriques, ils sont résolument britanniques. Signé Hanif Kureishi, son scénario fin, intelligent, surprenant n’est jamais mièvre et évite toutes les facilités. En nous embarquant au sein d’une famille britannique d’origine pakistanaise devenue prospère, le film évoque les thèmes de la réussite sociale, de l’intégration, de la lutte des classes, de la fin des idéaux politiques, du thatchérisme, de l’homosexualité, du racisme, de l’exclusion sociale. Tous les acteurs sont géniaux. Superbe.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2020
    L’Angleterre est déjà un pays dense en tout, alors qu’est-ce que ça devient quand on y applique surcouche sur surcouche ! Frears nous fait rêver son film : voulant donner le sentiment qu’on ne sait pas quand il commence, on y débarque brutalement comme un intrus. Premier tableau : l’accession au monde adulte d’un jeune Anglais d’origine pakistanaise (Gordon Warnecke), sans volonté ni personnalité, qui n’a rien demandé à personne & souffre quand même toute l’injustice des trois mondes : le monde pakistanais, anglais, & celui des adultes.

    C’est bien un genre de frustration onirique, & la musique n’arrange rien : volontairement mauvaise, presque ridicule, elle tire le film social vers une interprétation qui est à l’inverse très peu terre-à-terre. Puisant dans le visuellement touffu, Frears continue de faire enfler le fantasme jusque dans les plus grandes ruptures d’ambiance.

    On perd pied, & c’est voulu : les Anglais qui deviennent adultes au son de My Generation en endossant presque par accident une personnalité qu’ils ont longtemps simulée en s’inspirant de figures antiparentales comme Sting (le personnage de Day-Lewis a vraiment quelque chose de lui), c’est le terreau que le réalisateur recherchait pour son film de classes, mais il a oublié d’arrondir les angles. Pouf, le petit Pakistanais est adulte, il s’est bricolé une personnalité de brick & de rock & le voilà propulsé.

    C’est comme si on avait appliqué un milliard de filtres cinématographiques à un scénario pourtant déjà plein d’atouts narratifs. Le résultat n’est pas excellent mais on frôle l’alien : il y a un côté très cormanien à My Beautiful Laundrette, sauf que c’est une laverie de luxe & non une petite boutique des horreurs.

    Pas amateur mais assez cheap, le film a figé ce qu’il a de plus kitsch dans une sorte d’ambre qui le catalyse : de la composition de la photo, généralement oblique & profonde comme une caricature, au chemin social rude que parcourt le jeune adulte sur fond de thatchérisme, l’œuvre est “significative”. Ce qu’elle signifie & pour qui, c’est un autre débat, & il ne sera sûrement pas réglé avant que soit résolu un autre mystère : c’est tourné dans quel style, en fait ?

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un classique anglais du cinéma queer, avec le très charismatique Daniel Day Lewis version jeune et peroxydé. Racisme, homophobie et affaires louches sont au cœur du scénario, mais Stephen Frears ne s'y attarde pas et préfère filmer la poésie et l'étrangeté qui se cache derrière le sordide. Beau film, intemporel malgré son style très daté.
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2018
    Ce film réalisé par Stephen Frears et sorti en 1985 n'est pas mal du tout. Il a l'aspect d'un film assez simple, déjà de part son titre, et ensuite de part son synopsis mais si l'on s'y penche de plus près, il est très intéressant et finalement assez complexe, surtout dans le traitement des personnages. Un jeu pakistanais issu de l'immigration tente de reprendre la laverie de son oncle avec un vieil ami d'enfance. Bon voilà, jusqu'à rien de très original mais il faut replacer le film dans son contexte et je trouve que pour un film des années 80, c'est tout de même assez "osé" de sortir cela. Le film traite de racisme, de difficulté à s'intégrer, de classe sociale et d'homosexualité. Tout ça dans le même film ! Aujourd'hui, cela peut nous paraître anodin mais je pense qu'à l'époque, cela a du choquer plus d'un spectateur et je regrette d'ailleurs que le film ne soit pas plus connu. La relation ambigüe entre les deux personnages principaux est bien faite mais je trouve qu'elle manque de matière et qu'elle est presque survolée, c'est très dommage surtout qu'il y avait matière à faire quelque chose de beaucoup plus profond. Enfin, à défaut de laisser un peu de côté cet aspect là, le film se concentre un peu plus sur la différence de classe sociale, autant sur les anglais que sur les étrangers et c'est une très bonne chose. Cela fait en effet réfléchir (enfin surtout pour l'époque) le spectateur sur ces situations sociales dont personne ne parle mais qui pourtant existent, le film prend tout de même un sacré parti-pris et par le fait un sacré risque car il aurait pu tomber complètement dans l'oubli. Mais non et il a même été nommé pour l'Oscar du meilleur scénario, ce qui est une très bonne chose et ce qui prouve quand même une certaine ouverture d'esprit à l'époque. La réalisation n'est quant à elle pas terrible et le film a d'ailleurs beaucoup vieillis à ce niveau là mais il faut se dire aussi qu'il n'avait pas un gros budget et qu'il était destiné au départ à la télévision. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Daniel Day-Lewis et Gordon Warnecke qui jouent vraiment très bien. La B.O. assez spéciale est également très bonne et correspond très bien au film. "My Beautiful Laundrette" n'est donc pas un grand film mais il n'est tout de même pas mal du tout.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Malgré la rapidité de traitement des différents sujets du film, on suit sans aucun déplaisir My Beautiful Laundrette, aussi touchant par le destin compliqué d'un indien en Angleterre dans les années Margareth Thatcher (quelle critique frontale ! Il fallait oser !) que par la petite entreprise qui se monte sous nos yeux dans une fougue adolescente jouissive. Le début du film est un peu timide à démarrer, mais la suite vaut son pesant d'intrigues diverses ! Les acteurs, novices, resplendissent de cette fraîcheur des stars qui sont encore modestement connues et donnent le meilleur d'eux-mêmes pour le plaisir du spectateur. Les scènes d'amour sont respectueuses de la passion sans tomber dans l'exhibitionnisme ou le voyeurisme malsain, tout est fait pour que le spectateur soit à l'aise avec ces scènes. La tolérance est à l'honneur, le partage, la famille et surtout l'amitié franche sont autant de valeurs partagées par le film que de plaisirs évidents à regarder ce début de Stephen Frears, pas parfait encore mais ô combien attachant.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    D'abord destiné à la télévision, puis sorti finalement au cinéma, My Beautiful Laundrette est le film qui permet vraiment au réalisateur Stephen Frears de sortir de l'ombre, avec notamment une nomination à l'Oscar du Meilleur Scénario à la clé.

