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    Hijacking
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    3,8
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    190 critiques spectateurs

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    christian M.
    christian M.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2013
    intéressant. 1ére partie , la mise en situation est trop longue. 2ème partie bien traitée, le mental du cuisinier , du manager détruit à jamais , la scène du jeune excité est crédible. BON FILM spoiler:
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Très bon film danois avec de remarquables prestations d'acteurs. Bravo !
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2013
    Certaines mers et certains océans sont encore à notre époque infestés de pirates. Le navire marchand "Rozen", armé par une compagnie danoise, en fait les frais dans l'océan Indien, alors qu'il s'approche de l'Inde (Bombay), sa destination. Il est arraisonné par une dizaine de Somaliens, qui commencent par trier l'équipage, mettant à fond de cale les non-Blancs (4) et entassant dans le minuscule mess le cuisinier et le chef-mécanicien, 2 Danois, et le capitaine, un Britannique. Commence alors un "Hijacking" de près de 4 mois et demi, dans des conditions matérielles et morales très dures pour les 7 hommes. Les ravisseurs réclament 15 millions de dollars américains pour le bateau et l'équipage. Le négociateur écossais engagé par l'armateur recommande en toute priorité de ne pas mener rapidement les transactions, car à céder trop vite (même à moindre coût) on s'expose à une nouvelle demande, beaucoup plus élevée - un prologue sur d'autres pourparlers, ne durant eux que quelques heures, avec des partenaires commerciaux japonais, permettant de mesurer le gouffre impossible à combler entre gens civilisés, même de sensibilités différentes, et primitifs égorgeurs de chèvres, surtout armés de "kalachs" à la détente sensible, animés par un mélange détonnant de fanatisme et de crapulerie alimentaire. Des jours durant, Peter Ludvigsen, le PDG, et Omar, le délégué des pirates, le seul à parler (et même écrire) l'anglais, s'affronteront à distance, dans une discussion de marchands de tapis, que les enjeux humains en cause rendent évidemment des plus risquée pour le Danois. Tobias Lindholm met en scène son scénario principalement avec une vision de documentariste, réaliste, précise et impitoyable, mais en sachant y instiller une dose fictionnelle, qui soutient la progression du tout, et réussit à impliquer le spectateur. Peu de spectaculaire (ce n'est pas un film d'action survitaminé à l'américaine), mais une tension austère, et de bons interprètes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 août 2013
    Mise en scène parfaite, comédiens au top, le réalisateur nous plonge dans cette tragédie en nous faisant vivre intensément le suspense, la dimension humaine de toutes les parties, familles, otages, compagnie, piratés. Remarquable gestion du timing de cette prise d'otages. Excellent film.
    Slone
    Slone

    5 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2013
    Hijacking est d'une redoutable efficacité sans effort apparent. Le film prend son temps, propose un rendu quasi-documentaire, avec des personnalités très crédibles et peu manichéennes - on est loin des blockbusters de l'été !
    Le cauchemar de ces captifs est captivant, on a peur, on espère, les retournements de situation sont amenés intelligemment et le film réussit surtout à évoquer toute la complexité de la situation, le caractère ingrat de certains rôles (celui du P-DG investi de sa responsabilité par exemple), les pièges auxquelles il est confrontés, tout cela avec peu de mot, sans dialogue assommant d'évidences explicatives.
    Peut-être est-ce là le seul reproche que je ferais au film : l'écriture à base de non-dit donne parfois l'impression d'être une astuce commode pour évacuer certaines options de conversation et résoudre un conflit dans le sens qui arrange le scénario ; en tant que spectateur, on imagine parfaitement ce qui aurait pu être ajouté à la conversation pour la faire basculer. Mais la justesse des comédiens gagne notre adhésion, et on accepte très vite ce qui peut sembler être une petite facilité.
    kesh
    kesh

