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Votre avis sur L'Attentat ?
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« Un petit coin de paradis, sous un petit coin de parapluie » chantonnait Brassens. Voilà ce que vivait (?) avec l'amour de sa vie, le docteur (?). Jusqu'au jour où celui-ci apprend que sa femme s'est fait explosée dans un restaurant de Tel-Aviv, en faisant une dizaine de victimes. Pourquoi a t-elle fait ça ? Comment n-a t-il pu se douter de rien ? C'est ce que ce film va difficilement tenter de résoudre.
L'Attentat est une œuvre prometteuse qui commence de très belle manière, en nous offrant une première partie haletante. Le réalisateur nous met à la place de cet homme perdu, abasourdi et qui cherche à trouver un sens à tout cela. Tout comme lui nous sommes dans la tourmente, mais alors que l'enquête ne fait que commencer, le rythme du récit ralentit au moment même où il devrait être de plus en plus captivant. Frustrant.
Pour donner à sa création un certain gage de qualité, (?) a soigné sa mise en scène lumineuse (merci au chef-opérateur (?)). La caméra mobile et volontairement tremblante symbolise l'état d'esprit du médecin : dans une constante hésitation. Puis les prises de vue deviennent fixes puisque (?) commence à comprendre la situation dans laquelle il se trouve, même s'il ne l'accepte pas. La musique dramatique aux notes existentielles ne fait qu'accentuer cette sensation, et n'est pas sans rappeler les excellentes compositions de Santoallala pour Iñarittu (Amours Chiennes, 21 Grams).
Nous n'avons finalement que peu d'explications sur ce qui s'est passé. Peut-être parce que ce conflit nous dépasse. Peut-être parce que cela peut arriver à n'importe qui. Peut-être enfin parce qu'il est impossible d'accepter une aussi simple vérité. Dommage cependant que les scènes cruciales ne soient pas plus pertinentes et abouties que cela, malgré de magnifiques flash-back réussissant à insuffler à la narration un certain air de nostalgie.
Le plus intéressant ne réside pas dans les motivations de cette femme, mais bien dans le portrait du médecin, d'origine palestinienne et habitant en Israël. Quelle est désormais son identité ? Peut-il rester neutre vis-à-vis de ce conflit ou doit-il forcément prendre position ? C'est là le problème essentiel évoqué par L'Attentat.
L'Attentat est une œuvre prometteuse qui commence de très belle manière, en nous offrant une première partie haletante. Le réalisateur nous met à la place de cet homme perdu, abasourdi et qui cherche à trouver un sens à tout cela. Tout comme lui nous sommes dans la tourmente, mais alors que l'enquête ne fait que commencer, le rythme du récit ralentit au moment même où il devrait être de plus en plus captivant. Frustrant.
Pour donner à sa création un certain gage de qualité, (?) a soigné sa mise en scène lumineuse (merci au chef-opérateur (?)). La caméra mobile et volontairement tremblante symbolise l'état d'esprit du médecin : dans une constante hésitation. Puis les prises de vue deviennent fixes puisque (?) commence à comprendre la situation dans laquelle il se trouve, même s'il ne l'accepte pas. La musique dramatique aux notes existentielles ne fait qu'accentuer cette sensation, et n'est pas sans rappeler les excellentes compositions de Santoallala pour Iñarittu (Amours Chiennes, 21 Grams).
Nous n'avons finalement que peu d'explications sur ce qui s'est passé. Peut-être parce que ce conflit nous dépasse. Peut-être parce que cela peut arriver à n'importe qui. Peut-être enfin parce qu'il est impossible d'accepter une aussi simple vérité. Dommage cependant que les scènes cruciales ne soient pas plus pertinentes et abouties que cela, malgré de magnifiques flash-back réussissant à insuffler à la narration un certain air de nostalgie.
Le plus intéressant ne réside pas dans les motivations de cette femme, mais bien dans le portrait du médecin, d'origine palestinienne et habitant en Israël. Quelle est désormais son identité ? Peut-il rester neutre vis-à-vis de ce conflit ou doit-il forcément prendre position ? C'est là le problème essentiel évoqué par L'Attentat.
