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Mephiless s.
62 abonnés
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4,0
Publiée le 28 juillet 2016
Un excellent thriller avec de très bons acteurs et un suspense très maîtrisé. Le film traite d'un sujet peu abordé au cinéma, la piraterie et la négociation avec des preneurs d'otages. Le film instaure une ambiance pesante et malsaine. On ressent parfaitement les émotions des personnages.
Un thriller danois racontant la prise d'assaut d'un cargo par des pirates somaliens. Un film correct mais manquant de moments de bravoure. Les négociations pour la rançon et les conflits d'intérêt sont intéressants la première partie du film mais j'ai trouvé que le côté psychologique de cette prise d'assaut n'était pas assez travaillé. On a du mal à décortiquer la personnalité de ce cuisinier, marqué par cette épreuve. Pas indispensable mais pas inintéressant.
Très bon film qui nous tiens en haleine jusqu'au dernier moment ! Haletant, on retient son souffle jusqu'au bout. Réalisation et décors sublimes.. Je conseille vraiment ce film.
Thriller maritime et drame psychologique d’une prise d’otages
Enfin du vrai cinéma, capable de dépeindre sans fard la diversité des sentiments, la profondeur et les abysses de l’âme humaine ! Le réalisateur danois Tobias Lindholm [i] propose ici le thriller haletant et d’un grand réalisme d’une prise d’otages en pleine mer, qui mettra sans nul doute vos nerfs à vif.
A travers un dialogue téléphonique tendu et interrompu, ce film oppose sans manichéisme, avant de les réconcilier, deux figures emblématiques : l’ouvrier et le patronat. Mikkel, magnifiquement interprété par Pilou Asbaek, est une petite main tenace enfermée dans ce huit clos maritime infernal, soutenu par un instinct de survie familial, mais s’affaiblissant, peu à peu traumatisé psychologiquement; Peter, magnifié par Soren Malling [ii], incarne le PDG d’une grande compagnie maritime ancrée dans un monde globalisé, tiraillé par des préoccupations pragmatiques, éloignées des affects, et la dimension éminemment humaine d’une prise d’otages. En évitant l’écueil de scènes musclées artificielles, grâce à un scénario soigné et une mise en scène sobre et tendue, Tobias Lindholm réussit à maintenir de but en bout la tension de ce drame psychologique.
Tobias Lindholm dresse des portraits complexes et charismatiques autour d’une prise d’otage réaliste et bouleversante. Les acteurs incarnent leur personnage avec sincérité dans une mise en scène épurée et intelligente. Ce film danois va à son rythme, prend son temps et surtout n’en fait pas trop. Hijacking est un film humain qui ouvre à la réflexion sur le prix de la vie de l’Homme. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
le film se veut très sérieux et ne montre aucune scène spectaculaire (on ne voit pas la scène d'abordage et la seule scène d'action se résume au bruit d'un coup de fusil)Ce serait très bien si en compensation, le film était instructif mais en fait on n'apprend pas grand chose. A en croire le film, une négociation sur une prise d'otage ne serait pas différente de celle d'un contrat commercial et consisterait sur plusieurs mois en un marchandage sur le prix ( le rôle des autorités danoises et des médias qui ont été nécessairement informées est totalement occulté).La petite part de drame fictionnel qui pourrait créer de l'émotion est particulièrement ratée ( une histoire de pendentif pas du tout crédible que je ne peux raconter sous peine d'être spoilé )les acteurs danois étant assez peu expressifs et loquaces, on n'apprend peu de chose sur la part psychologique des personnages sinon que c'est dur d'être pris en otage. J'aime bien les films sérieux qui évitent tout sensationnalisme mais là c'est vraiment trop ( Pour un film de style docufiction , la moindre des choses aurait quand même été de nous montrer comment les kidnappeurs avec leurs petites embarcations arrivent à prendre possession d'un cargo )
Beau film à la limite du documentaire. On suit les otages sur le bateau, les sévices et humiliations qu’ils doivent subir de la part des ravisseurs. On suit également les négociations menées par l'armateur dans ses bureaux. La tension et l’angoisse montent petit à petit. C’est très émouvant de voir l’impact psychologique sur ces hommes qui ressortent brisés de cette aventure, très bon jeu des acteurs.
Bon film alternant différents points de vue d'une prise d'otages: celui des négociateurs et celui des victimes. On s'attache au personnage et vivons presque ces instants de tension avec eux. Le cinéaste évite toute vision manichéenne et montre bien les attentes de chacune des parties. La réalisation est sobre mais efficace et les acteurs sont impeccables. Quelques baisses de rythmes par moment mais, dans l'ensemble, "Hijacking" est une bon long métrage danois.
Une prise d'otage réaliste et immersive d'une (trop?) grande sobriété. D'ailleurs après avoir vu Captain Philipps et sa machinerie Hollywoodienne, Hijacking avec son rythme lent et sa réalisation quasi documentaire peut paraitre un peu fade. Il reste toutefois intéressant, avec des séances de négociations captivantes. Un film authentique mais un peu longuet. A voir tout de même.
Ce film est un vrai jeu de téléréalité, enfin pour sa manière d'avoir été filmé sur le bateau... Ce n'est pas si mal, car on a l'impression que ce sont les vrais événements qui ont été filmé... Les acteurs, grâces à leurs interprétation maintiennent cette impression. Un peu trop long quand même, je ne le conseille pas, vous risquez de vous de ennuyer et de foirer votre soirée alors que ça pourrait être bien mieux fait!
Le film se veut anti-spectaculaire au possible et ça se respecte. Pour nous faire ressentir la puanteur des corps pas lavés depuis trop longtemps, pour nous plonger dans la torpeur de ce voyage immobile au bout de nulle part, le réalisateur ne recule devant aucune crudité documentaire (refusant l’artifice d’une musique de circonstances ou de la fiction la plus convenue). Je pense à l’anecdote de l’absence de toilettes en collectivité, à l’état de cette cuisine qui ne cesse de se dégrader, aux auréoles de transpiration qui ne cessent de s’agrandir… Le hic, c’est justement le dispositif un peu répétitif qui peine à élever l’âme du spectateur. On passe mécaniquement des entrailles du bateau et de son air vicié à une salle de réunion climatisée, aseptisée où la représentation donnée de la classe dominante, des possédants, malgré une bonne volonté évidente tâtonne entre amateurisme et inconscience pour finir par rendre palpable la maxime qui veut que le meilleur est très souvent l’ennemi du bien… Mais le dispositif s’essouffle rapidement (jour 1 2 puis 458…). Et la fin arrive mollement – la faute à cette anti-spectacularité revendiquée – se sent d'ailleurs curieusement obligée de faire rappliquer une dernière ficelle de la fiction la plus éculée (l’histoire du collier provoquant une mort évitable, un vrai truc de scénariste) pour faire passer le morceau sur une note finale prétendument philosophique. On se dit alors que oui c’est pas mal du tout (chapeau l’absence de manichéisme) mais que tout cela reste aussi difficile à passer qu’une soupe sans sel