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Votre avis sur Hijacking ?
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Sujet intéressant, traité brut de décoffrage (je parle de la mise en scène et de l'image) et intelligemment via ces échanges téléphoniques . C'est un peu long et sans surprise, mais l'histoire est là. Réaliste mais pas autant oppressant que ce que j'ai pu lire dans la presse.
La tension monte crescendo dans ce huis-clos oppressant qui décrypte les tractations houleuses entre pirates somaliens et hommes d’affaires danois, suite à la prise d’otages d’un navire marchand. L’aspect humain est au centre de cette histoire psychologique sobre et le stress est palpable à l’écran grâce notamment à Pilou Asbaek et Soren Malling, tous deux excellents.
Hijacking raconte donc l'histoire d'une prise d'otages sur un bateau danois dans l'Océan Indien par des pirates somaliens. Le sujet est plutôt d'actualité et par conséquent intéressant. D'autant plus que rarement traité au cinéma. On a donc affaire à un film très honnête dans l'ensemble. A défaut de proposer du rythme avec de l'action, on a plutôt droit à quelque chose de relativement lent et linéaire, et surtout, réaliste. Les incessantes négociations nous font comprendre l'enfer que les otages et les patrons vivent durant ces longues semaines. Un espèce de dialogue de sourds qui va pourtant devoir prendre fin un jour à l'autre. Bref, sans prétention, Hijacking s'avère être un film qui, à défaut de m'avoir réellement pris aux tripes, est très correct et bien réalisé, développant des enjeux géopolitiques pertinents. Il manque bien ici et là quelques grands moments qui auraient fait de ce film un très un bon film, mais tant pis.
Ce film est vraiment très réussit. J'ai eu l'occasion de le voir lors du Festival de Valenciennes , le jeudi 21 Mars 2013. Un voyage saisissant , au scenario riche en émotions, en suspense et avec sa mise en scène à couper le souffle. " Hijacking " est un film exceptionnel qui confronte le spectateur à vivre une expérience angoissante même émotionnellement terrifiante et nous captive de bout en bout. Très très réussit.
Hijacking n'a rien d'un documentaire, et pourtant, il s'en rapproche, tant la manière dont est décrite ce détournement de navire et cette prise d'otage apparaît rigoureuse et réaliste. C'est cette rigueur et ce réalisme qui en font un film captivant. Pas une séquence, pas un personnage qui ne soient crédibles. Ici, pas de caricatures, pas de manichéisme, pas de pathos. Les pirates et les otages comme le propriétaire du cargo détourné assumant le poids de la négociation pour tenter d'obtenir la libération de son équipage, ne sont pas campés façon Hollywood. Résultat : ils crèvent l'écran !
Le sujet et le début sont eux mêmes assez palpitant. Sur la longueur le film devient répétitif et la pression retombe. On a parfois du mal à croire une seule seconde à cette prise d'otage qui a l'air d'être réglée totalement en interne de l'entreprise. Malgré tout la fin inattendue se ressent comme un véritable traumatisme. Une sensation d'injustice et d'impuissance. Un triste constat de la nature humaine.
Le réalisateur de "Hijacking" prend à contre-pied la mode actuelle qui consiste à rechercher à tout prix les effets sensationnels pour faire de son film un objet commercialement plus rentable. On est à l'opposé de - l'excellent - "Buried" alors que la thématique principale est à peu près similaire : le monde n'est pas aussi simple et manichéen avec les horribles ravisseurs et les méchants patrons sans cœur. Ici l'humanité est palpable à chaque plans, que l'on nous montre les victimes, les ravisseurs, ou le chef d'entreprise. Et ce dernier est à mon sens le personnage le plus réussi et original. Avec "Hijacking" nous sommes donc dans une démarche plus proche du documentaire que du cinéma pure, même si aucune tentative d'explication du phénomène de piraterie n'est amorcée. La tension y est constante que l'on soit sur le bateau ou dans une salle de réunion, et ce film est la parfaite illustration que l'intérêt d'un film découle essentiellement de la qualité d'écriture de son scénario.
Une mise en scène ultra maîtrisée, une tension presque insupportable, des acteurs fabuleux... Je manque de superlatifs pour qualifier ce film génial. Allez y sans hésiter si vous avez l'occasion et si vous voulez voir un film de cinéma.
Un scénario très réaliste et très bien construit.
Des acteurs qui donnent énormément de qualité au film.
Dans l'air du temps.
Les quelques longueurs sont choisis par le réalisateur pour appuyer l'attente insupportable de l'équipage pris en otage.
Un très bon film à recommander.
A voir en VO absolument.
Des acteurs qui donnent énormément de qualité au film.
Dans l'air du temps.
Les quelques longueurs sont choisis par le réalisateur pour appuyer l'attente insupportable de l'équipage pris en otage.
Un très bon film à recommander.
A voir en VO absolument.
orlandolove
Un peu froid mais réaliste et le suspens est au rendez-vous.
