Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 23 décembre 2013
Une guerre de nerf imper réaliste pour cette prise d'otage à bord d'un cargo (tiré de faits réels, avec la froideur dont savent se servir les réalisateurs nordistes, ce film danois est une bonne surprise qui sait nous tenir en haleine durant toute la durée.
Enfin un film loin des prods hollywoodiennes où tout est prétextes aux gros bras ... Ici, très intimiste, transpirant la réalité, proche des détails, du temps et loin des clichés (comme très souvent les films nordiques) ce "presque" huis-clos, avec l'objectif coté entreprise, décrypte (quasiment comme un documentaire) la situation et la trame, efficace. Un drame dont on ne voit pas les 1h45 passées ! Belle réussite, 4/5 !!!
Film d'une prise d'otages sur un bateau sans saveur,il ne se passe rien excepter de suivre les negocations qui y sont interminable ,De plus la réalisation est fade sa manque d'eclairage et de rythme dommage
En adaptant une histoire réelle et peu abordée au cinéma, "Hijacking" se dote d'un scénario original et crédible. De ce fait, la réalisation est très réaliste en jouant sur la simplicité et le jeu des acteurs. Ces derniers sont convaincants et jouent bien leur rôle. Ainsi, le film est divertissant, intéressant mais il reste une œuvre juste sans plus.
Le parti-pris du réalisme et de l’anti-spectaculaire est respectable et fonctionne plutôt pas mal. Construit sur le principe de l’ellipse, le film évite méthodiquement – et parfois un peu trop systématiquement – les moments d’action et se focalise sur une lente et éprouvante négociation téléphonique. Cela n’empêche pas le suspens de s’installer progressivement et le film se montre plutôt convaincant dans la tenue de son récit (le côté huis-clos en pleine mer, la lente érosion du personnage principal, le rapprochement improbable entre les marins et certains pirates, les dilemmes du cadre chargé de la négociation). C’est dans le fond où « Hijacking » pose d’avantage problème. Avec un sujet aussi politique, qui aborde frontalement la violence ultralibérale où tout devient marchandise – l’homme en premier lieu – et où chacun est poussé dans une logique aussi absurde que mortifère (la négociation au plus bas prix de la vie d’une poignée d’homme considérée par le cadre autant comme une nécessité induite - c’est un cadre responsable ! - que comme un « challenge » - c’est un tueur de la négo !) : voilà une matière riche et complexe que le film abandonne bizarrement en cours. Car s’il refuse tout manichéisme et dresse un portrait plutôt subtil de ce cadre pris dans un cas de conscience infernal, on est surpris de la façon dont le film « exonère » finalement son protagoniste de tout regard critique et finit par neutraliser la charge qu’il transporte. Oubliée la logique inhumaine qui filtrait derrière les parois vitrées de la multinationale, ne reste que le combat solitaire de deux hommes. Et le happy end final a le goût amer de la compromission : finalement, le cadre a gagné son combat, il a sauvé « ses hommes » tout peut reprendre son cours habituel dans le monde merveilleux du libéralisme sauvage. Un peu court…
Quand la connerie des animaux vous met les nerfs à vif. Car ces pirates ont une conscience d'animal en face d'hommes qui luttent pour vivre, partager et aimer. Et leur barbarie se résume bien à l'image de ces caprins qu'ils égorgent. Heureusement qu'on ne les voit pas bien car ils sont tous aussi laids les uns que les autres. On sent tout au long de ce film le poids énorme des pressions psychologiques et de leurs graves conséquences. Et Peter, à lui seul, représente tout ce que l'on peut ressentir et exprime parfaitement la façon d'affronter cette situation absurde de négociation. Toute la nuance entre la réflexion, l'intelligence et la force de l'homme civilisé face à un ennemi sans âme ni loi. On ne parle pas des motivations des pions à la solde de chefs suprêmes qui n'ont qu'un seul but : celui-ci de détruire toute ce qui représente la civilisation et en se réservant la plus belle part de biens terrestres qu'ils disent rejeter. Il y bien Omar le négociateur qui veut se donner une âme de sauveur mais on a du mal à l'imaginer en homme libre. Mais qui finance ces pirateries et pourquoi si peu de réactions face à cette dépravation humaine ?
Une attaque de bateau sans attaque, et des pirates sans chefs... Des dialogues téléphoniques répétitifs et rébarbatifs. Vraiment ennuyeux et sans surprise.
Hijacking c'est l'histoire de pirates somaliens qui ont faim, ils décident donc d'aborder un cargo Danois et ni une ni deux une fois dedans ils prennent le cuisinier en otage pour qu'il fasse un couscous . Et voilà que les somaliens décident de prendre de l'argent au passage . S'en suivra une longue prise d'otage et de négociation sous haute tension .