    3 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2013
    Malgré une intrigue palpitante (le détournement d'un bateau au large de l'océan indien) et des acteurs criant de vérité, ce film danois s'avère au final ennuyeux et malheureusement très banal. Dommage, car ça commençait très bien.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    Faisant fi des scènes spectaculaires (l'abordage n'est pas montré), le film se concentre sur les conditions des otages et surtout, sur l'affrontement psychologiques entre les preneurs d'otage et le PDG de la compagnie du paquebot. Alternant scènes de dialogues avec moments de stoïcisme, le film n'a pas vraiment de qualité cinématographique particulière mais avec une bonne histoire auquel on prend soin de donner une dimension réaliste et juste, on obtient un excellent film, de plus en plus prenant au fur et à mesure de son avancée. Dans le rôle du directeur, Soren Malling, méthodique et humain, responsable et intransigeant, est loin du portrait de l'entrepreneur cynique et est ici, juste parfait.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Un sujet trop peu souvent exploité au cinéma et pour le coup, je n'irais pas dire que c'est une grande réussite. Pourtant de bonnes idées, un jeu d'acteur correct, une musique sublime, des émotions... Mais tenter d'exploiter parallèllement deux idées qui ont quand même un lien, laisse l'une ou l'autre un peu délaisser. Notamment par exemple avec la piraterie. Loin des blockbuster US, la lenteur ; qui permet aux films de s'installer et d'induire les spectateurs dans des émotions qui nous font rappeler que la vie n'est pas toute rose. Et ceux, parfois ; pas très loin de chez nous. MAis c'est le déroulement et l'exploitation de celle-ci, qui permet au film de "pécher" un peu ; là ou le film aurait pu être bien plus prenant, intense. Il n'en demeure pas moins un film, au sujet inédit ; qui mérite le coup d'œil et qui montre que le réalisateur possède un indéniable talent (les prix sont amplement mérité).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Deux huis-clos en parallèle ne font pas nécessairement un bon film. L'absence quasi complète des pirates en tant que protagonistes du film n'arrange rien. Une gestion du temps qui détruit le suspens et rend les personnages improbables. Un goût d'inachevé (surtout pour le capitaine du bateau -humour déplacé...-).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Connu pour sa série “Borgen”, le réalisateur danois Tobias Lindholm nous revient avec “Hijacking”, thriller se rapprochant parfois du documentaire. Si le film n’est pas une histoire vraie, il est le porte-drapeau d’un problème récent et récurrent : la piraterie maritime opérée par les somaliens.

    “Hijacking” traite d’un sujet fort, qui, à mon sens, n’avait pas été traité au cinéma. Le film est très réaliste, révélant ici toute l’authenticité prônée par le cinéma scandinave. Aucune fioriture ne vient polluer ce film sobre, au scénario bien clair. En effet, nous avons d’un côté les conditions de vie des otages sur le cargo aux mains des pirates; et de l’autre tout le travail de négociation du PDG de l’entreprise. Tout cela caméra à l’épaule !

    Le film met en avant le contraste qui existe entre la panique compréhensible de l’équipage, face à une armée de pirates inquiétante et imprévisible, et le sang-froid qu’impose la négociation tentée par le PDG. Les appels téléphoniques mettent en lumière l’extrême tension de la situation et montrent que chaque mot compte dans ce genre de pourparlers.

    Les personnages d’Omar (négociateur des pirates) et du spécialiste danois des prises d’otages sont primordiaux en vu de comprendre l’importance du bluff et de la manipulation aux cours des tractations monétaires. Après avoir vu ce film, on comprend mieux pourquoi il faut s’armer de patience sans céder (trop vite) aux pirates.

    Par ailleurs, les émotions ressenties par les protagonistes de la prise d’otages sont parfaitement montrées, y compris celles des proches. Suite à l’événement tragique – bienvenu ou non selon les avis – qui intervient à la fin du film, le traumatisme est lui aussi parfaitement bien évoqué. Ainsi, bien assis dans son siège, on ne sait pas vraiment si on doit se satisfaire d’un tel dénouement.

    En résumé, “Hijacking” est un film réaliste et rondement mené, pointant du doigt un phénomène courant mais méconnu. Je ne suis vraiment pas déçu d’avoir fait pas mal de kilomètres pour voir ce film … à ne pas manquer !
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un film coup de poing qui ne fait pas beaucoup parler de lui, à tord...
    C'est une oeuvre réaliste et profonde, les acteurs sont très justes, la tension est à son comble du début à la fin.
    Nous sommes ni face à une prise d'otages de type film d'action, ni sur un film documentaire expliquant les raisons sociales et les enjeux géopolitique des attaques pirate.
    Ce n'est pas un film prétentieux ici on plonge dans deux personnages : le cuisinier, le visage humain la destruction psychologique et le PDG qui risque sa tête et qui adapte ces techniques de négociations d'affaires à régler une prise d'otage, deux faux héros terriblement convaincants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Très bonne surprise, un bateau d'une grande boite se fait hijacker par des pirates, le patron de cette boite devient le négociateur avec les pirates pour libérer ses hommes. Les négociations avec les pirates sont vraiment géniales, le directeur est excellent en négociateur, on est vraiment à coté de lui et impliqué, incroyable.
    De l'autre coté on assiste à la déshumanisation des membres de l'équipage, au début assez partielle, et puis à la fin totale.
    Au final, on restera scotché à nos sièges devant un film hyper réaliste et porté par ses très bons acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Rien à rajouter sur les qualités de Hijacking. C'est fort, c'est bien, il y a une volonté de rentrer presque charnellement dans les plans qui en fait un film à voir. Je n'ai pourtant pas pu me défaire d'une sorte de frustration, sans doute à cause de la patte très journalistique de Tobias Lindholm . L'immersion dans un hijacking n'aurait-elle pas été l'occasion de montrer les ingrédients à l'œuvre dans le passage à l'acte des pirates ? La piraterie dans le secteur mer rouge-océan indien remonte à loin (cf. Henry de Monfreid), sauf que son visage a profondément changé en devenant le gagne-pain de villages entiers. Qu'est-ce qui vibre là-dedans ? Comment on parle de ça quand on est somalien, yéménite ou qui sais-je encore et qu'on pille les bateaux des riches compagnies blanches ? Aucune réponse ne sera donnée sur le pont du cargo alors même que T.B. dresse une chronique de l'immobilité et de la promiscuité. Son propos semble ailleurs : dans l'attente. Les pirates attendent leur jack pot, les otages attendent qu'on donne le jack pot, l'armateur attend pour négocier le jack pot. Une bulle suspendue en l'air que le cinéaste danois veut à tout prix retraduire. Mais tout à son pari formel, il se coupe de cette liberté ultime du créateur : tenter de parler du réel. Ou plutôt, s'il montre quelque chose qui est de l'ordre du réel, il ne lui a pas donné la possibilité de se manifester complètement, par exemple en déplaçant d'un millimètre le curseur du côté des pirates. C'est, disons, la limite de l'exercice...
    chatiment
    chatiment

