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Sergio-Leone
181 abonnés
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4,0
Publiée le 28 juillet 2013
Vraiment un bon film coup de poing, terrifiant et dramatique où l'être humain n'est plus qu'un tas de dollars au milieu d'une âpre et rude négociation entre compagnie et pirates. Le réalisme glacial du déroulement des opérations fait froid dans le dos, tous les facteurs psychologiques, les jeux d'intimidation et autres stratégies démontrent une mécanique infaillible dans ses moindres détails. Le PDG danois est plus que crédible dans son rôle, il est tout simplement hallucinant et le cuisinier très touchant. Un film glaçant de réalisme, excellent.
La prise d'otage est partout dans ce film : l'argent le capitalisme les sentiments les conflits d'intérêt etc ... Un film plus intelligent qu'il n'y parait. Seule la fin est décevante.
Un thriller oppressant, une très bonne maitrise du suspense, d'excellents acteurs, une étude psychologique fine des personnages quel que soit le rôle qu'ils jouent dans cette histoire ... : ce film est une réussite.
Haletant, oppressant, Hijacking possède cette qualité d'être suggestif et de ne pas sombrer dans l'effusion et la surenchère souvent propre aux films du genre. Malgré quelques réflexes manichéens, Hijacking est réussi et ne laisse pas indemne.
Un beau film. Ca démarre assez vite, une fois que les pirates sont sur le bateau la tension est presque omniprésente. J'ai trouvé que c'était assez dur et hyper réaliste.
Le cinéma danois se démarque depuis quelque temps de son académisme, dont Susanne Bier (« After the wedding », « Adam’s apple ») toute excellente qu’elle soit était jusque là le fer de lance. Sujets plus percutants, cinématographie carrée et glaciale, c’est une nouvelle vague qui nous arrive du grand Nord. Tobias Lindholm (« La chasse ») nous embarque ici dans un film d’action pour le moins tourmenté et étouffant. Se reposant sur des acteurs très convaincants niveau physique et justesse de jeu, il déroule le timing de ce Hijacking avec beaucoup de subtilité sur deux décors diamétralement opposés : le bateau détourné (ambiance plus que malsaine) et les bureaux de la direction (tout y est aseptisé). Et plutôt que de favoriser des scènes violentes (elles ont toujours lieu hors champs), il insiste ici sur la complexité des rapports humains en pareil circonstance, et surtout le traumatisme qui, tel un poison lent, s’installe durablement en chacun d’eux. Cela crée un vrai suspens, une ambiance très réaliste et surtout une mise à nue des nerfs du spectateur qui ne peut rester insensible au drame qui se joue.
glaçant, troublant, très réaliste et remarquablement interprété, "Hijacking" livre un portrait sans concession d'une prise d'otages par des mercenaires fourbes, lâches et sans scrupules. La trame du film est fort juste avec les différents passages tel que le "syndrome de stockolm", la manipulation mentale ou la pression psychologique. Si l'on y ajoute une atmosphère pesante et un récit bien conduit, on a là un très bon cinéma d'auteur sur un sujet grave.
Co-scénariste des deux derniers films de Thomas Vinterberg (dont La chasse), Tobias Lindholm évoque ici, pour son deuxième film, des faits de piraterie qui émaillent régulièrement les rubriques faits divers de nos journaux. Pour se faire, outre une mise en scène tendue comme un arc qui met nos nerfs à rude épreuve, il a tourné dans conditions extrêmes...
Un film éprouvant et Hyper réaliste sur le fossé qui sépare des pirates somaliens et des occidentaux au prise avec eux, tant du côté otages que négociateurs. Sobre et très psychologique. On en ressort remué et à vif.
Quand la réalité est raconte d'une manière plus haletant que la fiction!. Allez voir ce film vous ne le regrettez pas.
Par contre, si comme dans les films hollywoodien, vous attendez a ce que le cuisinier soit un ancien des services secrets et qu'il tue tous les méchants, vous vous trompez de film!