La piraterie moderne n'est pas un sujet que l'on retrouve souvent au cinéma et Hijacking essaye pourtant d'aborder ce sujet, avec maitrise, sobriété et simplicité . Le film se découpe en deux visions, l'une sur le cargo avec le personnage du chef cuisinier et la seconde avec le patron de l'entreprise qui négocie le tarif des hommes . Il sera confronté a la dur réalité et verra que la négociation d’être humains avec des pirates n'est pas la même que pour un gros contrat avec des Japonais . Bien qu'offrir ces deux visions est une bonne chose je trouve dommage de ne s'attarder que sur un seul otage et de ne pas développer le personnage d'Omar qui sert d'interlocuteur avec le patron de la compagnie Danoise .
La tension et le suspens reste maintenu de bout en bout, quelques séquences forte en émotion sont de la partie et le réalisme est de bord ou ça ne jouera pas au gros calibres . Hijacking réussit donc haut la main dans sa façon d'aborder ce sujet avec simplicité et réalisme tout en mélangeant un suspens captivant .
"Le film "Hijacking" aborde le thème angoissant sur la prise d'otages d'un paquebot en plein Océan Indien, et la délicatesse de la négociation avec les pirates somaliens avec le président de la société. Ce film offre un climat tendu et oppressant. On y ressent beaucoup de pressions lors des négociations qui s'échouent à chaque fois. Le désarroi des otages et de leur patron est palpable ! Les acteurs sont surprenants, ils parviennent à dégager leurs émotions pour nous montrer que pour les otages et leurs familles et le patron, la prise d'otages est psychologiquement très difficile à vivre. Le jeu des acteurs est sobre. Ceux qui jouent le rôle des otages, sont sublimes par leur tension nerveuse et leur désespoir face à l'enfermement dans une pièce, à ne rien se déplacer dans un paquebot. On a l'impression d'être dans le film. Film assez froid, réaliste ! Interessant thème ! "
Efficace dans sa concision, « Hijacking » trouve sa force dans cette linéarité qui privilégie la description de l’expérience humaine face à de telles circonstances plutôt que de miser à tout prix sur le spectaculaire. Les acteurs sont tous crédibles et plus vrais que nature.
Ce film nous raconte la prise d'otages d'un navire danois par des pirates somaliens, un fait qui devient récurrent dans l’océan atlantique. Le traitement est à mille lieues d'une production américaine traitant habituellement ce genre de film, ici c'est l'authenticité qui est recherchée avec une mise en scène froide et réaliste, ce qui apporte de la crédibilité au récit au dépens d'un rythme que l'on aurait aimé un peu plus soutenu par moments.
Indéniablement, Tobias Lindholm a le sens du réalisme et des détails, comme en témoigne de la plus belle des manières « Hijacking ». Très dense, toujours solide et sans fausses notes, ce récit d'une prise d'otages sur mer suivie de la longue négociation nécessaire aux deux partis pour se comprendre fait à plusieurs reprises froid dans le dos, d'autant plus que l'on comprend avec beaucoup de précision les réactions des uns et des autres. Ainsi, ce qui aurait pu apparaître monstrueux en apparence devient ici presque naturelle, chacun défendant ses intérêts tout en essayant de trouver un compromis, (petit) pas par (petit) pas. La démonstration est souvent glaçante, parfois implacable, et l'on aimerait en aucun cas être à la place du PDG de la compagnie et ses associés. Mais alors pourquoi seulement trois étoiles ? Et bien parce qu'à force de vouloir réaliser le film parfait, de vouloir être irréprochable à tout point de vue, l'œuvre manque en définitive un peu d'émotion, et on a beau compatir un minimum avec ces pauvres otages, on ne s'intéresse pas plus que cela à eux, si ce n'est à l'exception d'une ou deux séquences réussies et poignantes. Toutefois, ne faisons pas la fine bouche, car si je n'ai pas été aussi bouleversé que j'aurais souhaité l'être, cela reste du vrai bon cinéma, intelligent, précis, subtil, où l'humain garde une place tant qu'il ne coûte pas trop d'argent : un discours hélas on ne peut plus d'actualité...
Voilà une bonne surprise qui nous vient tout droit du Danemark, le réalisateur Tobias Lindholm signe son premier film et il est bien parti pour voguer vers de nouveaux et beaux horizons. Hijacking c’est un thriller captivant de bout en bout où l’on assiste à la prise d’otage d’un bateau commercial et aux négociations qui s’en suivent. On suit alors l’histoire à travers les perspectives d’un otage mais aussi du négociateur qui n’est autre que le PDG de la compagnie. La bonne surprise est alors de découvrir le personnage de Peter introduit d’abord comme un chef d’entreprise dur et inflexible mais qui va révéler son humanité au cours des négociations. Une très bonne surprise qu’on va encourager avec un Coup de cœur Ciné2909.
Un drame nordique très réaliste, qui propose un scénario original. Un huit-clos qui place l'aspect humain au centre de son histoire et dans lequel la tension monte crescendo. La réalisation, assez profonde, offre du suspense, et les acteurs sont justes. Cependant, la mise en situation est un peu longue et le film ne bouleverse jamais vraiment, demeurant trop froid !