    13 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    admirable, suspense, tension, et tiré d'histoire vraie, avec toutes ces demandes de rançon des pirates somaliens, toujours à l'ordre du jour.
    un film qui nous tient en haleine pendant plus de 1h30... très bien fait et filmé
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Difficile de sortir indemne de la salle de cinéma après un tel film, on pourrait même dire une telle expérience, tant tout dans ce film respire le réalisme. Et la réalité, elle est moche, elle est sale, elle est cruelle. On alterne en permanence entre l’ambiance étouffante du navire arraisonné et celle, feutrée mais tout aussi pénible, de la salle de crise de l’entreprise danoise. L’intérêt du scénario, et aussi de la réalisation, c’est d’incarner cette dualité au travers de deux personnages principaux, le cuisinier du Rosen, et le PDG qui négocie. C’est au travers des yeux de ces deux hommes qu’on suit l’avancée des négociations. Le cuisinier est parfaitement bien incarné par l’acteur Pilou Asbaek, et le traumatisme que l’interminable prise d’otage provoque chez lui, progressivement, saute aux yeux et fait froid dans le dos. Quant à l’acteur Soren Malling (que je retrouve avec plaisir dans un rôle fort différent de celui qu’il tenait dans la série « The killing »), il incarne tout en sobriété un PDG qui lui non plus ne sortira pas indemne de l’expérience. Parce qu’il tient à assumer ses responsabilités, il conduit lui-même les négociations. Mais, ce faisant, il accepte de jouer à un jeu dont il ne connait pas les règles, et on flirte quasiment tout le temps avec le drame absolu. Nerveusement, pour le spectateur, c’est un film qui n’est pas de tout repos ! Le mécanisme subtil et étrange des négociations avec les pirates somaliens, apparaît ici dans toute sa complexité. On y parle beaucoup d’argent, parce qu’il n’est question que de çà dans cette prise d’otage, pas de politique ni de religion, juste du fric. Mais étrangement, il y a assez peu de cynisme dans cette situation. Tout le monde ne sera peut-être pas d’accord avec moi, mais aucun des protagonistes de cette histoire ne m’a donné une impression de cynisme absolu, tant du côté de l’entreprise que des pirates. D’ailleurs, il n’y a pas de héros dans « Hijacking », pas de salauds non plus, juste des hommes dans une situation qui, au fil du temps, devient inhumaine. Les relations entre otages et pirates sont fluctuantes, elles passent par des moments de tension, de manipulation mais aussi par des moments de camaraderie et même de complicité, ce qui sonne très vrai tout en étant extrêmement déstabilisant. De l’autre côté du globe, l’équipe qui négocie hésite, se trompe, fais des erreurs et surtout connait le doute et l’angoisse : les scènes de contacts téléphoniques, nombreuses, sont toutes aussi anxiogènes que celles du bateau. La réalisation est suffisamment intelligente pour ne quasiment jamais montrer directement les scènes dramatiques, mais plutôt les suggérer, ce qui est bien pire pour les nerfs ! Pas grand-chose à redire sur ce film, en résumé, sauf que c’est le contraire d’un film pop-corn et qu’il détonne, programmé ainsi au cœur de l’été. Il est une nouvelle preuve aussi de l’essor du cinéma scandinave qui, décidément, en télé, en littérature comme en salle, continue de montrer ses indéniables qualités.
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