"Mikkel" est cuisinier sur un cargo. Tout se passe pour le mieux entre les membres d'équipage. Mikkel est aux petits soins pour le capitaine et ses camarades. Alors que le bateau est sur le point de rentrer, ce dernier est pris d'assaut par des pirates très remontés et très violents. La rançon demandée est exorbitante. "Peter", le PDG de la Compagnie met tout en oeuvre pour récupérer ses hommes sains et saufs. Cette prise d'otages aurait dû se régler rapidement mais elle va durer plusieurs mois, mettant les nerfs, le mental et la santé de tous les protagonistes à rude épreuve. Les pirates soufflent le chaud et le froid et menacent à tout moment d'exécuter un otage. De négociations en négociations, un accord parvient. Mais plus rien ne sera jamais comme avant. Le mal est survenu et les manoeuvres cruelles et psychologiques des pirates sont venues à bout de tous les membres (équipage, interprète, Compagnie). Enfin les otages vont être libérés. Mais une ultime scène vient tout fiche en l'air. Dès lors, les "dégâts" occasionnés pourront-ils se réparer? "Hijacking"est un drame oppressant, réaliste qui maintient le spectateur en haleine et dont l'effet psychologique produit un véritable électrochoc.
Un film très réaliste sur un phénomène qui sévit continuellement (même si les médias en parlent peu) au large des côtés d'Afrique de l'Ouest ou dans le golfe d'Aden.
Un thriller psychologique dans lequel on se sent pris en otage nous aussi par ses pirates.
On ne peut rester indifférent face à ces marins et cet armateur tous brisés.
Un thriller psychologique dans lequel on se sent pris en otage nous aussi par ses pirates.
On ne peut rester indifférent face à ces marins et cet armateur tous brisés.
Quel film !!! Un vrai coup de poing !, Un scénario parfait, des acteurs géniaux, une mise en scène digne d'éloges, oui, vraiment un des meilleurs films de 2013.
Yves G.
Voilà le meilleur film de l'été !
Pourtant son titre n'augurait rien de bon.
Hijacking raconte certes une pise d'otages au large de la Somalie. Mais on est à mille lieues des intrigues hollywoodiennes stéréotypées avec Navy Seals stéroïdés, méchants très vilains (Cf. Expendables 2) et James Bond Girl en T-shirt mouillé. L'armateur serait un salaud qui laisserait tomber son équipage, les preneurs d'otages - joués par des Noirs américains à l'anglais impeccable - des brutes sanguinaires et les gentils un couple d'Américains moyens avec une petite fille aux yeux bleus, une grand-mère asthmatique (qui décèderait à 1h14) et un berger allemand sauvés par l'intervention musclée de Steve Seagall et ses acolytes.
Rien de tel chez Tobias Lindholm, le scénariste de la cultissime série danoise Borgen.
A rebours de tout sensationnalisme gratuit, il prend le contrepied de ces stéréotypes prévisibles.
L'armateur est la droiture incarnée, soucieux jusqu'à l'obsession de ramener son bateau et son équipage à bon port.
Les preneurs d'otages sont des gamins paumés et un négociateur fatigué désireux d'empocher au plus vite la rançon et de rentrer chez eux.
L'équipage est composé d'un vieux capitaine malade et d'un cuisinier obèse (Pilou Asbaek qui ferait bien de changer de prénom s'il veut faire carrière en France).
Pas de fusillade ni de course poursuite mais une négociation épuisante qui s'étire durant des jours et des semaines. On s'installe lentement dans une lenteur étouffante qui rend palpable les sentiments éprouvés par les protagonistes.
Un film d'une intelligence aiguë qui sent la rouille et la sueur.
Pourtant son titre n'augurait rien de bon.
Hijacking raconte certes une pise d'otages au large de la Somalie. Mais on est à mille lieues des intrigues hollywoodiennes stéréotypées avec Navy Seals stéroïdés, méchants très vilains (Cf. Expendables 2) et James Bond Girl en T-shirt mouillé. L'armateur serait un salaud qui laisserait tomber son équipage, les preneurs d'otages - joués par des Noirs américains à l'anglais impeccable - des brutes sanguinaires et les gentils un couple d'Américains moyens avec une petite fille aux yeux bleus, une grand-mère asthmatique (qui décèderait à 1h14) et un berger allemand sauvés par l'intervention musclée de Steve Seagall et ses acolytes.
Rien de tel chez Tobias Lindholm, le scénariste de la cultissime série danoise Borgen.
A rebours de tout sensationnalisme gratuit, il prend le contrepied de ces stéréotypes prévisibles.
L'armateur est la droiture incarnée, soucieux jusqu'à l'obsession de ramener son bateau et son équipage à bon port.
Les preneurs d'otages sont des gamins paumés et un négociateur fatigué désireux d'empocher au plus vite la rançon et de rentrer chez eux.
L'équipage est composé d'un vieux capitaine malade et d'un cuisinier obèse (Pilou Asbaek qui ferait bien de changer de prénom s'il veut faire carrière en France).
Pas de fusillade ni de course poursuite mais une négociation épuisante qui s'étire durant des jours et des semaines. On s'installe lentement dans une lenteur étouffante qui rend palpable les sentiments éprouvés par les protagonistes.
Un film d'une intelligence aiguë qui sent la rouille et la sueur.
Excellent film, âpre et réaliste, qui vous prend dès le début, dès une négociation commerciale avant la prise d’otages. L’ambiance de bluff et de domination est tout de suite installée. Pas de verbiages, pas d’états d’âme, juste quelques émotions profonfément cachées. Des dialogues au rasoir où chaque mot compte. On se croirait dans une vraie négo, pas une de ces négos américaines, parfois divertissantes mais aussi réalistes que du Mickey ! Les relations geôliers/otages sont également analysées très intelligemment et très sobrement. Un film fort et authentique où chaque acteur apporte sa juste contribution ; authenticité que je juge à l’aune de ma propre expérience, aussi dramatique mais plus vite dénouée.
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