    Document sur l'Angleterre des années Thatcher, My Beautiful Laundrette relate l'histoire d'un jeune immigré pakistanais, Omar, qui essaye de mettre sa propre boîte sur pied (une laverie automatique), aidé d'un ami d'enfance, ancien skinhead, dont il s'amourache au passage. Ainsi le film brasse pêle-mêle les thèmes de la working class sous Thatcher, de l'immigration, de la ségrégation au sein des groupes sociaux (ici, Pakistanais d'un côté, skinheads de l'autre), de l'épanouissement de l'individu endigué par son appartenance à un groupe et du communautarisme (Omar et Johnny doivent ainsi cacher leur relation homosexuelle)...
    Le scénario de Hanif Kureishi reste certes riche en idées, mais la façon dont tous ces thèmes sont mélangés (comme dans une laverie) reste superficielle. Cela n'est pas foncièrement grave, d'autant plus qu'on a quand même de quoi se mettre sous la dent: la relation entre Omar et Johnny est peinte avec finesse, les acteurs (avec en tête Gordon Warnecke et Daniel Day-Lewis) sont convaincants, et le générique (qui fait virevolter les noms du casting comme les vêtements d'une laverie automatique) assez original pour être retenu...

    Mi-aigre, mi-doux, plutôt réaliste dans son portrait de communautés (skinheads comme Pakistanais) qui essayent de s'intégrer tant bien que mal dans le système, My Beautiful Laundrette est assurément un film qui peut se revendiquer de la veine du cinéma british engagé, lorgnant du côté de Ken Loach et de Mike Leigh.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Un film qui avait de quoi bousculer à l'époque car Frears accumule les sujets délicats. Pour ce faire le réalisateur a suivi un scénario au cheminement tortueux et finalement peu intéressant. Si on ajoute à ça le vieillissement de l'ensemble j'avoue que je n'ai pas du tout aimé ce film malgré des bonnes interprétations.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Grand film de Stephen Frears qui démontrait avec ce Beautiful Laundrette qu'il n'avait rien à envier à Loach pour son coup de pinceau la peinture sociale tout en gardant à l'esprit l'impératif d'une intrigue prenante. Il s'attaque par ailleurs aux idées reçues en temps de crise, idées reçues s'agissant des étrangers (ce jeune Pakistanais essayant de trouver sa place chez les Anglais en ouvrant cette laverie), idées reçues à propos des homosexuels (cette belle relation qui est avant tout une grande et déchirante histoire d'amour)... Belle réussite d'un grand réalisateur. et révélation d'un Daniel Day Lewis qu'on retrouvera souvent par la suite !
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Après l'excellent "The hit" le réalisateur anglais offre son premier grand rôle à Daniel Day Lewis, futur plus grand acteur du cinéma mondial. On retrouve le côté social cher à Stephen Frears et au cinéma britannique en général. Un jeune pakistanais désire s'élever socialement grâce à sa famille mais aussi à son amant anglais joué par Day Lewis. Tourné à la base pour la télévision ce film est à la fois un grand et modeste film sur le racisme et la crise sociale, sans oublier une certaine ouverture d'esprit sur l'homosexualité. Si on suit surtout la famille émigrée pakistanaise et que ce film reste un témoignage flagrant du Royaume-Uni à l'époque Thatcher on est surtout séduit par le personnage de Day Lewis. Outre son interprétation le personnage est celui d'un paumé, plus ou moins ex-néo-nazi, qui se retrouve larbin d'un émigré par amour. Dommage que la fin ne s'assume pas comme telle.
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