“L’attentat” est une adaptation du roman de Yasmina Khadra qui a connu un succès florissant (Prix des libraires en 2006, traduction en plus de 40 langues etc …). Voir ce film était pour moi une véritable aubaine puisque j’ai longuement étudié les complexités du conflit “Israël-Palestine” en cours d’anglais.
Le réalisateur libanais Ziad Doueiri nous offre un film tout aussi effroyable que neutre au sujet de ces tensions éternelles entre les deux peuples. La vraie force du film est sa prise de hauteur : en effet, Doueiri traite d’un sujet ô combien sensible sans jamais tomber dans le manichéisme. En d’autres termes, il ne cherche pas à montrer que tel peuple est meilleur que l’autre. Sa priorité est sans aucun doute de s’attacher aux relations humaines suite à une forme de trahison. Loin de lui l’idée de traiter de politique, et c’est tant mieux !
Le premier 1/4 d’heure du film est remarquable et nous glace le sang. A ce titre, la prestation d’Ali Suliman (le médecin) est époustouflante. La partie du film relative à l’enquête personnelle du médecin est moins palpitante mais a le mérite de mettre en lumière la question de l’identité de ce dernier : Palestinien ayant quitté le territoire pour jouir d’une vie confortable à Tel-Aviv, il fait face à l’hostilité de ses compatriotes palestiniens lorsqu’il cherche à savoir pourquoi sa femme a commis un attentat-suicide.
En résumé, on peut dire que ce film est réussi grâce à un scénario terrifiant qui évite toute prise de position sur ce conflit insoluble, nous renvoyant d’ailleurs au pessimisme du médecin dans le film lorsqu’il dit : “Cela ne s’arrêtera jamais” …
Le réalisateur libanais Ziad Doueiri nous offre un film tout aussi effroyable que neutre au sujet de ces tensions éternelles entre les deux peuples. La vraie force du film est sa prise de hauteur : en effet, Doueiri traite d’un sujet ô combien sensible sans jamais tomber dans le manichéisme. En d’autres termes, il ne cherche pas à montrer que tel peuple est meilleur que l’autre. Sa priorité est sans aucun doute de s’attacher aux relations humaines suite à une forme de trahison. Loin de lui l’idée de traiter de politique, et c’est tant mieux !
Le premier 1/4 d’heure du film est remarquable et nous glace le sang. A ce titre, la prestation d’Ali Suliman (le médecin) est époustouflante. La partie du film relative à l’enquête personnelle du médecin est moins palpitante mais a le mérite de mettre en lumière la question de l’identité de ce dernier : Palestinien ayant quitté le territoire pour jouir d’une vie confortable à Tel-Aviv, il fait face à l’hostilité de ses compatriotes palestiniens lorsqu’il cherche à savoir pourquoi sa femme a commis un attentat-suicide.
En résumé, on peut dire que ce film est réussi grâce à un scénario terrifiant qui évite toute prise de position sur ce conflit insoluble, nous renvoyant d’ailleurs au pessimisme du médecin dans le film lorsqu’il dit : “Cela ne s’arrêtera jamais” …
Un nouveau film dans la veine de Inch'Allah, qui interroge sur le conflit israëlo-palestinien tout en évitant le manichéisme. Le regard présenté ici est intéressant et novateur : on s'intéresse autant à l'intimité de ce couple qu'au conflit en lui-même. Quelques moments très forts bouleversent mais je regrette que le film ne parvienne pas réellement à nous faire comprendre pourquoi cette femme a basculé.
Loïck G.
Tout en retenue Ali Suliman porte merveilleusement bien ce film qui évoque le dilemme d’une double appartenance entre la Palestine et Israël. L’autre volet d’un conflit qui se cristallise sur les paradoxes et les contradictions de ces deux sociétés. Une belle réussite mise en scène de manière tout aussi inattendue que l’histoire de ce médecin …
Et pour en savoir plus
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L'attentat : un choc retentissant qui vibre encore en moi après l'avoir visionné. N'ayant point lu le livre de Yasmina Khadra, je devine forcément qu'il a remporté un franc succès.