Le signal sonore d'un téléphone. L'attente suscitée par cet appel. La personne décroche, enfin. Voilà comment, en quinze secondes et dès le générique, Tobias Lindholm arrive à suspendre le temps avec une scène anodine, et montre dans quelle direction il souhaite emmener son film. Un cargo danois est pris en otage par des pirates somaliens. L'heure des négociations et des sacrifices a sonné pour Peter, PDG de la compagnie du bateau, et Mikkel, cuisinier à bord de cet enfer.
Double huit-clos terne et suffoquant, la moitié du film se passe dans les bureaux de l'entreprise, avec un cadre fixe pour montrer que Peter devrait avoir le contrôle de la situation. L'autre partie se déroulant sur le bateau, avec une caméra bien plus mobile, en parfait accord avec les secousses maritimes et la panique que suscite la situation. Les somaliens sont constamment en train de pointer leurs armes sur les danois, et la barrière de la langue s'ajoutant au problème, le stress est d'autant plus grand. Le tout se faisant grâce à un montage alterné impeccablement orchestré.
Le réalisateur ne souhaite pas, avec ce film, montrer des scènes spectaculaires. Le public ne verra d'ailleurs pas le passage où les somaliens s'emparent du cargo. Tout est ici question de communication, d'humanité (la partie de pêche les réunissant) et de psychologie. Ni les stratégies économiques ni la politique ne viendront brouiller vos sens, où seules comptent les vies de sept hommes. Certains regretteront la lenteur de la négociation, mais c'est omettre un point essentiel : le réalisme que vise le cinéaste, qu'il atteint en plein cœur.
Accompagné de très bons acteurs où la palme revient au PDG joué par Søren Malling (déjà vu récemment dans A Royal Affair), aussi froid à l'extérieur que détruit à l'intérieur, Hijacking montre l'extrême difficulté que peuvent être les négociations, mais aussi les troubles post-traumatiques des otages qui surviennent après ces événements tragiques. Cette sensation de vide déteindra sur le spectateur, qui sortira de la salle totalement à plat.
A must see movie. How do you react when facing a situation there is nothing you can do? How do you face the cruel moments where you realise that you are on the verge to be killed just like an ant crawling on the floor? How do you negotiate, when there is nothing to negotiate, and when people put their only hope to survive in yourself? Hijacking analyses men behaviours and resources in their ultimate moment of truth, whether as a commander responsible for everything or as a desperate victim who can’t even choose to end-up its own martyr. All the actors are great; you deeply feel the stress of the situation room and the desperations of the hijacked crew members, just as if you were actually on this lost ship in the middle of the Indian Ocean.
On ne pourra reprocher a ce film de de disperser : le thème central (la négociation pour la libération des otages) est en effet traité de manière complète, sans artifices et de manière extrêmement vraisemblable. J'ai été captivé par ce film. Le talent du réalisateur et du scénaristes dans le dosage des allers-retours entre les otages et le poste de commande est très maîtrisé. C'est encore plus réaliste et tendu qu'Argo déjà très réussi. En outre, le film est très ouvert en matière d'interprétation et ne manquera pas d'alimenter des discussions avec vos compagnons de séance. Amateurs du genre, ne manquez donc pas cet "Hijackibg". A noter, pour les amateurs de Borgen (j'en fait partie), qu'il faut s'habituer dans les premières minutes a retrouver simultanément plusieurs acteurs de la série avec de nouveaux personnages.
Vraiment très bien. J' y suis allé un peu à reculons. je me suis dit, bof un film sur une prise d'otage. Mais j'ai été complétement bluffé. On est happè par le film, le scénario, les acteurs. J'ai pris une grande claque. J'ai adoré. Un film à voir sans hésiter. Mention spéciale pour les deux acteurs principaux, le cuisiner et le pdg.