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    My Beautiful Laundrette
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    32 critiques spectateurs

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    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2022
    On pourra trouver l’image peu nette, voire un peu sale. Il faut dire que Frears a bénéficié d’un budget assez faible pour réaliser son film – qui devait n’être, au départ, diffusé qu’à la télévision. Mais ce manque de moyens relativement visible sert, à mon avis, le film et se révèle même être un atout. Car le cinéaste a choisi de situer son action dans une Londres des plus sordide : les logements y sont crasseux et bruyants, les rues sont malpropres, en proie aux punks à la recherche d’endroits à squatter ou d’immigrés à tabasser. Absente du film mais présente partout (les différents personnages y font souvent référence), Thatcher « la Dame de fer » et son libéralisme sauvage semblent trôner sur cet univers où tout est avili par la recherche du profit, où tout est sale – même l’image. La métaphore est facile mais fonctionne : les enjeux dramatiques se situeront principalement… dans une laverie !

    Malgré cette absence de moyens, Frears se montre ambitieux dans sa mise en scène. Quelques exemples : la scène d’ouverture qui donne d’emblée le ton du film (l’expulsion manu militari d’un squatt occupé par des punks), ou encore le recours à l’onirisme dans certaines scènes spoiler: (notamment lorsque Tara, au moment où elle décide de partir pour s’émanciper de sa famille, disparaît derrière un train passant à vive allure sous les yeux de son père)
    . Autre fait de mise en scène intéressant : le travail sur les intervalles entre les personnages par le biais de vitres ou de glaces qui seront soit brisées, soit lavées ; qui obstruent parfois le regard (pour mieux cacher ce qu’il s’y passe derrière), qui reflètent un corps, un visage. L’humour est également de mise avec cette musique « glougloutante » ou la décoration exubérante de la laverie (j’y vois personnellement quelque chose de très « gay-friendly »), tranchant littéralement avec l’environnement.

    A noter également l’intelligence du scénario (signé Hanif Kureishi) qui réussit parfaitement son ancrage dans l’époque. Beaucoup de sujets traversent le film (homosexualité, immigration, libéralisme…) et sont portés par une écriture qui ne cède jamais à la caractérisation simpliste des personnages. Ces derniers évoluent systématiquement dans une dualité qui donne corps au contexte dans lequel ils sont emprisonnés. Omar est pris entre son homosexualité cachée, son désir de réussite et les attentes de son père (qui aimerait qu’il poursuive ses études). Johnny quant à lui est tout à son amour pour Omar mais cela implique qu’il doive abandonner ses copains punks racistes (Omar est pakistanais) mais également qu’il se donne aux désirs de réussite de Omar qui n’hésite pas à le traiter comme un subalterne. Il y a aussi le personnage de Tara à qui on veut imposer une vie, puisqu’elle a le malheur de n’être qu’une femme, mais qui rêve de s’émanciper. Enfin, il y a les deux frères immigrés, le père et l’oncle d’Omar, qui incarnent l’antagonisme bien connu entre le matériel et le spirituel – on notera au passage que le premier est riche tandis que l’autre se meurt dans la misère de son appartement…