Que se passe-t-il donc dans l'esprit des personnes kamikazes ? Où trouvent-elle le courage de presser sur un simple bouton pour faire sauter la vie d'innocents ? Nous, européens hors du conflit israélo-palestinien avons beaucoup de peine à imaginer que cela puisse se produire à quelques heures d'avion de chez nous. L'on nous parle d'honneur... cela paraît et incompréhensible malgré tout.
Venons-en au film même: puissant, d'une intensité rare.
Je ne me lasserai jamais des magnifiques collines palestiniennes, arides, chaudes mais aussi de ces prises de vue de Tel Aviv, sa mer turquoise... Une réalisation réfléchie qui prend selon moi le dessus sur le jeu des acteurs (peut-être car la doublure en VF n'était pas fameuse).
Cette violence m'a bouleversée... Ne pensons pas aux mille histoires de ce genre qui arrivent régulièrement ; regardons plutôt les personnes comme Amin, luttant tant bien que mal contre cette guerre civile qui décime malheureusement grand nombre de familles...
Que se passe-t-il donc dans l'esprit des personnes kamikazes ? Où trouvent-elle le courage de presser sur un simple bouton pour faire sauter la vie d'innocents ? Nous, européens hors du conflit israélo-palestinien avons beaucoup de peine à imaginer que cela puisse se produire à quelques heures d'avion de chez nous. L'on nous parle d'honneur... cela paraît et incompréhensible malgré tout.
Venons-en au film même: puissant, d'une intensité rare.
Je ne me lasserai jamais des magnifiques collines palestiniennes, arides, chaudes mais aussi de ces prises de vue de Tel Aviv, sa mer turquoise... Une réalisation réfléchie qui prend selon moi le dessus sur le jeu des acteurs (peut-être car la doublure en VF n'était pas fameuse).
Cette violence m'a bouleversée... Ne pensons pas aux mille histoires de ce genre qui arrivent régulièrement ; regardons plutôt les personnes comme Amin, luttant tant bien que mal contre cette guerre civile qui décime malheureusement grand nombre de familles...
Très bon film, puissant, tout à fait à la hauteur de livre. A ne pas manquer.
Excellente adaptation du roman de Yasmina Khadra, une mise en scène sobre et juste bien servie par de bons acteurs.
Le film est bien tourné et les acteurs sont bons. Par contre on voit qu'il a été bien modifié pour trouver un producteur, j'imagines que la première partie a été rallongé et la deuxième partie pratiquement effacé.
Ce film m'a mis extrêmement mal à l'aise...
Pourquoi Siham n'est-elle plus musulmane comme dans le livre ? Quel est le rôle du prêtre ? On devine que le basculement de Siham s'est fait en visitant Jénine, sans signaler que l'attaque de ce camp infiltré par le hamas, fait suite à 40 attentats suicides ayant causé la mort de 120 personnes...
Le film justifie pratiquement le geste de Siham entraînant la mort de 17 personnes dont 11 enfants...
D'ailleurs, elle a tenté de téléphoner à Amine juste avant et, c'est un scandale (sic), il était trop occupé pour lui répondre. C'est donc de la faute de ce "collabo" d'Amine (resic), finalement, non ?
Je dois reconnaître que le film est bien fait et que la manipulation du spectateur fonctionne.
Au final un film étonnamment manichéen.
Pourquoi Siham n'est-elle plus musulmane comme dans le livre ? Quel est le rôle du prêtre ? On devine que le basculement de Siham s'est fait en visitant Jénine, sans signaler que l'attaque de ce camp infiltré par le hamas, fait suite à 40 attentats suicides ayant causé la mort de 120 personnes...
Le film justifie pratiquement le geste de Siham entraînant la mort de 17 personnes dont 11 enfants...
D'ailleurs, elle a tenté de téléphoner à Amine juste avant et, c'est un scandale (sic), il était trop occupé pour lui répondre. C'est donc de la faute de ce "collabo" d'Amine (resic), finalement, non ?
Je dois reconnaître que le film est bien fait et que la manipulation du spectateur fonctionne.
Au final un film étonnamment manichéen.
Est-ce que différence de foi, les conflits de territoire, la violence aveugle, l 'histoire peuvent s 'effacer devant l'amour?
