Derniers Avis sur Requiem pour un champion

Réputé pour son plan d'introduction filmé du point de vue d'un boxeur sur le ring, "Requiem pour un champion" est peu à peu tombé dans l'oubli. Il a été pourtant à son époque le pass de son réalisateur Ralph Nelson vers le grand écran, après une riche carrière à la télévision américaine. Il réalise ici un remake d'un de ses propre téléfilm, tourné en 1956 avec Jack Palance pour la série "Playhouse 90" sur un scénario de Rod Sterling ("La quatrième dimension").
Aujourd'hui le film a tous les marqueurs d'un film culte. Un film oublié, mais avec une prestation technique magnifique faite de lumières, de cadrages et de décors noirs et flamboyants. Mais reconnaissons que le film repose surtout sur l'excellent casting, mené par un Anthony Quinn, au firmament de sa carrière, qui accepta de camper le rôle de cet enfant perdu dans le corps d'un champion de boxe en fin de carrière, entre deux sessions de tournages pour "Lawrence d'Arabie" de David Lean. Sa réputation et celle de Mickey Rooney, très sobre dans ce film, va permettre de mettre en avant une brochette d'acteurs encore inconnus (Jackie Gleason et Julie Harris) issues de la télévision américaines qui leurs tiennent tête avec une aisance stupéfiante, donnant lieu à quelques belles scènes digne de l'actor's studio.

"The Set-Up", "Somebody Up There Likes Me", "Rocky", "Raging Bull"...mais aussi "Requiem for a Heavyweight" de Ralph Nelson que l'on peut rajouter dans les plus grandes rèussites sur les films de boxe! Si ce mètrage de 1962 est si rèussi, c'est que le rèalisateur parvient à y mêler des styles de cinèma très diffèrents sans jamais sacrifier la cohèrence de l'ensemble! Ici chaque scène a le style qui lui est le mieux adaptè avec un tristement contemplatif sur le personnage principal, Mountain Rivera, qui, après dix sept ans de ring doit renoncer à la boxe! Jusqu'au moment où on veut le faire participer à des rencontres de catch truquèes! Chaque coup claque, extèrieurement comme intèrieurement, et la prestation remarquable d'Anthony Quinn nous fait mal au ventre dans le final tant l'acteur de "La strada" y est bouleversant! Pas loin du film parfait, "Requiem for a Heavyweight" est un film magnifique et très recommandable, èlevè par la qualitè de ses seconds rôles (Mickey Rooney en manager, la sublime Julie Harris en conseillère de l'emploi...). Le seul reproche que l'on puisse lui faire, c'est qu'il ne soit pas assez connu...

L'interprétation est la seule chose intéressante dans ce film, celle des seconds rôles Jackie Gleason, Mickey Rooney et Julie Harris ; et bien sûr celle parfaite d'Anthony Quinn. Enfin, on peut quand même faire exception de la séquence d'ouverture filmée en plan subjectif avec en prime l'apparition de Mohamed Ali lui-même, encore Cassius Clay à l'époque. Mais la suite au niveau mise en scène est loin d'être la hauteur n'arrivant pas à jouer sur la puissance de son sujet à cause d'une réalisation bien terne. Le scénario ne relève guère le niveau se contentant de ressortir le catalogue des poncifs du genre du film de boxe. A voir pour les fans d'Anthony Quinn surtout.

Un petit film avec une grande âme, et plain d'humour. Le même plaisir que j'ai eu devant rocky (n°1).

Malgré un prologue mettant en appétit ce film s'avère décevant, ennuyeux et sans saveur.

Anthony Quinn semble avoir oublié de gommer son masque de Quasimodo dans une démarche lourde et indécise rappellant parfois le Toro Moréno de Plus dure sera la chute.

Une vraie galère pour des pointures telles de Mickey Rooney et Jackie Cleason parachutés dans une sphère thématique rapatriant toujours les mêmes constats sur un sport montré comme destructuré et malhonnète abandonnant ses ressources à elles-mêmes des qu'elles ne sont plus rentables.

Un film inutile ne brassant qu'inconsistances et mièvreries.