    Au final, même si My beautiful laundrette n’a pas les moyens d’être un grand film, il parvient à être un film important. Pour Frears d’abord car il lui aura ouvert les portes d’Hollywood, pour le cinéma des années 80 ensuite, époque dont il aura réussi à cerner les enjeux avec beaucoup d’acuité.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2012
    Tourné à l'origine comme téléfilm avant d'être gonflé en 35mm après son succès au festival d'Edimbourg, « My Beautiful Laundrette » n'a aujourd'hui pas pris une ride. Il est d'ailleurs toujours étonnant de voir des œuvres totalement d'actualité à leurs sorties l'être encore plus trente ans plus tard, preuve que Stephen Frears avait sacrément réussi son coup. Proposant une peinture à la fois réaliste et élégante, le réalisateur de « The Snapper » nous plonge avec beaucoup de talent dans ce drôle de monde qu'est celui des pakistanais installés à Londres, où tout ne semble être qu'une question d'argent, de rentabilité. Un monde des affaires franchement désincarné mais pas totalement déshumanisé pour autant, Frears gardant toujours cette petite lueur d'espoir, à l'image du personnage d'Omar. Non pas que ce dernier et son cercle familial soit excusé par l'ami Stephen pour leurs ambitions dévorantes et leur comportements parfois limites, mais on trouve toujours, ne serait-ce que dans une scène, une nuance leur permettant de rester « humain », à l'image de la très belle conversation finale entre Nasser et Hussein. Il n'est pas donné à tout le monde de rendre presque attachant des individus peu fréquentables : Stephen Frears le fait avec beaucoup d'intelligence et de subtilité, bien aidé par un casting en or, l'excellent Saeed Jaffrey en tête. On en oublierait presque la relation homosexuelle entre Omar et Johnny, qui a pourtant fait la renommée du film, mais n'apportant en définitive pas plus que cela au récit, si ce n'est effectivement un rapport plus complexe entre le héros, Tania et sa famille en général, ce qui n'est déjà pas si mal me direz-vous... Le tout sur fond d'opposition raciale hélas loin d'être caricaturale, filmé sans parti pris par un réalisateur décidément épris de justesse et de sincérité. Une des plus belles réussites de son auteur, méritant son statut d'oeuvre culte.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Grand film de Stephen Frears qui démontrait avec ce Beautiful Laundrette qu'il n'avait rien à envier à Loach pour son coup de pinceau la peinture sociale tout en gardant à l'esprit l'impératif d'une intrigue prenante. Il s'attaque par ailleurs aux idées reçues en temps de crise, idées reçues s'agissant des étrangers (ce jeune Pakistanais essayant de trouver sa place chez les Anglais en ouvrant cette laverie), idées reçues à propos des homosexuels (cette belle relation qui est avant tout une grande et déchirante histoire d'amour)... Belle réussite d'un grand réalisateur. et révélation d'un Daniel Day Lewis qu'on retrouvera souvent par la suite !
    girondins59
    girondins59

    40 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2007
    Stephen Frears, l'un des plus grands réalisateurs anglais.L'un des plus engagés aussi car avec "My Beautiful Laundrette, Frears attaque sur deux fronts, le racisme et l'homophobie.Si pour cette dernière tare, les personnages principaux ne subissent pas des attaques personnellement, on sent bien que chaque baiser et chaque étreinte se fait en secret et la tension présente dans la scène de l'ouverture de la laverie montre bien que Omar et Johnny bravent l'interdit.Cependant, la prise de position de Frears contre le racisme est plus nette avec les confrontations entre une famille pakistanaise pas si nette que ça et une bande de skinheads anglais.Au milieu de toute cette folie, une histoire d'amour magnifiquement filmée et racontée.La réalisation est sobre mais intelligente et les acteurs interprètent à merveille chaque personnage de cette histoire pas si triste que ça au final.D'ailleurs, la fin peut laisser sceptique avec une petite impression d'inachevée mais si l'on pose un autre regard sur ce final, on se dit finalement qu'il ne vaut mieux pas voir la suite car elle peut être difficilement heureuse."My Beautiful Laundrette" est un film simple et en même temps compliqué, beau et en même temps pessimiste mais c'est surtout une romance tournée avec tact et génie par Stephen Frears qui permet au film d'atteindre un niveau plus que respectable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Omar, pakistanais et Johnny, délinquant anglais, gèrent une laverie automatique à Londres. Homosexualité, racisme, guerre des gangs dans ce deuxième film de Frears à l'humour salvateur.
    Caroline C
    Caroline C