Le film de Ziad Doueiri y repond, mais tout comme le Dr Amine on ne veut pas y croire, et pourtant... De la musique éclatante et des silences profonds, des réponses qui n 'en sont pas, des images de la violence, mais voilées, tout est suggéré, à chacun d'y trouver, ou pas sa réponse... Mais le moins qu'on puisse dire, c 'est que le réalisateur nous renvoie zu niveau "zéro" des "négociations"
Le film de Ziad Doueiri y repond, mais tout comme le Dr Amine on ne veut pas y croire, et pourtant... De la musique éclatante et des silences profonds, des réponses qui n 'en sont pas, des images de la violence, mais voilées, tout est suggéré, à chacun d'y trouver, ou pas sa réponse... Mais le moins qu'on puisse dire, c 'est que le réalisateur nous renvoie zu niveau "zéro" des "négociations"
Bouleversant au plus haut point. Poétique, triste, plein de contradictions, de haine, de désespoir et d'amour ... À l'image du conflit qu'il dépeint. On ne peut s'empêcher de se poser des questions pendant et surtout après le film. Un vrai chef d'œuvre. Je le recommande.
L’Attentat propose une intrigue terrible et passionnante, dans laquelle un homme est amené à reconsidérer toute son existence. Jusqu’à quel point celui avec lequel on partage notre vie peut-il rester un étranger? Malheureusement, au-delà d’un portrait social juste et pertinent, le film semble finalement comprendre ou accepter l’inacceptable.
Intéressant, bien sûr, mais le rythme est un peu lent et le montage pas assez serré. Et côté scénario, il me semble qu'on a cherché à rendre le tout très politiquement correct, de façon à ne choquer aucune partie.
Un film choc de part son sujet et le rôle de la femme en contradiction avec ce qu'on nous laisse entrevoir dans cette société musulmane. "L'attentat" est la recherche de la compréhension et de l'acceptation d'un mari trahi par sa femme devenu un symbole pour un pays et une kamikaze pour l'autre. Le conflit israélo-palestinien à travers Amine, un éminent docteur arabe, intégré dans la capitale israélienne et qui du jour au lendemain va payer ses origines et le geste de sa femme. Sans prendre parti de ce conflit éternellement funeste, c'est avant tout un homme qui souffre dans un environnement et un contexte dur et sous tension après des années de guerre et d'attentat meurtrier. Même si le sujet est touchant, mais qui reste trop romancé à mon goût et les intentions de la femme ne sont pas assez claires pour comprendre un tel geste.
A conseiller pour son sujet et qui montre ce conflit d'une vision différente de ce qu'on voie à la télévision !!
A conseiller pour son sujet et qui montre ce conflit d'une vision différente de ce qu'on voie à la télévision !!
Ce film surprend par sa construction, il est bâti comme un thriller, haletant, enivrant!!! Pas de répit, pas de parti pris; simplement une aventure violente, avec ce médecin arabe au parcours brillant, récompensé par ses homologues israéliens, aux côtés desquels il exerce à l'hôpital. Ce qu'il ne sait pas, c'est que sa femme
est une terroriste qui va se faire sauter dans un attentat, en plein jour dans un commerce fréquenté du centre ville. Lui qui est tous les jours confronté à la sauvegarde d'une vie, ne comprend pas cette démarche et va enquêter dans les territoires palestiniens, d'où est issue son épouse. Tout ceci, pour comprendre les raisons qui l'ont poussée à cet acte odieux.
Une mise en scène réussie, une lumière efficace, des dialogues cinglants donnent ici un résultant étonnant.
Chapeau l'artiste, un des meilleurs films que j'ai eu vu depuis le début de l'année avec "Alata"
est une terroriste qui va se faire sauter dans un attentat, en plein jour dans un commerce fréquenté du centre ville. Lui qui est tous les jours confronté à la sauvegarde d'une vie, ne comprend pas cette démarche et va enquêter dans les territoires palestiniens, d'où est issue son épouse. Tout ceci, pour comprendre les raisons qui l'ont poussée à cet acte odieux.
Une mise en scène réussie, une lumière efficace, des dialogues cinglants donnent ici un résultant étonnant.
Chapeau l'artiste, un des meilleurs films que j'ai eu vu depuis le début de l'année avec "Alata"
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