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traversay1
3 539 abonnés
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3,5
Publiée le 4 août 2016
Oeuvres engagées et films de divertissement : Richard Brooks n'a cessé d'alterner les genres. Miracle à Tunis, son deuxième long-métrage, est un thriller ludique et moral de fort belle tenue, dans le monde des voleurs de tableaux. Le film, brillant, est dopé par un casting haut de gamme : l'angélique Pier Angeli tient sa place entre l'élégant Stewart Granger et le subtil George Sanders. Grand exercice de style, dans une veine cynico-romantique, à ranger à côté du Faucon maltais de Huston.
Difficile de reconnaître la patte du futur réalisateur, celle d'un critique lucide et sans concession de l'Amérique, d'"Elmer Gantry" et de "De sang-froid" dans ce film, seulement le deuxième de sa grande carrière, une comédie policière agréable et sans prétention. Même si c'est pas son genre de prédilection et qu'il emballe le tout solidement mais sans éclat, le cinéaste peut au moins s'appuyer sur un tournage dans de beaux extérieurs et surtout sur un casting qui assure très bien. Stewart Granger le fait en gentleman cambrioleur un brin gaffeur même s'il se fait un peu voler la vedette par la sublime Pier Angeli, en brillante copiste allergique à la malhonnêteté, et par George Sanders dont la très grande classe va à merveille avec quelques excellentes punchlines pince-sans-rire. Et pour ajouter au plaisir, dans les seconds rôles on a le droit à des silhouettes très reconnaissables à l'instar de celle de Mike Mazurki. L'ensemble n'est guère inoubliable mais réussit à pleinement divertir le temps de sa durée.
13 622 abonnés
12 384 critiques
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2,5
Publiée le 5 octobre 2014
Seuls les artistes ratès gardent leurs propres tableaux! Tunis, Afrique du Nord! Dans cette partie du monde, le travail est banni quand le soleil est au zènith! Dans ce film mèconnu de Richard Brooks, Stewart Granger joue les voleurs d'oeuvres d'art qui implique la femme qu'il aime dans ses opèrations! La charmante Pier Angeli (elle est fort sèduisante pour être une artiste mais un peu jeune pour être un gènie) et le so british Georges Sanders ( « Trinquons à l'art, univers ou l'anciennetè prime sur la beauté » ) complètent la distribution! Les photos et les cadrages sont plutôt soignès et les acteurs sont convaincants avec le charme de Granger et la gaiètè mèlancolique de Pier Angeli! Les amateurs de reproductions d'oeuvres d'art haut de gamme apprendront qu'à l'èpoque de Raphaël, la blanc de zinc n'existait pas et que le bleu outremer synthètique du tableau en question n'est apparu qu'au XIXe siècle! Raphaël ètait dèjà mort depuis très longtemps! L'important pour Sam Conride, c'est d'être fidèle à l'original, de vendre une copie sans valeur! Bref, autant vendre une tour de Pise qui ne penche pas...