    26 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Un film qui fleure bon les 80's, avec un générique qui tournicote au son des gloup-gloup d'une laverie, et une musique électronique particulièrement insupportable.
    On y suit l'ascension de Omar, jeune anglais d'origine pakistanaise qui, derrière une façade de gentil garcon sage et souriant, cache une ambition revancharde. Alors ça part un peu dans tous les sens, la faute à une famille envahissante pas forcément très cinégénique. Mais au milieu de toute cette agitation, on est happé dès que Daniel Day-Lewis apparaît à l'écran. Son charisme, sa dégaine, et son sourire en coin font oublier tout le reste, et les autres personnages peinent à nous intéresser. Je retiendrai également les très jolies scènes d'amour, pleines de douceur et d'évidence.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Tourné pour la télévision, puis finalement sorti au cinéma, My beautiful laundrette est absolument magnifique. Sa mise en scène signée Stephen Frears est à la fois simple et élaborée, et multiplie les propositions cinématographiques audacieuses. Ses décors de banlieue londonienne sont fascinants : tristes et oniriques, ils sont résolument britanniques. Signé Hanif Kureishi, son scénario fin, intelligent, surprenant n’est jamais mièvre et évite toutes les facilités. En nous embarquant au sein d’une famille britannique d’origine pakistanaise devenue prospère, le film évoque les thèmes de la réussite sociale, de l’intégration, de la lutte des classes, de la fin des idéaux politiques, du thatchérisme, de l’homosexualité, du racisme, de l’exclusion sociale. Tous les acteurs sont géniaux. Superbe.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2012
    Avec "My Beautiful Laundrette", le britannique Stephen Frears prouve qu’il aime les contrastes et choisi un style documentaire (c’est même tournè en 16 mm pour la tèlèvision) pour èvoquer la vie d'une jeune pakistanais homosexuel qui a hèritè d'une laverie dans la banlieue de Londres! Mêlant suspense et humour à cette chronique pudique, il offre ègalement un message de tolèrance! Avec au casting, deux formidables acteurs: Gordon Warnecke (son seul titre de gloire) et Daniel Day-Lewis qui montre une nouvelle fois son implication dans un rôle! Curieusement culte, "My Beautiful Laundrette" est un bon film de Frears, un reflet de la sociètè nouvelle de l'Angleterre avec des pakistanais qui essaient de s'adapter, des homosexuels, des trafics de drogue, et bien plus encore notamment cet amour trouble entre Omar et Johnny...
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2017
    Malgré la rapidité de traitement des différents sujets du film, on suit sans aucun déplaisir My Beautiful Laundrette, aussi touchant par le destin compliqué d'un indien en Angleterre dans les années Margareth Thatcher (quelle critique frontale ! Il fallait oser !) que par la petite entreprise qui se monte sous nos yeux dans une fougue adolescente jouissive. Le début du film est un peu timide à démarrer, mais la suite vaut son pesant d'intrigues diverses ! Les acteurs, novices, resplendissent de cette fraîcheur des stars qui sont encore modestement connues et donnent le meilleur d'eux-mêmes pour le plaisir du spectateur. Les scènes d'amour sont respectueuses de la passion sans tomber dans l'exhibitionnisme ou le voyeurisme malsain, tout est fait pour que le spectateur soit à l'aise avec ces scènes. La tolérance est à l'honneur, le partage, la famille et surtout l'amitié franche sont autant de valeurs partagées par le film que de plaisirs évidents à regarder ce début de Stephen Frears, pas parfait encore mais ô combien attachant.
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2018
    Ce film réalisé par Stephen Frears et sorti en 1985 n'est pas mal du tout. Il a l'aspect d'un film assez simple, déjà de part son titre, et ensuite de part son synopsis mais si l'on s'y penche de plus près, il est très intéressant et finalement assez complexe, surtout dans le traitement des personnages. Un jeu pakistanais issu de l'immigration tente de reprendre la laverie de son oncle avec un vieil ami d'enfance. Bon voilà, jusqu'à rien de très original mais il faut replacer le film dans son contexte et je trouve que pour un film des années 80, c'est tout de même assez "osé" de sortir cela. Le film traite de racisme, de difficulté à s'intégrer, de classe sociale et d'homosexualité. Tout ça dans le même film ! Aujourd'hui, cela peut nous paraître anodin mais je pense qu'à l'époque, cela a du choquer plus d'un spectateur et je regrette d'ailleurs que le film ne soit pas plus connu. La relation ambigüe entre les deux personnages principaux est bien faite mais je trouve qu'elle manque de matière et qu'elle est presque survolée, c'est très dommage surtout qu'il y avait matière à faire quelque chose de beaucoup plus profond. Enfin, à défaut de laisser un peu de côté cet aspect là, le film se concentre un peu plus sur la différence de classe sociale, autant sur les anglais que sur les étrangers et c'est une très bonne chose. Cela fait en effet réfléchir (enfin surtout pour l'époque) le spectateur sur ces situations sociales dont personne ne parle mais qui pourtant existent, le film prend tout de même un sacré parti-pris et par le fait un sacré risque car il aurait pu tomber complètement dans l'oubli. Mais non et il a même été nommé pour l'Oscar du meilleur scénario, ce qui est une très bonne chose et ce qui prouve quand même une certaine ouverture d'esprit à l'époque. La réalisation n'est quant à elle pas terrible et le film a d'ailleurs beaucoup vieillis à ce niveau là mais il faut se dire aussi qu'il n'avait pas un gros budget et qu'il était destiné au départ à la télévision. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Daniel Day-Lewis et Gordon Warnecke qui jouent vraiment très bien. La B.O. assez spéciale est également très bonne et correspond très bien au film. "My Beautiful Laundrette" n'est donc pas un grand film mais il n'est tout de même pas mal du tout.
    Backpacker
    Backpacker

