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    Hijacking
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    3,8
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    190 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 février 2014
    Hijacking est un des films les plus oppressant qu'il m'ait été donné de voir. Le malaise s'installe très vite, tant le réalisateur a voulu nous plonger au coeur de cette histoire avec un hyper réalisme quasi malsain.. On prend part à la vie des otages durant ces longs mois d'autarcie, aux conditions misérables dans lesquelles ils sont détenus, la torture psychologique qu'ils subissent, sur fond de crasse du bateau immobile est sans cesse mise en parallèle avec les chemises blanches et les bureaux aseptisés du PDG-négociateur de la Compagnie danoise, qui doit payer la rançon. On ne souffre pas avec ces otages, la réalisation est trop froide, mais la tension, la peur, le mal-être sont palpables et nous en ressentons les effets. Grâce à une excellente interprétation, (on aura reconnu certains protagonistes de la série Borgen).et une réalisme parfait, on saura désormais à quoi peut ressembler une prise d'otages en mer, et on comprendra qu'elle n'a rien à voir avec les films hollywoodiens qu'on a déjà pu voir auparavant.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    100 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2014
    Hijacking est probablement la seule référence sérieuse que l'on peut avoir (ou citer) sur les piratages de navires. La réalisation est originale et met bien en avant les préoccupations et intérêts de tous les acteurs concernés par le piratage, de près comme de loin. 3,5/5
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2014
    Réaliste et bien interprété,un suspens bien mené jusqu'au dénouement.
    Ko_chang
    Ko_chang

    6 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2014
    Le point fort de ce film est la "négociation" avec les pirates.
    Le reste n'est pas terrible, on ne voit même pas l'abordage des terroristes, donc je n'ai pas aimé le début du film. Quand à la fin, je ne l'ai pas aimé non plus car, étant donné que ce film n'est pas inspiré d'une histoire vraie, elle aurait pu être plus joyeuse, plus réelle. Au lieu de cela, ça se termine mal pour l'un, et pour l'autre, on ne le voit pas (ou peut) retrouver sa famille.
    Donc très déçu de ce film par rapport aux critiques déjà existantes.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2014
    Tobias Lindholm, dont on entendra encore parler, c’est sur, réalise son premier film en individuel, faisant suite à sa collaboration avec Michael Noer sur R. Pour rappel, le danois est notamment connu en son fief pour avoir été l’un des scénaristes des dernières réussites de Thomas Vinterberg, notamment sur la Chasse. Bref, voilà un réalisateur qui monte et qui surtout démontre qu’avec des moyens limités, tout le monde est à même, avec application et inventivité, de produire, réaliser et distribuer un film énergique, réaliste et immersif, qui plus est sur des thématiques délicates. Ici, place à la prise d’otage d’un équipage danois par des pirates somaliens en plein océan indien. Commence alors un longue période de négociation entre les armateurs et les pirates. Etonnamment rythmé malgré le schéma façon tennis qui offre d’innombrables allers et retours entre les bureaux danois de la compagnie et les cales du tanker détourné.

    Vous l’aurez compris, l’intégralité du film se déroule en seulement deux endroits distincts, manière ici non dérangeante, pas le moins du monde, pour réduire ses frais de production. Le bateau est crasseux, suintant le mazout et la sueur. Quant aux locaux de l’armateur, place à la froideur des locaux de travail occidentaux, lisses, équipés de toute la technologie nécessaire. Alors que les marins souffrent, le patron négocie. Chaque dialogue au téléphone, moyen de communication indispensable de l’œuvre de Tobias Lindholm, est une gageure dans le sens ou un faux pas de la direction pourrait être synonyme de perte d’un homme, la réelle valeur marchande des pirates. Hijacking n’implique dès lors que les personnages nécessaires à son bon développement, faisant abstraction de tout élément perturbateur, soit la larmoyant, la guimauve et un bon sentiment dégoulinant. Hijacking ne se pose dès lors jamais comme juge, n’entraînant ni discrimination de l’entreprise capitaliste ni des actions des pirates somaliens.

    Plus important encore que le spectacle, l’immersion est ici prédominante. En vue de compenser un manque d’action judicieux, le manque de moyens oblige, Tobias Lindholm privilégie le réalisme de l’enfer que vivent les marins, la direction et accessoirement les pirates. La barrière des langue est ici infranchissable et l’on comprend très durement le désarroi des otages face à des tortionnaires armés qui hurlent dans une langue inconnue. L’effroi de ne pouvoir saisir les paroles de son hypothétique bourreau prend ici tout son sens. Notons également que s’il s’agit d’un film danois à budget très limité, Lindholm a tout de même été chercher des acteurs du cru, qu’il soit danois ou somaliens, pour une immersion encore plus dramatique. Si les évènements de déroulant sur le bateau sont glaçants, ils ne le sont pas moins dans la salle de négociation, quelque part sur le littoral danois.