    78 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2007
    Superbe long-métrage coup de poing - sans doute le meilleur de Stephen Frears - traquant toutes les formes d'intolérances sociétales comme l'homophobie et le racisme, sans pour autant sombrer dans des caricatures de bas étage... Daniel Day Lewis y est brillantissime. Un excellent film à élever au rang de culte...
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    D'abord destiné à la télévision, puis sorti finalement au cinéma, My Beautiful Laundrette est le film qui permet vraiment au réalisateur Stephen Frears de sortir de l'ombre, avec notamment une nomination à l'Oscar du Meilleur Scénario à la clé.

    Document sur l'Angleterre des années Thatcher, My Beautiful Laundrette relate l'histoire d'un jeune immigré pakistanais, Omar, qui essaye de mettre sa propre boîte sur pied (une laverie automatique), aidé d'un ami d'enfance, ancien skinhead, dont il s'amourache au passage. Ainsi le film brasse pêle-mêle les thèmes de la working class sous Thatcher, de l'immigration, de la ségrégation au sein des groupes sociaux (ici, Pakistanais d'un côté, skinheads de l'autre), de l'épanouissement de l'individu endigué par son appartenance à un groupe et du communautarisme (Omar et Johnny doivent ainsi cacher leur relation homosexuelle)...
    Le scénario de Hanif Kureishi reste certes riche en idées, mais la façon dont tous ces thèmes sont mélangés (comme dans une laverie) reste superficielle. Cela n'est pas foncièrement grave, d'autant plus qu'on a quand même de quoi se mettre sous la dent: la relation entre Omar et Johnny est peinte avec finesse, les acteurs (avec en tête Gordon Warnecke et Daniel Day-Lewis) sont convaincants, et le générique (qui fait virevolter les noms du casting comme les vêtements d'une laverie automatique) assez original pour être retenu...

    Mi-aigre, mi-doux, plutôt réaliste dans son portrait de communautés (skinheads comme Pakistanais) qui essayent de s'intégrer tant bien que mal dans le système, My Beautiful Laundrette est assurément un film qui peut se revendiquer de la veine du cinéma british engagé, lorgnant du côté de Ken Loach et de Mike Leigh.
    hamasiblan
    hamasiblan

    26 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2012
    Scènes montrant l'homosexualité des 2 jeunes sont désagréables à regarder.
    La critique sociale est faible. Tout fait trop théâtre, on ne change presque jamais de lieu...
    Day-Lewis très bon.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Omar a l'ambition de moderniser la laverie familiale et fait appel à son vieil ami - et par la suite petit ami - Johnny, un jeune punk qui veut se ranger. 'My Beautiful Laundrette' est une intéressante évocation de l'Angleterre de Thatcher, marquée par les violences raciales, le chômage de masse et l'émergence du néo-libéralisme et de l'ultra-indidvidualisme. La famille d'Omar doit ainsi choisir entre les nouvelles valeurs thatcheriennes ou les anciennes, celles du pays abandonné (le Pakistan) - avec ce que cela implique comme sentiment de confusion et de déracinement. Tout y passe de façon un peu scolaire et souvent maladroite. On regarde toutefois le film de Frears avec intérêt, notamment grâce à sa mise en scène certes démodée et théâtrale, mais tout de même inventive et attachante.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Après l'excellent "The hit" le réalisateur anglais offre son premier grand rôle à Daniel Day Lewis, futur plus grand acteur du cinéma mondial. On retrouve le côté social cher à Stephen Frears et au cinéma britannique en général. Un jeune pakistanais désire s'élever socialement grâce à sa famille mais aussi à son amant anglais joué par Day Lewis. Tourné à la base pour la télévision ce film est à la fois un grand et modeste film sur le racisme et la crise sociale, sans oublier une certaine ouverture d'esprit sur l'homosexualité. Si on suit surtout la famille émigrée pakistanaise et que ce film reste un témoignage flagrant du Royaume-Uni à l'époque Thatcher on est surtout séduit par le personnage de Day Lewis. Outre son interprétation le personnage est celui d'un paumé, plus ou moins ex-néo-nazi, qui se retrouve larbin d'un émigré par amour. Dommage que la fin ne s'assume pas comme telle.
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