    Autre atout majeur du film, son aspect quasi documentaire qui renvoie fidèlement au principe même d’une négociation avec des preneurs d’otages. Alors que dans l’actualité de ces dernières années, tout le monde a entendu parler des pirates somaliens au large de leurs côtes, personne n’était vraiment en mesure de décrire ce que Lindholm met en scène. Les facettes d’une telle situation son toutes exposées, dans toute leur subtilité. Sans porter le moindre jugement, encore une fois, Hijacking dresse le portrait réaliste d’un fait divers maritime d’actualité, sans le moindre compromis et en offrant accessoirement une note finale très amère. Qui profite de qui? Qui est réellement le profiteur en ce monde? Peut-être une question que soulève Hijacking, un excellent film danois, comme l’on peut en attendre de ce petit pays si prometteur sur les écrans. 16/20
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2014
    R vient à peine de sortir en France – accessoirement de mettre sa petite claque – et voilà qu’on le découvre âgé de quatre ans déjà. Depuis, son tandem de réalisateurs a fait du chemin. Michael Noer est parti narrer les bas-fonds scandinaves avec la moitié des acteurs (Northwest), Tobias Lindholm lui préfère les pirates en haute-mer, commandos venus d’Afrique terroriser jusqu’au large des côtes danoises. On vogue à bord d’un petit bateau de pêche qui se voyait bientôt à quai et se retrouve brutalement prisonnier d’un prix soumis à conditions. Depuis longtemps sorti de prison, Pilou Asbæk joue les cuisiniers navigateurs en mode survie, tente de gagner du temps pour son directeur improvisé négociateur par devoir et par orgueil. La route est longue, âpre, engendre doutes, sacrifices et incompréhensions. Mais c’est ici de vies qu’il est question, et d’honneur. Efficace, nécessaire, Hijacking reprend les codes de son prédécesseur : du réalisme sec, pur, traversé de points d’orgues percutants. Mais il peine à en garder le rythme, à retrouver la justesse de chaque instant, cette force brute et durable qui en retenait le spectateur. (un peu) Inégal.
    neilseim
    neilseim

    9 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Une excellente surprise que ce film Danois sur une prise d'otage en mer, et surtout, la négociation de la rançon par l’armateur !
    On se retrouve devant un film qui nous balade entre le Danemark et le bateau. Sans trop en montrer sur celui-ci, on appuie d'avantage sur le stress des personnages (pressions psychologiques et familiales,...), l'objectif du résultat financier (pourquoi payer 15 millions quand on peut tenter de négocier 200 000...), et on est loin d'un film américain trop lourd dans les sentiments humains pour ce type d'oeuvre.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    A l'opposé de l'abyssale bêtise des blockbusters américains où seuls les effets spéciaux assurent le spectacle, ce film s'attache avant tout au ressenti: celui des otages et celui des patrons du bateau investi par les pirates... Et là, franchement, c'est une réussite digne des meilleurs reportages "en immersion"...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Ce n’est pas un mauvais film (c'est bien filmer), mais ennuyeux! Les personnages sont tous emphatique sauf le cuisinier et encore. Quant à l'histoire, elle est tirée par les cheveux. Un PDG qui négocie pendant des mois, une rançon avec des pirates qui ont pris l'équipage de son navire en otage. Ni la presse, ni l’armée ne se manifeste. Le PDG n'a qu'une fixation; sauver le cuisinier! (Allez savoir pourquoi lui). Et tout le film se résume à ce PDG qui attend que le téléphone sonne pour négocier une rançon.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Au large des côtes somaliennes où œuvre de nombreux pirates, un bateau danois se fait arraisonner par des Somaliens armés jusqu’aux dents. La cargaison du rafiot, ils n’en ont que faire. Ils espèrent surtout tirer une rançon de 15 millions de dollars des otages. Le patron de la Cie danoise décide de mener les négociations malgré l’avertissement d’un spécialiste en la matière quant à la dureté psychologique d’un tel exercice. Mais l’homme, que l’on nous montre une scène au par avant faire plier habilement des clients sur un contrat, veut être aux commandes pour sauver ses hommes. On ne saura jamais si l’implication personnelle de cet homme tient seulement du défi à relever ou d’une réelle empathie pour ses salariés. Le film évite habilement cet écueil, le piège était trop gros. Le réalisateur évite tout manichéisme, considération psychologique afin de se concentrer essentiellement sur le poids des enjeux financiers lors d’une tractation, les conditions de détention et le traumatisme sur les protagonistes. Tobias Lindhom épure et dégraisse son film au maximum pour ne garder que la tension de la négociation. On est très loin des artifices américains ; ce film lorgne plutôt du côté d’une mode du moment le docu fiction. Ce film est donc d’un réalisme rigoureux ; de fait, il met son temps pour emporter le spectateur. Austère, mais sans artifice et scène d’action ; le suspense tendu est porté uniquement par un va-et-vient constant entre ravisseurs, détenus et patrons. Le mélo, les explosions spectaculaires, scènes musclées ; au placard, on est bien dans un film scandinave et non dans un blockbuster US ; certains le regretteront, mais c’est là sa réussite. Ce film aurait pu aussi se perdre dans le traitement des rapports « Nord/Sud », rapport de classes entre les nantis aux mains propres et les pauvres armés ; mais non, ce sera juste un bras de fer purement marchand. Lindhom ne prend pas le risque non plus de s’aventurer dans le propos politique ; un film, un sujet bien traité, pas plus ni moins ; c’est clair net et précis.
    Bien documenté, tendu jusqu’au bout… Très instructif…
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Un film d’action où l’argument se résume aux termes d’une négociation qui n’a pas de visages. Un jeu de dupes parfaitement mené par le réalisateur suédois et des acteurs de premiers plans, déjà remarqués dans la série Borgen. Pilou Asboek, le cuisinier prisonnier et Soren Malig, l’armateur. On tient le suspense jusqu’au bout du dénouement, et même là encore, l’inattendu se produit. Fulgurant.
    Pour en savoir plus
    Biloba63
    Biloba63

    53 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Quand au bout d'une heure et demi de film, on ne peut que regretter qu'il soit fini et que nous n'avons pas vu le temps passer, c'est généralement signe d'une grande qualité cinématographique. C'est le cas pour Hijacking. Film intimiste et d'une justesse déconcertante, c'est une plongée sans concession au coeur d'un phénomène qui existe et que nous connaissons généralement très mal. Ici, pas de superflu, pas de scènes tape à l'oeil pour amuser et épater la gallerie. Juste une histoire d'hommes, qui jongle habilement entre conditions difficiles des prisionniers, moments d'espoir et apreté des négociations.
    Le scénario est soigné et bien calibré, et les jeux d'acteurs épatants, pour nous offrir un ensemble soigné et poignant de réalité.
    Entre silence et tensions, coup de sang et confusions, peur et espoir, Hijacking est simplement la preuve qu'on peut faire des merveilles avec sobriété et sans budgets démesurés.
    On se régale aussi des différentes approches psychologiques menées auprès de l'ensemble des personnages, qu'ils soient pirates, prisonniers ou négociateurs.
    L'art de la négociation dans ce genre de situation est quelque chose de primordial et d'une grande délicatesse, et nous pouvons remercier le réalisateur d'avoir su nous le faire partager avec justesse et angoisse. J'ai maintenant hâte de découvrir Capitaine Philips pour pouvoir comparer les deux oeuvres, mais ce Hijacking m'a déjà mis un bon coup de poing dans le buffet.
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Dés le début on est dans le bain , marins danois d'un coté et à terre sa société d'exploitation avec son patron et ses actionnaires.
    Puis la prise du bateau par les pirates , abordage qui n'est pas montré , dommage !
    L'attente interminable et les conditions difficiles en mer, les négociations avec le patron qui refuse de passer la main à des pro de la situation; la réalisation est bonne et le film est captivant par une intrigue des plus réussi, un film à découvrir sans hésiter , il n' y a pas d'images chocs et bruce Willis n'est pas là pour sauver le monde, c'est ce qui en fait un film réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Un très beau film, poignant et prenant ! Démontrant les déboires et la "méchanceté" des grands patrons, il fait très peu de places aux sentiments, mais préfère la tension silencieuse aux grand renforts d'effets spéciaux. Contrairement au très attendu, "Capitaine Phillips", ces deux films ne prennent pas la même angle de narration. Là où "Hijacking" est très fort, c'est sur son côté ultra-réaliste et grâce aux acteurs très bons, il réussit à nous faire prendre part à cette belle mais triste aventure humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Première critique sur allociné, 2 étoiles = pas terrible ... ben c'est exactement ça.

    Le début est sympa et on comprends le ton du film. Pas de spectaculaire et du huit clos à petit budget. Çà aurait pu être très bien sur ce principe mais c'est très répétitif, toujours le même cycle qui se répète sans progression ...
    Je comprends pas toutes ces critiques positives ... les acteurs jouent bien, sans plus. Et on croit à moitié à la gestion de la crise en solo de la part de la firme (l'armée, la presse, les politiques ? rien). Des incohérences (de la bouffe, plus de bouffe, de la bouffe).

    J'ai pas vu Captain Phillips et je suis pas forcément pour les grosses prod mais là c'est un échec.
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